Casque/ GenouillÚre Matériel de secours Métiers Détails Type: Matraque télescopique Utilisation: Défense, sécurité, maintien de l'ordre Avantages: Finition en Cerakote noirLe manche est recou Afficher tous les détails Nouveau + INFINITY T40 AIRWEIGHT VECTOR GRIP - Matraque télescopique ASP. Détails Type: Matraque télescopique Utilisation: Défense,
Par avec AFPPubliĂ© le 20/01/2021 Ă  10h43 Des policiers d'un nouveau genre vont s'inviter dans les manifestations pour apaiser les tensions en isntaurant un dialogue permanent avec les organisateurs D'ici quelques semaines, des policiers d'un nouveau genre vont s'inviter dans les manifestations. Sans bouclier, ni casque ou LBD mais avec un simple brassard siglĂ© "Liaison et information" et une dĂ©licate mission apaiser les tensions par un dialogue permanent avec les organisateurs. "Un nouveau mĂ©tier de la police"Toulouse, Marseille, Mulhouse,... Venus de toute la France, une quarantaine de policiers ont suivi cette semaine Ă  Paris la toute nouvelle formation des futures "Ă©quipes de liaison et d'information" ELI dont la premiĂšre apparition dans les cortĂšges est prĂ©vue dĂšs mars. DerriĂšre cet acronyme se cache l'une des mesures annoncĂ©es dans le nouveau schĂ©ma national du maintien de l'ordre SNMO , prĂ©sentĂ© en septembre par le ministre de l'IntĂ©rieur GĂ©rald Darmanin. InitiĂ©e par son prĂ©dĂ©cesseur Christophe Castaner, cette rĂ©flexion se prĂ©sente comme une rĂ©ponse aux polĂ©miques Ă  rĂ©pĂ©tition sur la gestion controversĂ©e par les forces de l'ordre des manifestations , trĂšs rĂ©guliĂšrement Ă©maillĂ©es de heurts ces derniĂšres annĂ©es avec plusieurs personnes gravement blessĂ©es par des tirs de LBD et de grenades."C'est un nouveau mĂ©tier de la police", rĂ©sume Bertrand Chamoulaud, conseiller doctrine du directeur gĂ©nĂ©ral de la police nationale. "Depuis une dizaine d'annĂ©es, on constate une permĂ©abilitĂ© des manifestations au phĂ©nomĂšne des violences urbaines, il faut donc nous adapter", prĂ©cise Philippe Lutz, directeur central du recrutement et de la formation de la police nationale. ConcrĂštement, des Ă©quipes de deux ou trois policiers, identifiĂ©s par un brassard bleu ciel, auront pour mission exclusive de rester en contact permanent avec les organisateurs des manifestations, rencontrĂ©s en amont lors de rĂ©unions prĂ©paratoires. L'objectif est d'utiliser ces "points de contact" pour informer le reste du cortĂšge des actions de la police, comme l'imminence d'une charge, en lien avec le directeur des opĂ©rations du maintien de l' les policiers devront faire remonter les informations recueillies auprĂšs de leurs interlocuteurs sur le terrain, comme la modification d'un itinĂ©raire, l'arrĂȘt du cortĂšge pour des prises de parole publiques ou la prĂ©sence de fauteurs de troubles. "Quand on utilise les lacrymogĂšnes sur les casseurs, les manifestants ne le comprennent pas toujours et cette incomprĂ©hension crĂ©e des tensions inutiles avec des gens pacifiques qui finissent par venir au soutien des casseurs parce que nous n'avons pas su expliquer", souligne Bertrand Chamoulaud."Messagers"Ce dispositif saura-t-il composer avec la nouvelle typologie des manifestations, sans leader ni organisateur vĂ©ritablement dĂ©signĂ©, dans le sillage des "gilets jaunes"? "MĂȘme dans les mouvements plus spontanĂ©s, comme les Ă©tudiants, les lycĂ©ens, il y a de fait des meneurs. Charge Ă  nous de trouver ceux les plus Ă  mĂȘme d'ĂȘtre des porte-parole", pointe encore ce dernier."Avant, avec les manifestations de la CGT ou de FO, il y avait leurs services d'ordre et un balisage, ça se passait trĂšs bien. Aujourd'hui, elles ne sont parfois pas autorisĂ©es et c'est beaucoup plus compliquĂ© car les manifestants sont dĂ©terminĂ©s Ă  en dĂ©coudre", concĂšde Bruno, brigadier-chef Ă  Toulouse, participant Ă  la formation. Les policiers de ces unitĂ©s pourront conserver leur arme de service, un gilet pare-balles, leur bĂąton tĂ©lescopique et des bombes lacrymogĂšnes, mais seront en civil et non en tenue de maintien de l'ordre. Seul leur brassard les distinguera des policiers infiltrĂ©s dans la foule, chargĂ©s d'identifier et d'interpeller les casseurs.

Filmerla police contrarie le maintien de l’ordre. DiffusĂ© en 2019, le film Les MisĂ©rables de Ladj Ly s’inspire d’évĂ©nements advenus en 2015, annĂ©e oĂč la multiplication des attentats terroristes pousse le gouvernement français Ă  Ă©dicter l’état d’urgence, qui confĂšre des pouvoirs Ă©tendus Ă  la police.

