Epreuve corrigĂ©e du BAC L 2012 de philosophie dissertation Toute croyance est-elle contraire Ă la raison ? Introduction Par dĂ©finition la croyance c'est avant tout l'attitude de l'esprit qui affirme quelque chose sans pouvoir en donner une preuve synonyme d'opinion. Mais, en consĂ©quence mais dans un champ plus spĂ©cifique c'est l'adhĂ©sion de l'esprit Ă des vĂ©ritĂ©s qui ne sont pas connues par la raison synonyme de foi. En ce sens la croyance semble s'opposer radicalement Ă la raison, entendue comme facultĂ© de calculer, de raisonner,c'est-Ă -dire de combiner des concepts et des jugements, de dĂ©duire des consĂ©quences et, en consĂ©quence, de bien juger, de distinguer le vrai du faux, le bien du mal. C'est pourquoi la science s'est construite avant tout contre la croyance et plus particuliĂšrement en s'Ă©mancipant des dogmes de la foi religieuse mais aussi de celles de l'opinion. Pour autant on peut se demander jusqu'oĂč va cette opposition et si la raison Ă©chappe totalement Ă la croyance. ProblĂ©matisation Peut-il y avoir des croyances rationnelles, ou la croyance est-elle toujours contraire Ă la raison ?Faut-il rĂ©duire la croyance religieuse Ă une opinion irrationnelle ? Ne peut-on pas penser une croyance rationnelle qui permettrait par exemple de concilier foi et science ? Les meilleurs professeurs de Philosophie disponibles4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !C'est parti L'Ă©mergence du discours rationnel passe par l'opposition Ă la croyance. Cf AllĂ©gorie de la caverne oĂč Platon montre que le monde de la croyance c'est d'abord le monde de l'opinion celui de l'expĂ©rience sensible premiĂšre oĂč nous croyons que le ciel est bleu, le soleil tourne autour de la Terre et que les espĂšces ont toujours existĂ© telles qu'elles sont. Et lâopinion est assimilĂ©e Ă une prison pour deux raison Sa relativitĂ©, son perpĂ©tuel devenir et sa multiplicitĂ© infinie dâobjets dont il semble impossible de sortir et dont on ne peut finalement rien dire. Finalement tout discours est de ce fait impossible. La croyance dans le sensible est liĂ©e au caractĂšre corporel de lâhomme. Ainsi lâhomme est conçu par Platon comme prisonnier de son corps, câest-Ă -dire de ses dĂ©sirs et de ses besoins Si lâhomme est incapable de trouver le vrai câest parce que son Ăąme, son intellect, est entravĂ© par la dictature du corps. La croyance implique des relations sociales d'autoritĂ© et de soumission. CÂfest ainsi que la validitĂ© de lÂfargumentation rationnelle est jugĂ©e sur des qualitĂ©s internes et non sur le statut de lÂforateur. La question de la vĂ©ritĂ© est donc toujours Ă©thique et politique parce quÂfelle engage ma personne et le rapport Ă autrui. Cette remarque nÂfest pas simplement thĂ©orique elle signifie que, concrĂštement, sans Ă©galitĂ© de droit, sans information libre et sans Ă©cole pour tous la vĂ©ritĂ© est nĂ©cessairement limitĂ©e. Historiquement procĂšs de GalilĂ©e est le symbole de cette relation conflictuelle entre raison et croyance dont les acteurs Ă©taient en lâoccurrence GalilĂ©e et le Saint-Office. Mais cette situation conflictuelle est dĂ©jĂ inscrite dans toute lâĆuvre de Platon oĂč plane la mort de Socrate, condamnĂ© injustement pour avoir osĂ© incarnĂ© la raison contre la croyance. Au contraire, le discours rationnel suppose une sociĂ©tĂ© dans laquelle les hommes puissent se confronter sur un pied dâĂ©galitĂ© et non sur le terrain de de la diffĂ©rence de statut ou de force. MĂȘme si les discours et les positions des interlocuteurs sont distincts le dĂ©bat lui-mĂȘme est fondĂ© sur les mĂȘme postulats. Câest-Ă -dire le savoir discursif et dĂ©montrable par opposition Ă toute forme dâirrationalitĂ© force, croyance ou magie. â âLâautre de la vĂ©ritĂ© nâest pas lâerreur, mais la violence, le refus de la vĂ©ritĂ©, du sens, de la cohĂ©renceâ Ăric Weil, logique de la philosophie. Ainsi chacun peut refaire par lui-mĂȘme le parcours du Cogito de Descartes. Vous cherchez un cours de philosophie en ligne ? II La raison elle-mĂȘme suppose une certaine forme de croyance Tout d'abord l'existence ne serait pas possible sans croyance. Croire quâil va pleuvoir alors que lâon voit des nuages arriver, ou parce que la mĂ©tĂ©o lâa annoncĂ© la