Listen to Notre-Dame de Vie Le Monde Attend Le Passage Des Saints MP3 song. Le Monde Attend Le Passage Des Saints song from album Je veux voir Dieu is released in 2007. The duration of song is 000425. The song is sung by Notre-Dame de Vie. Related Tags Le Monde Attend Le Passage Des Saints, Le Monde Attend Le Passage Des Saints song, Le Monde Attend Le Passage Des Saints MP3 song, Le Monde Attend Le Passage Des Saints MP3, download Le Monde Attend Le Passage Des Saints song, Le Monde Attend Le Passage Des Saints song, Je veux voir Dieu Le Monde Attend Le Passage Des Saints song, Le Monde Attend Le Passage Des Saints song by Notre-Dame de Vie, Le Monde Attend Le Passage Des Saints song download, download Le Monde Attend Le Passage Des Saints MP3 song
Le monde attend le passage des saints, là où les saints passent, Dieu passe avec eux. Soyez saints comme Dieu ! »: chanterons-nous de tout notre cœur, en ce premier novembre.
Il est une manière de lire la Bible comme un chemin Ă parcourir. D'un chemin, on demande comment il est ; pentu, rocailleux... Mais d'abord oĂą il mène. La parole de Dieu dit, Ă chacun de ceux qui l'abordent comme un livre de vie, que ce chemin mène Ă Dieu. Dieu qui attend chacun de ses enfants – tel le père de l'enfant prodigue, Dieu qui accompagne chacun de nos pas, qui donne mission Ă ses anges de te garder sur tous tes chemins » Ps 91, 11 et qui ne cesse de rĂ©pĂ©ter Je serai avec toi ». Comme toute rencontre se prĂ©pare, il y aura, au cours de la vie terrestre, des avant-goĂ»ts de celle qui nous est promise au bout du chemin. Le pèlerinage est une anticipation de la rencontre du pèlerinage dans le Premier TestamentLa Tora au sens des cinq premiers livres de la Bible ordonne au peuple d'IsraĂ«l Trois fois par an, tout mâle sera vu Ă la face du MaĂ®tre Seigneur » Ex 23, 17. Aux trois fĂŞtes dites de pèlerinage » littĂ©ralement marches Ă pied » que sont Pesah la Pâque, Chavouot la PentecĂ´te et Soukkot la fĂŞte des Tentes, le peuple particulièrement les hommes en raison des difficultĂ©s que la marche Ă pied pourrait occasionner aux femmes et aux enfants Ă©tait convoquĂ© par Dieu. Lors de ce rendez-vous fixĂ© par Dieu lui-mĂŞme, dans sa demeure qu'est le Temple de JĂ©rusalem, chacun sera vu par Dieu et verra Dieu seul l'hĂ©breu permet cette double lecture. Dans cette rencontre, il y a donc vision rĂ©ciproque ». Mais Dieu n'ayant pas de corps, donc pas d'yeux, l'ĂŞtre humain ne peut le voir de ses yeux... c'est d'une autre vision » qu'il s'agit comme s'il voyait l'invisible » dira la lettre aux HĂ©breux 11, 27.OĂą Ă©tait fixĂ© ce rendez-vous avec Dieu ? Au lieu qu'il a choisi... » Dt 16, 16, c'est-Ă -dire au Temple de JĂ©rusalem. Dieu a choisi d'y demeurer, d'y faire habiter sa prĂ©sence, très prĂ©cisĂ©ment dans le Saint des saints » oĂą Ă©tait dĂ©posĂ©e l'arche d'Alliance avec les Tables de la Loi et oĂą le Grand PrĂŞtre pĂ©nĂ©trait une fois l'an, le jour de Kippour, le grand chaque annĂ©e, trois fois l'an, le peuple s'avançait... vers la maison de Dieu, parmi les cris de joie, l'action de grâces, la rumeur de la fĂŞte » Ps 42, 5.L'appellation Psaumes des montĂ©es » Ps 120-134 vient sans doute, entre autres sens, de ce que ces psaumes Ă©taient chantĂ©s lors des montĂ©es » du peuple Ă