Arrestation Ă©meutiers dans un coron. Mes prĂ©cĂ©dents articles prĂ©sentaient l'historique plutĂŽt court du maintien de l'ordre en France, les raisons internes comme externes Ă  son Ă©volution, la doctrine mise en place dans la plupart des pays europĂ©ens ignorĂ©e en France, et enfin le SchĂ©ma National de Maintien de l'Ordre SNMO de GĂ©rald Darmanin. J'ai largement illustrĂ© mon propos des rĂ©actions des syndicats de police police nationale qui considĂšre les manifestants comme leurs ennemis. Par ailleurs, sauf dans un rare cas – soit le syndicat de police VIGI – il n'existe aucune analyse sĂ©rieuse de la doctrine de maintien de l'ordre dĂ©finit par Darmanin Ă©manant de la police nationale. J'ai trouvĂ© un avis plus construit et plus argumentĂ© – je souhaite que vous m'applaudissez ! - dans une publication de la Gendarmerie Nationale. Il s'agit d'un numĂ©ro spĂ©cial datant de Juin 2020 que je vous met en fichier. AprĂšs plusieurs articles de prĂ©sentation historique, la question tombe comment sortir du discrĂ©dit ? » dans le dossier "Doctrine" signĂ© par le gĂ©nĂ©ral d’armĂ©e 2S Jean-RĂ©gis VĂ©chambre, prĂ©cise que ses propos n’engagent pas l’institution Ă  laquelle il a appartenu, en l’occurrence la gendarmerie, ni les travaux du schĂ©ma national du maintien de l’ordre auxquels il a participĂ© ». Face aux images de violences policiĂšres qu'il n'appelle pas comme cela, mais souligne un usage de la force disproportionnĂ©, il prĂ©cise Les sociologues voient leurs thĂšses confortĂ©es. Les violences policiĂšres provoquent la violence des manifestants, les mĂ©thodes fabriquent des ennemis. Comme Jean-Luc MĂ©lenchon le dĂ©clarait le 25 septembre 2019, les policiers seraient-ils devenus des barbares ? Ils dĂ©plorent enfin que la France n’ait pas adoptĂ©e la doctrine KFCD » » Il conteste, bien Ă©videment, l'expression de violences policiĂšres » qui autorisent, selon lui, un retournement de situation, soit la violence des manifestants contre les forces de l'ordre. Il Ă©voque une manipulation permettant d'accepter des actes illĂ©gaux comme les ZAD zones Ă  dĂ©fendre alors qu'il s'agit de zones occupĂ©es illĂ©galement des ZOI?. On ne fera pas d'un gĂ©nĂ©ral une Antigone. Il remet en cause les vidĂ©os de violences policiĂšres, virales », au mĂȘme titre que les street mĂ©dic » et regrette que du cĂŽtĂ© des forces de l'ordre, l'usage des vidĂ©os soit guĂšre possible. On apprĂ©ciera le raccourci. Comme je l'explique dans ma note en fin de cette article des vidĂ©os Ă©manant des pouvoirs publics existent dĂ©jĂ . La question n'est pas qui ou comment sont produites les images, mais la confiance en l'Etat et les forces de l'ordre dans le traitement de ces images. Quant aux street medic, qui sont prĂ©sentĂ©s par notre gĂ©nĂ©ral comme apolitiques ou radicaux » j'ignorais qu'ĂȘtre apolitique Ă©tait jugĂ© dangereux, ils soignent aussi les forces de l'ordre. Le cas le plus cĂ©lĂšbre est un policier qui a fait une crise cardiaque lors d'une manifestation en mars 2019 qui a Ă©tĂ© secouru par une street medic. Si ce gĂ©nĂ©ral d'armĂ©e est dĂ©rangĂ© par la prĂ©sence de street medic, bĂ©nĂ©voles, y voyant des images faisant croire Ă  une scĂšne de guerre, il n'est pas choquĂ© par l'absence de structures officielles permettant de prodiguer les premiers soins aux blessĂ©s. La question de la visibilitĂ© des forces de l'ordre, lors des manifestations, a toujours Ă©tĂ© au cƓur des organisations des manifestations lorsqu'il existait des services d'ordre privĂ©s. Le dĂ©bat n'est pas inintĂ©ressant en soi. Cependant, ces derniĂšres annĂ©es, ce n'est pas juste une visibilitĂ© de policiers Ă  des carrefours qui est mis en cause. Il s'agit de s'interroger sur le nombre de policiers par rapport au nombre de manifestants, selon les chiffres du ministĂšre de l'IntĂ©rieur. En se basant sur ces donnĂ©es, on compte 2 policiers pour 5 manifestants Ă  1 policier pour 1 manifestant. Au point que cette prĂ©sence de policiers tient plus d'une contre-manifestation organisĂ©e par le gouvernement qu'Ă  un maintien de l'ordre. Afin de sortir du piĂšge sĂ©mantique », ce gĂ©nĂ©ral propose de modifier le vocabulaire utilisĂ© dans le cadre du maintien de l'ordre. Il s’agirait d’abord de passer du concept de maintien de l’ordre / rĂ©tablissement de l’ordre » Ă  celui de protection de la paix et de l’expression publique ». Ce concept donne le vrai sens Ă  la mission qui est de faciliter et protĂ©ger l’expression publique et l’environnement. » Et de continuer Il ouvre Ă  un dialogue continu, en amont,pendant et en aval avec les manifestants, dans le cadre d’un accompagnement. Il le rend compatible avec la complexitĂ© des situations ou phĂ©nomĂšnes manifestations classiques de rue ou de lieux ou imbriquĂ©es avec des contestations violentes, violences urbaines dans les zones contestĂ©es Ă  l’occasion de rĂ©unions ou de rassemblements, phĂ©nomĂšnes durables de contestation de la dĂ©mocratie. Il permet une approche globale renseignement, police administrative, police judiciaire, communication
, inscrite dans la durĂ©e, avec un commandement intĂ©grĂ©. Il accentue le contrĂŽle sur le comportement des forces de l’ordre. Enfin, il peut redorer la notion plus vaste d’ordre public qui pĂątit de l’image nĂ©gative du MO.» Et bien je suis tout Ă  fait d'accord. C'est le K » de connaissance 
 je veux dire de Knowledge ». La question de fond n'est pas vraiment comment est perçu les forces de l'ordre par les manifestants, mĂȘme les plus radicaux – mais par le gouvernement. Les forces de l'ordre sont devenu le principal outil du gouvernement pour faire taire une contestation sociale alors qu'elles devraient ĂȘtre au service des citoyens et, Ă  ce titre, se devant leur faciliter leurs contestations sociales. Dis-je. Neutre, la force publique ne s’inscrit pas dans une logique de confrontation, qu’elle cherche Ă  tout prix Ă  prĂ©venir, dont elle ne saurait ĂȘtre Ă  l’origine et qui, lorsqu’elle se produit, doit ĂȘtre apaisĂ©e. » dit-il. Enfin pour amĂ©liorer la perception des forces de l'ordre, il s'agirait aussi de faire une rĂ©vision sĂ©mantique. Les sĂ©mantiques tactiques et techniques ont la mĂȘme importance. La notion de nasse est dramatique. Celle d’encerclement le serait tout autant. DĂ©nommer les nouvelles brigades moto brigades de rĂ©pression de l’action violente » constitue un contre-sens grave ; le seul outil de rĂ©pression en possession des forces de sĂ©curitĂ© est la contravention, les crimes et dĂ©lits relevant de la justice. L’emploi de la force lĂ©gitime n’est pas un outil de rĂ©pression. C’est toute la diffĂ©rence stratĂ©gique entre une matraque et un bĂąton de protection. » explique-t-il. Je souhaite souligner que si les manifestants radicaux jouent de la sĂ©mantique, les choix des appellations des brigades ne sont pas choisies par manque d'imagination. En mettant en place des Brigades de rĂ©pression des actions violentes motorisĂ©es BRAV-M, c'est bien parce que le rĂŽle jouĂ© et souhaitĂ© par le gouvernement et, en particulier, par le prĂ©fet Didier Lallement, est bien la rĂ©pression » de manifestations. Il s'agit aussi d'instituer la peur parmi les manifestants. Cette brigade ne sĂ©curise pas, ne contrĂŽle pas, ou encore mĂȘme n'a rien Ă  voir avec du maintien de l'ordre, mais rĂ©prime - devant par lĂ  "juge" et bras armĂ© du gouvernement. Si les BRAV-M sont une initiative du PrĂ©fet Didier Lallement, GĂ©rard Darmanin souhaite lancer une "Force d'Appui Rapide" FAR composĂ© de CRS "volontaires" et en fonction de certains critĂšres physiques, suivant le modĂšle des BRAV. L'Ă©quipement sera composĂ© de vĂ©hicules 4X4 pouvant franchir des barricades et derriĂšre les barricades, il y a des gens, non?, des casques plus lĂ©gers pour le combat et des Ă©quipements ignifugĂ©s pour aller au feu ... Cela donne tout de l'idĂ©e que ce fait Darmanin du "maintien de l'ordre". " Pour mieux se protĂ©ger, les forces de police se sont robocopisĂ©es ». Cette tenue, faute de modularitĂ©, interdit gradualitĂ© et rĂ©versibilitĂ©. À l’opposĂ© des leçons que le colonel Vicaire s’était attachĂ© Ă  donner, en chemisette bleue et kĂ©pi, sur le pont de Verbania au Kosovo. Il n’hĂ©sitait pas Ă  dire que ROBOCOP est un modĂšle agressif et provocateur donc amplificateur de dĂ©sordre. Il avait raison » Dans le dĂ©veloppement incontournable du dialogue continu avec les manifestants et l’environnement, celui-ci exige en outre la crĂ©ation d’unitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, allant de la prĂ©paration de la manifestation Ă  l’accompagnement de sa dispersion, tant au contact que par le truchement d’outils numĂ©riques de dialogue et des rĂ©seaux sociaux. » Il reformule ainsi l'idĂ©e gĂ©nĂ©rale de proximitĂ© sinon d'identification avec les manifestants. Les mĂ©diateurs allemands sont en civil. Le SNMO considĂšre, comme allant de soi, le paquetage classique des forces de l'ordre. L’attaque de provocation par ces groupes [note de la Maçonne les Black bloc] emporte la rĂ©plique alors que, pour pacifier, la violence appelant la violence, il est impĂ©ratif de toujours tenter d’éviter au maximum l’emploi de la force. Ce que la gendarmerie sait depuis 1840 Il faut la plus grande modĂ©ration, mĂȘme la longanimitĂ© ; les menaces de faire usage des armes, les actions brutales faites avec les chevaux pour Ă©craser, les simulacres de charges, sont tous moyens faibles et dangereux qui ne font en rĂ©sultat qu’irriter les masses ou les encourager. » De May d’Aulnay, 1840, 31 » Ainsi depuis 1840, la Gendarmerie Nationale, sans avoir besoin de sociologues et de psychologues gauchistes », comprenaient la psychologie des foules. Au moins sait-on que l'actuel ministre de l'IntĂ©rieur GĂ©rald Darmanin, comme le prĂ©cĂ©dent Christophe Castaner, ainsi que le prĂ©fet Didier Lallement, ne sont pas Ă  la hauteur d'un instructeur de gendarmerie de 1840. Je cite ce passage juste pour le plaisir . Mon allergie notoire Ă  l'uniforme m'interdit de faire un commentaire sur la question sous peine de passer sous cortisone. Sans renoncer aux protections, cette tenue doit se montrer plus rĂ©versible, notamment par une surveste aux couleurs classiques masquant tous les Ă©quipements et impliquer, pour la gendarmerie, des gendarmes en tenue de service courant. Le noir des tenues ne devrait-il pas ĂȘtre laissĂ© aux blacks blocs et aux Ninja ? » Jean-RĂ©gis VĂ©chambre continue ainsi , L’emploi des gaz, s’ils ne tuent ni ne blessent, montre aujourd’hui son impuissance dans les situations d’imbrication. Il est sans effet sur les contestataires Ă©quipĂ©s et, comme la tenue, est devenu amplificateur de dĂ©sordre, il gĂšne la manƓuvre et l’identification des casseurs par les nuages qu’il provoque. Sans renoncer Ă  cette capacitĂ©, il est impĂ©ratif d’en limiter l’emploi au profit des fourgons pompes qui permettent l’individualisation, l’isolement et favorisent l’interpellation. Leur redĂ©ploiement en gendarmerie est indispensable. La question des moyens d’éclairage, inexistants aujourd’hui, comme celle de la dĂ©multiplication des capacitĂ©s de barriĂ©rages et d’amĂ©nagement du terrain se pose Ă©galement avec acuitĂ©. » La diffĂ©renciation serait rendue impossible par l'emploi des gaz lacrymogĂšne. Ce que je veux bien croire ayant, moi mĂȘme visionner, durant plusieurs heures de nombreuses vidĂ©os de plus ou moins bonnes qualitĂ©s. Le gĂ©nĂ©ral Jean-RĂ©gis VĂ©chambre continue par des considĂ©rations sur la prise des vidĂ©os les camĂ©ras piĂ©tons » sont insuffisantes, il faut du personnel formĂ© Ă  la prise d'image – jour et nuit – qui pourront traiter des images de plusieurs provenances hĂ©licoptĂšres, drones, vidĂ©o protection, tĂ©lĂ©vision, rĂ©seaux sociaux 
 Ces capacitĂ©s permettraient de prĂ©venir les critiques du dĂ©fenseur des droits Ă  l’encontre de la judiciarisation du MO, au travers des communiquĂ©s sur le nombre d’interpellations. Ce qui compte en effet, n’est pas le nombre d’interpellĂ©s mais la capacitĂ© de la force publique Ă  prĂ©senter Ă  la justice, dans le temps le plus proche de l’action, les seuls auteurs identifiĂ©s d’infractions pĂ©nales. » explique-t-il. Or, le nombre d'interpellĂ©s lors d'une manifestation est, surtout, un outil de communication pour le gouvernement. Aujourd'hui, ce n'est pas uniquement le dĂ©fenseur des droits qui souligne l'importance de ces arrestations arbitraires mais bon nombre de mĂ©dias et de journalistes qui font le suivi judiciaire de ces interpellĂ©s. Lors d'une premiĂšre lecture, j'avais trouvĂ© ce texte et le raisonnement inachevĂ© comme si cet imminent auteur se retenait d'aller jusqu'au bout de sa pensĂ©e. En deuxiĂšme lecture, j'ai Ă©tĂ© stupĂ©faite par, non pas la qualitĂ© du raisonnement – bien que l'on pourrait l'ĂȘtre au vu des lectures que je vous ai prĂ©sentĂ© sous la forme de tracts – mais parce que, finalement, il explique la mĂȘme chose que moi. Certes, il nous prĂ©sente aussi quelques prĂ©cisions purement