JĂ©rusalem pour ces fĂŞtes de pèlerinage. JĂ©rusalem est entourĂ©e de collines, ce qui justifie le terme montĂ©e ». Quelle joie quand on m'a dit Allons Ă la maison du Seigneur ! Enfin nos pieds s'arrĂŞtent dans tes portes, JĂ©rusalem » Ps 122, 1-2.Le fait que la montĂ©e Ă JĂ©rusalem ait lieu trois fois par an, et qui plus est tous les ans, manifeste bien que cet Ă©vĂ©nement n'est pas d'un moment, risquant ainsi de s'effacer avec le temps, mais comme un besoin de la vie avec Dieu on ne se suffit pas d'une seule rencontre avec celui qu'on aime...Le Premier Testament nous apprend deux choses essentielles sur le pèlerinage. Tout d'abord il est pour Dieu Trois fĂŞtes de pèlerinage tu cĂ©lĂ©breras pour moi dans l'annĂ©e » Ex 23, 14. La dĂ©marche est pour le Seigneur. Par ailleurs, le prĂ©cepte s'adresse soit Ă l'individu Tu cĂ©lĂ©breras... », soit au peuple – dans les textes parallèles – ...les solennitĂ©s auxquelles vous les convoquerez... » Lv 23. Ce changement de personne veut peut-ĂŞtre nous enseigner que si la dĂ©marche de pèlerinage se fait en communautĂ©, chacun, Ă titre personnel, doit s'y engager. L'individu ne peut se satisfaire de ce que le groupe assume il doit y prendre sa part, y engager sa le Nouveau TestamentLes trois fĂŞtes de pèlerinage sont observĂ©es par JĂ©sus comme par ses disciples. Ses parents se rendaient chaque annĂ©e Ă JĂ©rusalem pour la fĂŞte de la Pâque » Lc 2, 41. Ils venaient alors de Nazareth oĂą ils habitaient. C'est durant un de ces pèlerinages que JĂ©sus, âgĂ© de 12 ans » – l'âge lĂ©gal dans le judaĂŻsme pour l'observance des prĂ©ceptes – les accompagna Ă€ l'insu de ses parents, il resta Ă JĂ©rusalem... et il advint, au bout de trois jours, qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs, les Ă©coutant et les interrogeant... » Lc 2, 46.L'Ă©vangĂ©liste Jean mentionne lui aussi l'observance du pèlerinage par JĂ©sus et ses disciples. II y eut la fĂŞte des juifs [et la fĂŞte » dĂ©signe Soukkot, la fĂŞte des Tentes] et JĂ©sus monta Ă JĂ©rusalem » 5, 1. JĂ©sus parcourait la GalilĂ©e. [...] Or la fĂŞte juive des Tentes Ă©tait proche [...]. JĂ©sus dit [Ă ses disciples] “Vous, montez Ă la fĂŞte ; moi, je ne monte pas Ă cette fĂŞte parce que mon temps n'est pas encore accompli”. [...] Mais quand ses frères furent montĂ©s Ă la fĂŞte, alors il y monta lui aussi [...] en secret. [...] On Ă©tait dĂ©jĂ au milieu de la fĂŞte [celle-ci dure huit jours] lorsque JĂ©sus monta au Temple et se mit Ă enseigner » Jn 7, 1... 14. Le jour de la PentecĂ´te Ă©tant arrivĂ© [il s'agit bien sĂ»r de Chavouot, la PentecĂ´te juive], ils se trouvaient tous ensemble dans un mĂŞme lieu [...] et tous furent remplis de l'Esprit Saint » Ac 2, 1-5.Nous avons donc le tĂ©moignage que chacune des trois fĂŞtes de pèlerinage Ă©tait observĂ©e par JĂ©sus, ses parents et ses disciples. Leur dĂ©marche Ă©tait bien communautaire Le croyant dans la caravane [...] ils se mirent Ă le rechercher parmi leurs parents et connaissances... » Le 2, 44 et elles Ă©taient dirigĂ©es vers Dieu Ne saviez-vous pas que je dois ĂŞtre dans la maison de mon Père ? » Lc 2, 49.Aujourd'hui, qu'en est-il, pour le peuple juif, de ces montĂ©es » Ă JĂ©rusalem ?En effet, il n'y a plus de Temple le second Temple a Ă©tĂ© dĂ©truit par les Romains en l'an 