gendarmesques. Mais tout le monde ne peut pas faire de la Maçonne » ! L'auteur de ce texte est le gĂ©nĂ©ral d’armĂ©e 2S Jean-RĂ©gis VĂ©chambre, qui fut ancien inspecteur gĂ©nĂ©ral des armĂ©es-gendarmerie, - jusque lĂ  ne me demandez pas ce que cela signifie mais je sais avoir quelques spĂ©cialistes parmi mon lectorat – Il a Ă©tĂ© associĂ© comme expert aux travaux sur le schĂ©ma national du maintien de l’ordre, c'est-Ă -dire le SNMO que je vous ai prĂ©sentĂ© dans un prĂ©cĂ©dent article. Il est, par ailleurs, membre du Haut conseil du livre blanc sur la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure. Il prĂ©side la sociĂ©tĂ© nationale de l’histoire et du patrimoine de la gendarmerie – SociĂ©tĂ© des amis du musĂ©e de la gendarmerie. Quant Ă  l'usage du LBD, on peut lire dans un article signĂ© par Bertrand Pauvert, maĂźtre de confĂ©rences HDR en droit public Ă  l’UniversitĂ© de Haute-Alsace – c'est-Ă -dire un universitaire, ceci Il faut toutefois rappeler que les moyens de dispersion, type AFI, privilĂ©giĂ©s par les unitĂ©s spĂ©cialisĂ©es sont les grenades et non le LBD. Ce dernier ne doit pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un moyen de dispersion mais comme un moyen de faire cesser les comportements dangereux et d’interpeller. Si un comportement n’est pas dangereux, il n’y pas de raison d’employer le LBD pour interpeller, du moins pas en situation de MO, du fait du principe de proportionnalitĂ© et de nĂ©cessitĂ©. DĂšs lors, les polĂ©miques nĂ©es du grand nombre de blessĂ©s lors des manifestations et du recours exagĂ©rĂ© aux LBD rĂ©vĂšlent surtout le problĂšme de la participation au MO/RO d’unitĂ©s non formĂ©es Ă  ces missions bien particuliĂšres. La question n’est donc pas celle de la nĂ©cessitĂ© de recourir aux AFI dans la gestion des manifestations mais bien celle de l’aptitude Ă  les utiliser. » Ce passage souhaitant rappeler un usage normal du LBD veut renvoyer aussi la faute Ă  des policiers non-formĂ©s. Or, comme les procĂšs n'auront jamais lieu, on ne connaĂźtra pas le niveau de formation des auteurs de ces blessures dans la plupart des cas. Toutefois, je doute fort qu'elle soit toujours du fait d'un manque de formation du personnel. Comme il le signale lui-mĂȘme, l'usage des LBD est remis en cause depuis 2013. Le LBD n'est pas une arme de maintien de l'ordre. Le LBD ne disperse pas, il abat. L'utiliser dans ce cadre est vouloir abattre des manifestants. Il s'agit d'une arme d'interpellation, remplaçant d'ailleurs l'arme Ă  feu traditionnelle, dans un face Ă  face » entre un individu dangereux ou plusieurs et les forces de l'ordre. L'usage du LBD dans une foule consiste prosaĂŻquement Ă  tirer au hasard et donc blesser au hasard des manifestants qu'ils soient dangereux ou non. Or, actuellement, pour la totalitĂ© des manifestations, les LBD sont utilisĂ©es au petit bonheur la malchance en tant que arme de dispersion sans que les manifestants reprĂ©sentent un quelconque danger et sans que les forces de l'ordre n'interpellent d'ailleurs celles et ceux qui ont Ă©tĂ© touchĂ©s – et l'ont Ă©tĂ© sans trop de dommages corporels montrant ainsi que les manifestants touchĂ©s ne sont pas dangereux et donc amenĂ©s Ă  ĂȘtre interpellĂ©s. Les LBD ne sont pas utilisĂ©s uniquement dans lors des manifestations protestataires d'ailleurs. Lors de la fĂȘte de la musique en 2019 Ă  Nantes, il y a eut des charges policiĂšres, nassage, gazage et tirs de LBD. Cela sur un public de jeunes, certainement avinĂ©s. 14 personnes sont tombĂ©es Ă  l'eau et on dĂ©nombre un mort Steve. Le SNMO de Darmanin ne prĂ©voit pas la suppression des LBD en maintien de l'ordre. Il prĂ©voit le mĂȘme usage, avec une camĂ©ra piĂ©ton en sus et un superviseur qui existe dĂ©jĂ  sous une autre forme. Les consignes d'utilisation sont d'ailleurs les mĂȘmes. Un article pouvant faire office d'un souhait de connaĂźtre les manifestants est, quant Ă  lui, signĂ© par CĂ©dric Michel traitant de l'ultra-gauche ». Ainsi, explique-t-il Sous l’angle historique et symbolique, la subversion violente puise sa source dans la tradition insurrectionnelle idĂ©ologique française, remontant Ă  la rĂ©volution de 1789. En 1871, la Commune de Paris, malgrĂ© un triste bilan estimĂ© selon les sources de 13 000 Ă  25 000 morts, tient Ă©galement la part belle dans l’imaginaire collectif de l’ultra-gauche radicale. » En rĂ©alitĂ©, la Commune fut bien un mouvement d'une gauche radicale appelĂ©e aujourd'hui ultra-gauche » et qui Ă©tait appelĂ© anarchiste ». Il ne s'agit pas, Ă  ce titre, d'un fantasme. Je ne crois pas que ce valeureux gendarme aurait aimĂ© dĂ©jeuner avec une Louise Michel, condamnĂ©e au bagne, ou encore moins avec une Madeleine Pelletier lire mon article sur cette grande dame ici. S'il y a un article sur l'ultra-gauche », il n'existe pas son pendant sur l'ultra-droite » et les mouvements nĂ©o-nazis et racistes du type gĂ©nĂ©rations identitaires ». Ces derniers ne se contentent pas – malheureusement – de libĂ©rer des poulets ou de squatter un champ. Trois gendarmes on Ă©tĂ© tuĂ©s par un survivaliste, sur-armĂ©. MichaĂ«l DI MEO Colonel de gendarmerie, dans son article ayant pour sujet les outils du maintien de l'ordre, explique Le maintien Ă  distance de l’adversaire est l’un des grands principes du maintien de l’ordre Ă  la française mĂȘme si le contact est parfois incontournable. La Gendarmerie dispose de barriĂšres rĂ©tractables associĂ©es Ă  un camion tactique qui une fois dĂ©ployĂ©es, instaurent un Ă©cran protecteur entre la foule et les forces de l’ordre. » Si la gradation de la force est un concept parfaitement maĂźtrisĂ© pour la gendarmerie, celui de la dĂ©sescalade reste embryonnaire. La dissociation des Ă©lĂ©ments perturbateurs du reste de la foule et la lĂ©gitimation de l’action des forces de l’ordre exigent un effort de communication Ă  l’adresse des manifestants durant la phase de conduite de la manoeuvre. Cette communication tactique » doit s’appuyer sur des Ă©quipes de terrain formĂ©es au dialogue et Ă  la mise en Ɠuvre de nouveaux outils de diffusion de messages tels que des vĂ©hicules sonorisĂ©s et Ă©quipĂ©s de panneaux LED, des portevoix hyper-puissants et un systĂšme de transmission de SMS Ă  destination de tous les mobiles prĂ©sents sur une aire gĂ©ographique dĂ©terminĂ©e. Le chantier n’est pour le moment qu’à l’état de rĂ©flexion. » PrivĂ©s de moyens matĂ©riels, humains, de formations, du fait d'un dĂ©sintĂ©rĂȘt durant de nombreuses annĂ©es de la part des politiques et de leurs pseudo-conseillers, les manifestations de ces derniĂšres annĂ©es les Gilets Jaunes sont souvent citĂ©s ont, semble-t-il, permis que les forces de l'ordre, dont la Gendarmerie, bĂ©nĂ©ficient d'un regain d'intĂ©rĂȘt du cĂŽtĂ© des politiques. Je vais poser la question qui fĂąche. A la lecture de cette revue, pourquoi les principaux principes prĂ©sentĂ©s n'ont pas Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rĂ©s au lieu de la sorte de purĂ©e sĂ©curitaire dĂ©crite dans le SNMO ? La suite dans un prochain et dernier article. Note Les vidĂ©os des forces de l'ordre existent dĂ©jĂ  les drones ont Ă©tĂ© utilisĂ©s alors qu'interdits par le Conseil d'Etat encore lors de la manifestation du 12 dĂ©cembre 2020, les parcours des manifestations qui se dĂ©cident avec les prĂ©fectures sont jalonnĂ©s de vidĂ©os fixes. Personne ne conteste l'usage de camĂ©ras piĂ©tons » par les forces de l'ordre Ă  part plusieurs gouvernements qui les promettent sans jamais vraiment les fournir. Ainsi, la prise d'image par les forces de l'ordre n'est pas, en soi, un problĂšme dans une certaine limite de la lĂ©galitĂ© dont les drones, par exemple. Ce qui inquiĂšte, par contre, les français est la manipulation des images par les forces de l'ordre, l'IGPN, la prĂ©fecture de police, et de maniĂšre gĂ©nĂ©rale l'Etat. C'est une histoire de confiance entre les citoyens et l'Etat. L'affaire Michel Zecler montre une rĂ©alitĂ© bien sordide. AprĂšs avoir tabassĂ© sans motif Michel Zecler, appelĂ© d'autres policiers Ă  la rescousse, envoyĂ© une grenade Ă  l'intĂ©rieur d'un local privĂ© ce qui est interdit, continuĂ© Ă  tabasser le mĂȘme Michel Zecler sous les yeux de toute une population de policiers, soit tout un commissariat, arrĂȘtĂ© des jeunes, les tabassant au passage, prĂ©sents dans les locaux, cela sans motif non plus, les policiers ont fait de fausses dĂ©clarations dans leur procĂšs verbaux d'intervention. Cela le plus naturellement du monde. Ce ne sont pas ces policiers qui passent devant les tribunaux, mais Michel Zecler accusĂ© par ces mĂȘmes policiers. Ils ignoraient qu'ils avaient Ă©tĂ© filmĂ©s par une vidĂ©o situĂ©e dans le local de Michel Zecler. Sans cette vidĂ©o, cet homme aurait Ă©tĂ©, trĂšs certainement, condamnĂ©. D'ailleurs, il ne faut pas chercher trĂšs loin dans le temps pour comprendre que la manipulation des vidĂ©os par le pouvoir public est, dĂ©jĂ , une rĂ©alitĂ©. L'ElysĂ©e – un des plus proches conseillers du PrĂ©sident de la RĂ©publique Emmanuel Macron – avait diffusĂ© deux vidĂ©os trompeuses, sur les rĂ©seaux sociaux et sur un compte anonyme, afin de disculper Benalla. Il a fait un montage en utilisant une vidĂ©o obtenue illĂ©galement et en utilisant une vidĂ©o qui n'avait rien Ă  voir avec les faits montrant un jeune homme courir avec une chaise aprĂšs les forces de l'ordre – Un montage mensonger, donc, diffusĂ© par l'ElysĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux en utilisant un compte anonyme. Dernier exemple, une vidĂ©o-surveillance montre plusieurs personnes arrĂȘtĂ© par trois vĂ©hicules et un homme tirĂ© Ă  travers la vitre du conducteur. Ces hommes qui arrĂȘtent un vĂ©hicule et tirent avec une arme Ă  feu sont des policiers qui non seulement ne se signalent pas, pas de gyrophares, pas de brassards, mais aussi ne font aucune sommation avant de tirer deux fois. Ceux, ainsi, agressĂ©s sont accusĂ©s du vol d'un sac Ă  main !. Il s'avĂ©rera trĂšs vite qu'il s'agit simplement de jeunes qui souhaitaient faire un tour en ville et qu'ils n'ont rien Ă  voir avec ce vol. La vidĂ©o-surveillance existe et, grĂące Ă  elle, le comportement violent et dĂ©lictueux de ces policiers ne fait aucun doute. Le jeune conducteur Paul a Ă©tĂ©, par la suite tabassĂ© et arrĂȘtĂ© luxation d'une Ă©paule alors qu'il Ă©tait dĂ©jĂ  traumatisĂ© par les deux tirs du policier. Il a Ă©tĂ© accusĂ© de violences sur les forces de l'ordre par arme Ă  destination. Pris au piĂšge par plusieurs vĂ©hicules qu'il n'a pas identifiĂ© comme des vĂ©hicules de police, il a fait une marche arriĂšre sans voir qu'un autre vĂ©hicule, aussi non identifiĂ©; lui bouclait le passage. Il a fallu une annĂ©e Ă  la dĂ©fense de Paul pour obtenir les images de cette vidĂ©o-surveillance et autant de temps pour obtenir la relaxe du jeune conducteur. Les policiers ne sont pas suspendus, malgrĂ© la vidĂ©o surveillance et une enquĂȘte de l'IGPN. A l'Ă©poque, le jour des faits soit le 30 avril 2019, le Point faisait un compte-rendu de cette interpellation musclĂ©e faisant du conducteur et des passagers des criminels en puissance reprenant le rĂ©cit des policiers, faite bien que l'existence de cette vidĂ©o-surveillance Ă©tait connue Les voleurs, au volant d'un Duster, ont rapidement Ă©tĂ© repĂ©rĂ©s par les forces de l'ordre. Plusieurs brigades anti-criminalitĂ© ont alors convergĂ© vers le lieu du dĂ©lit. PiĂ©gĂ©, le conducteur a, selon une source policiĂšre, tentĂ© une marche arriĂšre pour se dĂ©gager sans prĂ©caution pour les gardiens de la paix qui se trouvaient sur sa route. Il a percutĂ© un vĂ©hicule de police. » La prĂ©somption d'innocence n'est pas vraiment leur truc. En novembre 2020, la prĂ©fecture de police, couvrant les faits, avait dĂ©clarĂ© Ă  MĂ©diapart que "le parquet a conclu Ă  la lĂ©gitime dĂ©fense". Ce qui Ă©tait, Ă  l'Ă©poque, complĂštement mensonger. Quelques jours plus tard, la mĂȘme prĂ©fecture de police expliquait Ă  MĂ©diapart " La prĂ©fecture de police nous a recontactĂ©s le 28 novembre, jour des Marches pour les libertĂ©s, lĂ©gitimant cette fois l’absence de suspension des policiers par la complexitĂ© juridique de cette affaire"" Le policier, qui a tirĂ© deux fois sur des jeunes qui n'avaient rien fait, cela sans sommation et sans s'identifier, n'est pas suspendu et se promĂšne un flingue Ă  la ceinture prĂȘt Ă  tirer sur tout ce qui bouge. L'absence de vidĂ©o-surveillance arrange les pouvoirs publics, qui sautent Ă  chaque occasion pour planquer ou mentir lorsque l'une d'entre elle ne corrobore pas leurs rĂ©cits. LĂ , c'est tout un systĂšme qui s'entraĂźne Ă  couvrir des bavures et des violences de policiers. LĂ  encore, ce sont les français qui sont trahis. Note 2 Si la Commune est un fantasme, il se chante. Voici un ancien article sur les chansons de la Commune dont une de Louise Michel. Voici ma contribution personnelle au MusĂ©e de la Gendarmerie et qui n'est pas la cĂ©lĂšbre chanson Ă  laquelle vous pensez toutes et tous.