70. Pour les juifs, la prĂ©sence de Dieu s'est alors retirĂ©e » et cette absence est cĂ©lĂ©brĂ©e dans le deuil, le 9 av qui, selon le calendrier juif, tombe gĂ©nĂ©ralement au mois d'aoĂ»t. Pas seulement dans le deuil, mais aussi dans la prière d'espĂ©rance que Dieu reviendra demeurer au milieu de son Temple, il ne reste pas pierre sur pierre » Mt 24, 2, ce qu'il reste aujourd'hui, c'est un mur de soutènement le mur occidental – parce que tournĂ© vers l'Occident – appelĂ© plus communĂ©ment et improprement mur des Lamentations. C'est le lieu saint du peuple juif, le seul lieu saint, vers lequel affluent les communautĂ©s comme les individus, le shabbat et les jours de fĂŞte. Il soutient l'esplanade du Temple sur laquelle, indĂ©pendamment de toute raison politique, les juifs religieux ne peuvent marcher de peur de fouler le sol de ce qui fut le Saint des saints oĂą seul pĂ©nĂ©trait le Grand PrĂŞtre, une fois l'an. C'est pour cela que le lieu de pèlerinage se limite au terrain attenant au mur de y vient du pays certes, mais aussi de tous les coins de la diaspora pour cĂ©lĂ©brer bar-mitswa l'accès Ă la majoritĂ© religieuse Ă l'âge de 13 ans pour les garçons, 12 ans pour les filles. Aussi Ă l'occasion de mariages, sans parler des shabbat de l'annĂ©e, qui sont autant d'occasions d'anticiper la rencontre dĂ©finitive avec le Mur symbolise vraiment pour les croyants la prĂ©sence de Dieu Ă travers son absence. Dans les fissures de ses pierres, ils glissent des petits papiers sur lesquels sont notĂ©es leurs intentions de prière. C'est ainsi que lors de son dernier voyage en Terre sainte, le dimanche 26 mars 2000, le Pape Jean-Paul II a introduit entre les pierres du mur une feuille sur laquelle il avait formulĂ© une demande de repentance de l'Église en ces termes Dieu de nos Pères, tu as choisi Abraham et sa descendance pour que ton Nom soit apportĂ© aux nations. Nous sommes profondĂ©ment attristĂ©s par le comportement de ceux qui, au cours de l'histoire, les ont fait souffrir, eux qui sont tes fils et, en demandant pardon, nous voulons nous engager Ă vivre une authentique fraternitĂ© avec le Peuple de l'Alliance » 2.Le mur occidental demeure Ă travers les âges le haut-lieu oĂą le juif rencontre Dieu il voit Dieu selon les termes bibliques car c'est lĂ que Dieu, pour la première fois, a manifestĂ© sa prĂ©sence ; c'est lĂ encore qu'il rassemblera l'humanitĂ© Ă la fin des temps, dans la citĂ© sainte, JĂ©rusalem cf. Ap 21-22.Pèlerinage chrĂ©tien en Terre sainteGrandement facilitĂ©s par les moyens de communication moderne, les voyages sont aujourd'hui le fait de nombreux habitants de la planète. La Terre sainte est une destination très frĂ©quente pour les chrĂ©tiens qui affluent Ă JĂ©rusalem d'Europe, des AmĂ©riques et d'Australie. Depuis quelques annĂ©es, les visiteurs arrivent mĂŞme d'Asie, le plus souvent avec un intĂ©rĂŞt purement culturel puisque les chrĂ©tiens sont très minoritaires en pèlerins europĂ©ens, toutes gĂ©nĂ©rations confondues, sont habituellement attirĂ©s par le pays de JĂ©sus », soucieux qu'ils sont de mettre leurs pas dans les siens. Et le pèlerinage type va de BethlĂ©em Ă Nazareth pour revenir Ă JĂ©rusalem en ayant fait, bien sĂ»r, le dĂ©tour » par la GalilĂ©e. Il arrive pourtant que la première Ă©tape