Cecasque est un casque de MROP ("Maintien et Rétablissement de l'Ordre Public"On doit dire maintenant "Gestion Négociée de l'Espace Public" ! (Authentique!!!) Fabriqué par une firme américaine, ce type de casque était utilisé dans les années 80 - 90. En fait, il est de conception trÚs proche d'un casque de moto !
On ne peut pas parler de police sans évoquer l'équipement d'aujourd'hui." Les fonctionnaires de Police ont à leur disposition un nombre important d'équipements tonfa matraque d'intervention, grenade et lance-grenade, flash ball, menottes, gilet pare-balles, aérosol de défense gaz incapacitant et lacrymogÚne, tazer pistolet à impulsions électriques ..." habilitation à posseder pour pouvoir l'utiliser Le taser ayant une habilitation spéciale pour son utilisation Il sagit du pistolet mitrailleur Le tout récent gillet par balle de la police Le sig Sauer SP2022 Le flashball il faut également une habilitation pour l'utiliser. En général cette arme est reservée à la BAC. Ensuite il me semble qu'ils ont une "gazeuse" c'est à dire du lacrymogÚne. Bien sûre ils ont sur eux les différents étuis pour l'arme et pour les balles, ainsi qu'une lampe la tenue la voici Il y a sûrement d'autres choses qui viennent compléter cet equipement selon les services, les brigades CRS, canine, BAC... etc.
Descriptiondu produit Casque police maintien de l'ordre datant des années 1960. Marquage "PETIT COLIN 1962". Toutes les jugulaires sont présentes et en trÚs bon état. Nom de son ancien propriétaire à l'intérieur. Insigne police sur le casque en trÚs bon état, belle patine. VisÚre de protection sans la bande élastique (caoutchou
INFO BFMTV - Parmi 35 propositions pour amĂ©liorer l'encadrement des manifestations, la commission d'enquĂȘte sur le maintien de l'ordre prĂ©conise d'interdire l'usage du l'abandon du trĂšs contestĂ© LBD? La commission d'enquĂȘte de l'AssemblĂ©e nationale sur le maintien de l'ordre, qui a dĂ©butĂ© ses travaux en septembre dernier, doit dĂ©voiler ce lundi 35 propositions pour amĂ©liorer la maniĂšre dont les policiers encadrent les elles ressort une proposition emblĂ©matique, l'interdiction du lanceur de balles de dĂ©fense, le LBD, sauf en cas d'Ă©meutes ou de danger grave, a appris BFMTV. Il s'agit d'Ă©viter de blesser gravement les manifestants mais aussi de provoquer une dĂ©sescalade de la violence."C'est Ă©pidermique, on Ă©vite de crĂ©er une sensation de violence, qui n'existe pas, parce qu'on voit une arme. Il n'y aura plus cette image d'agents de police en cordon avec leur casque, leur protection et le LBD complĂ©mentaire. Cela permettra d'envoyer un message de paix entre les forces de l'ordre et le manifestant", explique Ă  BFMTV Ludovic Mendes, dĂ©putĂ© LaREM de Moselle et membre de la dĂ©putĂ©s proposent alors de gĂ©nĂ©raliser les canons Ă  eau dans toutes les manifestations de dissolution de l'IGPNParmi les 35 propositions, la commission prĂ©conise Ă©galement de dĂ©signer un juge d'instruction automatiquement en cas de violences policiĂšres et de dĂ©payser les enquĂȘtes pour ne pas que la police locale investigue sur ses propres rapport des dĂ©putĂ©s plaide aussi pour que le maintien de l'ordre revienne exclusivement aux unitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, soit les CRS et les gendarmes certains membres regrettent que les propositions soient encore trop tiĂšdes. Au lieu de dissoudre l'IGPN, la police des polices, les dĂ©putĂ©s proposent qu'elle ne soit plus rattachĂ©e Ă  la police nationale mais au ministĂšre de l'IntĂ©rieur pour garantir plus d'indĂ©pendance.
CasqueMaintien de l'Ordre MO12C ACS. RĂ©fĂ©rence d'origine : MO12C. Casque Maintien de l'Ordre performant destinĂ© Ă  la protection des gendarmes et des policiers lors des missions oĂč ils sont exposĂ©s aux risques de coups ou de lancement de projectiles. Ce casque assure une protection de derniĂšre gĂ©nĂ©ration pour la tĂȘte et la nuque dans L’utilisation de la force dans le maintien de l’ordre de la part des pouvoirs publics est rĂ©gie par un cadre juridique prĂ©cis. Tout d’abord le maintien de l’ordre public peut se dĂ©finir comme L’ensemble des opĂ©rations de police administrative et judiciaire mises en Ɠuvre par des forces de sĂ©curitĂ© Ă  l’occasion d’actions organisĂ©es ou spontanĂ©es, hostiles ou bienveillantes, violentes ou pacifiques, Ă  caractĂšre revendicatif ou festif, se dĂ©roulant sur la voie publique ou dans des lieux publics ». ConcrĂštement, cette action peut se comprendre comme Une opĂ©ration de service d’ordre public consistant Ă  mobiliser un nombre plus ou moins important d’agents pour accompagner et encadrer des actions collectives sur la voie publique ou dans des lieux publics » dans lesquelles les forces de polices peuvent rĂ©pondre afin de rĂ©tablir l’ordre public notamment par l’usage d’armes qu’ils ont Ă  leur disposition. Historiquement la doctrine du maintien de l’ordre dans les villes a peu Ă  peu Ă©voluĂ©e depuis le dĂ©but du XXĂšme siĂšcle. En effet, quelques annĂ©es avant la premiĂšre guerre mondiale, l’action de George Clemenceau avec les brigades du Tigre » la police française s’est vue dotĂ©e de moyens matĂ©riels et humains importants permettant une action efficace sur le terrain. Jusqu’en mai 1968 la stratĂ©gie de la police a Ă©tĂ©Ì de rĂ©primer avec autoritĂ©Ì les manifestations à tel point que des blessĂ©s et des morts ont Ă©tĂ©Ì à dĂ©plorer comme ce fut le cas lors de la manifestation du 6 fĂ©vrier 1934, place de la Concorde Ă  Paris. Mai 1968 a marquĂ© une Ă©volution dans la stratĂ©gie du maintien de l’ordre de la part de la police française. DĂ©sormais nous sommes plus dans la gestion que dans la rĂ©pression se traduisant par une volontĂ© d’éviter les confrontations entre manifestants et policiers. Depuis ce tournant, nous remarquons de vives rĂ©actions politiques et/ou associatives lorsqu'une manifestation tourne mal, notamment lorsque l’on dĂ©plore des morts ou des blessĂ©s. Cela a Ă©tĂ© le cas en dĂ©cembre 1986 avec la mort de Malik Oussekine aprĂšs plusieurs semaines de contestations Ă©tudiantes contre le projet de rĂ©forme universitaire Devaquet. Aujourd’hui le mouvement des Gilets Jaunes » semble marquer un nouveau tournant dans l’utilisation de la force dans le maintien de l’ordre public. I – La lĂ©gislation sur l’usage des armes par les forces de l’ordre. Une loi entrĂ©e en vigueur le 2 mars 2017 intitulĂ©e L’usage des armes par les forces de l’ordre » prĂ©vue par l’article L435-1 du Code de la SĂ©curitĂ© IntĂ©rieure, permet l’unification des rĂšgles applicables Ă  l’usage lĂ©gitime des armes par les forces de l’ordre. En effet, avant cette loi l’usage des armes par les forces de police et de Gendarmerie Ă©tait rĂ©gi par diffĂ©rents codes. Le code pĂ©nal pour le premier citĂ© et le code de la dĂ©fense pour la Gendarmerie. Cette loi permet donc l’unification des armes dans un mĂȘme code celui de la SĂ©curitĂ© IntĂ©rieure. Les agents de la Police Nationale et les militaires de la Gendarmerie nationale peuvent faire usage de leurs armes en cas d’absolue nĂ©cessitĂ© et de maniĂšre strictement proportionnĂ©e ». Dans l’objectif du maintien de l’ordre la Police et la Gendarmerie Nationale peuvent utiliser leurs armes selon le point 1 de l’article prĂ©citĂ©. Lorsque des atteintes Ă  la vie ou Ă  l’intĂ©gritĂ© physique sont portĂ©es contre eux ou contre autrui ou lorsque des personnes armĂ©es menaces leur vie ou leur intĂ©gritĂ© physique ou celle d’autrui ». Il est possible de comprendre au travers de cet article, que pour empĂȘcher une Ă©ventuelle tentative de meurtre les reprĂ©sentants de l’ordre doivent apprĂ©cier eux-mĂȘmes aux vues des informations dont ils disposent Ă  faire usage de leurs armes en justifiant d’un but proportionnĂ© Ă  la situation. En conclusion de cet article il est mis en avant que l’usage des armes doit toujours ĂȘtre strictement encadrĂ©. Cela pouvant se justifier par la crainte d’éventuelles dĂ©rives. Le but premier du port des armes par les forces de l’ordre est dissuasif et qu’ainsi l’usage de ses armes ne doit ĂȘtre utilisĂ© qu’en cas d’absolue nĂ©cessitĂ© face Ă  un danger imminent. II – La graduation de l’emploi des armes lors de manifestation. Les Ă©vĂ©nements rĂ©cents du mouvement des Gilets Jaunes ont permis de constater que l’utilisation de la force dans le maintien de l’ordre public par les armes crĂ©e des controverses. Il faut noter que depuis une circulaire du 8 novembre 2012 de la Direction de la Police Nationale adressĂ©e aux directeurs zonaux de CRS, aux commandants de compagnies et aux directeurs des centres de formation est mis en avant un impĂ©ratif de proportionnalitĂ© qui devra cesser une fois les agresseurs dispersĂ©s. La note de cette circulaire expose quatre phases permettant une graduation de l’emploi de la force l’emploi de la force au sens strict ensuite et le plus frĂ©quemment avec des moyens intermĂ©diaires par exemple bombes lacrymogĂšnes et lanceurs d’eaux. Ensuite le recours aux forces armĂ©es avec l’emploi d’armes de force intermĂ©diaire grenades de dĂ©sencerclement. Pour terminer, la force armĂ©e avec lanceur de balles et dans certains cas extrĂȘmes l’usage d’armes de riposte armes Ă  feu. Par les moyens prĂ©citĂ©s, il est possible de faire le lien avec les manifestations des Gilets Jaunes ou mĂȘme plus rĂ©cemment encore avec la manifestation des pompiers. Il est donc possible d’attester que l’utilisation des grenades lacrymogĂšnes et de lanceurs d’eaux utilisĂ©s sur des pompiers manifestants créée une certaine dĂ©sapprobation de l’opinion publique. Le maintien de l’ordre Ă©tant trĂšs difficile Ă  mettre en Ɠuvre durant la crise des Gilets Jaunes, l’Etat, a dĂ» dĂ©ployer des moyens matĂ©riels et humains considĂ©rables. Il a ainsi Ă©tĂ© contraint d’utiliser des vĂ©hicules blindĂ©s Ă  roue de la Gendarmerie dits VBRG » permettant de protĂ©ger des tirs d’armes lĂ©gĂšres d’infanterie. Preuve une nouvelle fois que l’utilisation de la force est difficile, ces vĂ©hicules sont utilisĂ©s de maniĂšre exceptionnelle par les forces de l’ordre, suscitant de nombreuses rĂ©actions suite Ă  leur premiĂšre utilisation au mois de dĂ©cembre 2018 Ă  Paris. NĂ©anmoins, l’emploi d’armes par les forces de l’ordres lors des manifestations peut entraĂźner des dommages matĂ©riels et corporels. Par exemple avec l’emploi des lanceurs de balles entraĂźnant diverses blessures aux manifestants pouvant aller du simple hĂ©matome Ă  des cas d’éborgnements. En revanche en comparant les manifestations actuelles avec celles ayant eu lieu dans l’histoire il est possible de constater une baisse des violences. La baisse du nombre de morts et de blessĂ©s lors de contestations publiques va dans ce sens. Cela Ă©tant dĂ» Ă  un recours moins frĂ©quent et plus encadrĂ© d’armes lĂ©tales par les forces de l’ordre. Aujardias Blandin Manon ; JustafrĂ© Ludovic ; Raynal Gauthier ; BaquĂ© Jean-Baptiste ; Fabbro Antonin. Sitographie DĂ©finition maintien de l’ordre L’unification des rĂšgles du port d’armes Article l435-1 Graduation des moyens de recours aux armes VBRG Pour ĂȘtre informĂ© des derniers articles, inscrivez vous PoliceNationale. Les Compagnies d’Interventions, CI, sont des unitĂ©s propres Ă  la ville de Paris et sont gĂ©rĂ©es par la DOPC, direction l’ordre public et de la circulation de la PrĂ©fecture de paris. Il y a en tout 7 compagnies pour 110 policiers par compagnie en moyenne. Il existe une huitiĂšme compagnie qui n’intervient que de nuit.