soit celle du dĂ©sert du NĂ©guev, dans les meilleurs cas en venant du mont effet, l'histoire du salut, accomplie mais non achevĂ©e en JĂ©sus de Nazareth commence avec l'Ă©lection du peuple juif et l'Alliance scellĂ©e avec Abraham. La liturgie de la nuit pascale propose comme première lecture la sortie d'Égypte, la libĂ©ration de l'esclavage, sans laquelle le service de Dieu, signifiĂ© par les Dix Paroles du SinaĂŻ, resterait lettre morte. JĂ©sus n'est pas nĂ© en gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e », mais au sein d'un peuple, le peuple juif et ce peuple a une histoire, une histoire avec Dieu... Si un pèlerinage est une rencontre avec Dieu, elle ne peut faire l'Ă©conomie de l'histoire de ce peuple sans laquelle la vie de JĂ©sus est coupĂ©e Ă la racine !Et puisque notre foi chrĂ©tienne nous fait professer que Dieu s'est incarnĂ©, comment ne pas s'intĂ©resser au peuple de JĂ©sus vivant sur cette terre ? Depuis soixante-deux ans, deux peuples frères s'affrontent en habitant pas et ne pouvant comprendre le lien viscĂ©ral qui unit tout juif Ă la Terre de ses ancĂŞtres, nous devons nous garder de juger les Ă©vĂ©nements dramatiques qui s'y dĂ©roulent, dĂ©sinformĂ©s que nous sommes souvent par des mĂ©dias en quĂŞte de sensationnel. Quoi qu'il en soit, nous sommes marquĂ©s par la situation politique telle que nous la connaissons. Pourtant, dès que nous sommes lĂ -bas, force nous est de reconnaĂ®tre que cette situation n'est pas celle que nous envisagions de loin. On peut rencontrer des Palestiniens, on peut rencontrer des IsraĂ©liens, bien sĂ»r Ă condition de l'avoir prĂ©vu comme ailleurs, les uns et les autres ont leurs occupations ils n'attendent pas le pèlerin !Rencontrer les habitants est important Ă plusieurs titres. Toute rencontre fait avancer dans la connaissance. On peut par exemple assister Ă un office dans une synagogue JĂ©sus s'y rendait le shabbat Mt 13, 53. La rencontre permet souvent de voir chanceler les prĂ©juÂgĂ©s... Les uns et les autres sont des ĂŞtres humains avec leurs soucis, leurs craintes, leurs amours, leurs dĂ©fauts et leur grandeur, leur instinct de violence et leur aspiration Ă la paix. Puisque nous profesÂsons l'incarnation de notre Dieu, il nous faut aller Ă la rencontre de l'humanitĂ© qui, aujourd'hui, vit sur cette terre de souffrance les IsraĂ©liens comme les Palestiniens nous montreront un visage Ă la fois moins repoussant et moins pur que nous ne le pensions de JĂ©sus, la rencontre de Dieu, pour les chrĂ©tiens, passe par des hommes. Le pèlerinage en Terre sainte se doit d'ĂŞtre une rencontre avec les hommes, tous les hommes qui y habitent, et pas seulement une visite de lieux dont on sait que, pour la plupart, ils ne peuvent ĂŞtre authentiques. Il est vrai que, malgrĂ© cette incertitude historique, le message dĂ©livrĂ© sur les lieux » frappe davantage les esprits et, par lĂ , pĂ©nètre plus profondĂ©ment dans les la rencontre avec Dieu est la finalitĂ© de la vie de tout homme, le pèlerinage est un temps fort qui redonne souffle, Ă©lan et joie Ă celui qui est fatiguĂ©... Le pèlerinage est aussi lumière sur la la majoritĂ© des chrĂ©tiens, cette rencontre de Dieu se prĂ©pare dans la rencontre avec les hommes.
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