Dans une vidĂ©o qui a notamment circulĂ© sur TikTok, des CRS retirent leur casque sous les applaudissements de manifestants lors d’un rassemblement anti-passe sanitaire Ă  Nice, le 31 juillet. Beaucoup ont prĂ©sentĂ© ce geste comme un signe de ralliement aux manifestants, mais les policiers ont en rĂ©alitĂ© simplement agi sur ordre de leur hiĂ©rarchie, alors que la manifestation touchait Ă  sa fin. Un CRS dĂ©taille Ă  la rĂ©daction des Observateurs la procĂ©dure dans ce type de cas. Sur cette vidĂ©o vue plus de 2,5 millions de fois sur TikTok, des CRS retirent leur casque, sous les applaudissements d’une dizaine de manifestants postĂ©s prĂšs de barriĂšres en mĂ©tal dont deux femmes Ă  genoux, les mains derriĂšre la tĂȘte. Le tout avec une musique dramatique, rendant inaudible la scĂšne, et un filtre rose. “Nice, le 31 juillet on n’a pas lĂąchĂ© ils les ont enlevĂ©s”, indique le texte sur la vidĂ©o, qui porte Ă©galement le hashtag “la police avec nous”. L’extrait a Ă©galement circulĂ© sur Twitter dans une vidĂ©o de plusieurs sĂ©quences montrant les secondes prĂ©cĂ©dant le moment oĂč les CRS enlĂšvent leur casque. La situation semble alors tendue la manifestante qui filme interpelle les CRS qui ne rĂ©agissent pas et leur demande, rejoints par d’autres manifestants, “enlevez vos casques”. Selon cette publication, “ils [les CRS, NDLR] n'ont pas reçu l'ordre de le faire, ils l'ont fait Ă  la demande des manifestants!” conclut l’auteur du tweet partagĂ© plus de 1 800 fois. Que montre cette vidĂ©o ?La scĂšne se dĂ©roule bien le 31 juillet, en fin de manifestation contre le passe sanitaire qui a rassemblĂ© prĂšs de 6 500 personnes Ă  Nice, comme l’a confirmĂ© aux Observateurs de France 24 la prĂ©fecture d’Alpes-Maritimes. Plus prĂ©cisĂ©ment, sur le cĂŽtĂ© droit de la façade de l’hĂŽtel de ville, qu’on peut retrouver ici sur Google Street View. Mais les CRS en poste n’ont pas montrĂ© le signe de solidaritĂ© que certains croient identifier dans la vidĂ©o. La prĂ©fecture des Alpes-Maritimes explique qu’ils l’ont fait Ă  la suite d’un ordre de leur hiĂ©rarchie, en fin de manifestation “La scĂšne en question a Ă©tĂ© filmĂ©e aprĂšs que la majoritĂ© des manifestants aient repris leur dĂ©ambulation et que la situation sur place ait Ă©tĂ© a alors Ă©tĂ© donnĂ© par la hiĂ©rarchie de retirer les casques et Ă©quipements individuels de maintien de l'ordre, qui n'Ă©taient plus nĂ©cessaires pour poursuivre leur mission de sĂ©curisation.”“Si un CRS met ou retire son casque, c’est toujours sur ordre”Une version Ă©galement appuyĂ©e par Johann Cavallero, dĂ©lĂ©guĂ© national CRS du syndicat Alliance, qui explique qu’un tel geste ne peut se faire que sur ordre, sous peine de sanction administrative “C’est comme ça dans toutes les manifestations si un CRS met ou retire son casque, c’est toujours sur ordre. Cela peut venir soit de l’autoritĂ© civile, soit du commandant d’unitĂ©, qui prennent la dĂ©cision en Ă©valuant la situation ici, c’était par exemple la fin de la manifestation, il est donc logique qu’il y ait un ordre de retrait de casque.”La vidĂ©o TikTok donnait en fait dĂ©jĂ  une indication Ă  la 10e seconde, on voit une femme en tenue de policier avec une Ă©charpe tricolore. Un accessoire rĂ©servĂ© Ă  certains Ă©lus
 et aux commissaires de police. “Quand un commissaire porte l’écharpe tricolore, c’est qu’il est habilitĂ© Ă  faire des sommations, en tant que reprĂ©sentant du prĂ©fet et donc de l’autoritĂ© civile”, dĂ©taille Johann cette vidĂ©o, les CRS enlĂšvent donc leurs casques en prĂ©sence d’un membre de leur hiĂ©rarchie capable de donner un tel ordre. Juste avant que les CRS ne s’exĂ©cutent, on distingue Ă©galement une voix fĂ©minine dire “enlevez vos casques”. Impossible de l’affirmer avec certitude, mais cette voix pourrait trĂšs probablement ĂȘtre celle de la commissaire qui a pu donc ĂȘtre confondue avec la voix d’une manifestante. Ce n’est pas la premiĂšre fois que des publications sur les rĂ©seaux sociaux prĂ©tendent que les manifestants en France sont soutenus par les forces de l'ordre, images Ă  l’appui. Fin juillet, une vidĂ©o circulant principalement en anglais prĂ©tendait montrer des policiers ayant rejoint les manifestants Ă  Paris, alors qu’ils encadraient simplement les vous souhaitez nous demander de vĂ©rifier une photo ou une vidĂ©o, n’hĂ©sitez pas Ă  nous contacter via le compte Twitter InfoIntoxF24.
CasquesMoto « Police ». ACS, un des leaders français du casque moto depuis plus de 30 ans dans le marché du 2 roues. Les casques moto sont utilisés par certaines administrations françaises (Armée, La Poste, Polices Municipales) et
Les organisations syndicales ont critiquĂ© plusieurs fois le comportement de la police depuis le dĂ©but des manifestations contre le projet de loi Travail. Comment la politique de maintien de l’ordre a-t-elle Ă©voluĂ© en France ? Quels droits les policiers ont-ils ? Qu’est-ce qui limite leur capacitĂ© d’intervention ?À quand remonte la crĂ©ation des CRS ?Les compagnies rĂ©publicaines de sĂ©curitĂ© CRS sont créées en 1944, sur demande du gĂ©nĂ©ral de Gaulle. Elles remplacent les Groupes mobiles de rĂ©serve GMR mis en place sous le rĂ©gime de Vichy. Les CRS sont des unitĂ©s non militaires intĂ©grĂ©es Ă  la police nationale. Outre le maintien de l’ordre dans les manifestations, elles interviennent lors des grands Ă©vĂ©nements, dans le cadre de la sĂ©curitĂ© routiĂšre, pour la surveillance des plages et des opĂ©rations de sauvetage en montagne voir le documentaire de 1997 CRS, les combattants de l’ordre » qui suit la formation d’apprentis CRS.Sont-ils les seuls Ă  assurer le maintien de l’ordre ?Aujourd’hui, cette mission est Ă©galement confiĂ©e aux Compagnies d’intervention, reconnaissables Ă  leur casque bleu foncĂ© les CRS ont des bandes jaunes. Ces unitĂ©s créées en 2003 mĂšnent notamment des opĂ©rations dans les quartiers sensibles. Elles sont Ă©galement appelĂ©es en renfort lors des grandes manifestations. Les gendarmes mobiles sont un autre corps spĂ©cialisĂ© chargĂ© du maintien de l’ordre. Ce sont des militaires et ils agissent sur ordre des ministĂšres de la DĂ©fense et de l’IntĂ©rieur. Les CRS sont une force davantage politique car ils dĂ©pendent des Mai-68 a-t-il poussĂ© Ă  repenser les Ă©quipements des CRS ?Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !Essayez gratuitement pendant 30 engagement ni carte dĂ©jĂ  un compte wq3bBTv.
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