veille, relĂšve du bon sens. Plus encore au fondement mĂȘme de notre rapport au rĂ©el il y a la croyance en l'existence du monde. Cf MĂ©ditations mĂ©taphysiques de Descartes Et comment est-ce que je pourrais nier que ces mains et ce corps-ci soient Ă moi ? si ce n'est peut-ĂȘtre que je me compare Ă ces insensĂ©s, de qui le cerveau est tellement troublĂ© et offusquĂ© par les noires vapeurs de la bile, qu'ils assurent constamment qu'ils sont des rois, lorsqu'ils sont trĂšs pauvres; qu'ils sont vĂȘtus d'or et de pourpre, lorsqu'ils sont tout nus ». OĂč trouver des cours de philosophie terminale s ? De plus la croyance n'est peutâĂȘtre que l'autre nom de la raison. Hume, TraitĂ© de la nature humaine La croyance ⊠consiste non dans la nature ni dans lâordre des idĂ©es, mais dans la maniĂšre dont nous les concevons et dont nous les sentons dans lâesprit. Je ne peux, je lâavoue, expliquer parfaitement ce sentiment, cette maniĂšre de concevoir. Nous pouvons employer des mots qui expriment quelque chose dâapprochant. Mais son vĂ©ritable nom, son nom propre, câest croyance. Ce terme, chacun le comprend dans la vie courante. En philosophie nous ne pouvons rien faire de plus que dâaffirmer que lâesprit sent quelque chose qui distingue les idĂ©es du jugement des fictions de lâimagination. Cela leur donne plus de force et dâinfluence, les fait apparaĂźtre de plus grande importance, et les constitue comme principes directeurs de toutes nos actions. » Vous cherchez un cours de philosophie ? Ici Hume dĂ©finit la croyance qui est la propension de lâesprit Ă affirmer ce quâil conçoit lorsque je sais que 2 et 2 font 4 je dois aussi y croire. Il ajoute que ce caractĂšre essentiel des croyances fait quâelles ont un lien essentiel avec nos actions . La croyance produit une effectivitĂ© du comportement que la raison seule ne pourrait pas produir Enfin au cĆur de tout savoir constituĂ© comme science il y a des croyances qui la fondent et sans lesquelles les sciences ne pueraient avancer. Tout chercheur ou enseignant en biologie n'a pas vĂ©rifiĂ© la thĂ©orie de l'Ă©volution qui constitue nĂ©anmoins le paradigme le cadre de pensĂ©e selon le concept dĂ©veloppĂ© par Thomas Kuhn de sa pensĂ©e. De mĂȘme chaque physicien accorde du crĂ©dit aux travaux de ses collĂšgues sans les avoir lui-mĂȘme vĂ©rifiĂ©. Transition Si le discours rationnel exige des preuves, des arguments et des dĂ©monstrations, il semble exclure tout ce qui est de l'ordre du prĂ©jugĂ©, du prĂ©supposĂ©, de l'opinion, de la foi, c'est-Ă -dire tout ce qui s'apparente Ă la croyance. On pourrait toutefois se demander si une croyance rationnelle n'est pas envisageable, et Ă quelles conditions. Vous verrez cela en cours de philosophie terminale. III Qu'est-ce qu'une croyance rationnelle ? Au fondement de toute rationalitĂ© il y a des principes que nous acceptons sans pouvoir les dĂ©montrer. Cf Pascal, PensĂ©es " Nous connaissons la vĂ©ritĂ©, non seulement par la raison, mais encore par le cĆur ; c'est de cette derniĂšre sorte que nous connaissons les premiers principes, et c'est en vain que le raisonnement, qui n'y a point de part, essaye des les combattre " Selon Kant, il faut distinguer l'opinion et la foi l'opinion porte sur un objet de savoir possible nous aurons un jour les moyens de savoir si d'autres planĂštes sont habitĂ©es celui qui est convaincu qu'il y a bien des Martiens Ă©met donc une opinion ; la foi, en revanche, porte sur des objets indĂ©montrables je ne pourrai jamais dĂ©montrer l'existence de Dieu ou l'immortalitĂ© de l'Ăąme. Et pourtant ; mĂȘme si aucune preuve de l'existence de Dieu n'est recevable, comme le montre trĂšs bien Kant dans le Critique de la raison pure, cette foi n'est pas incompatible, bien au contraire, avec la raison et plus particuliĂšrement l'action morale pour que le devoir ne soit pas absurde il faut supposer l'existence de Dieu. â religion dans les simples limites de la raison » qui n'est pas la religion des prĂȘtres pas de culte, pas de clergĂ©, ni mĂȘme de priĂšres, c'est une pure exigence de la raison pratique qui pose que Dieu existe, mĂȘme si la raison thĂ©orique ne pourra jamais le dĂ©montrer. largement toute existence suppose des croyances. Aucune action politique sans idĂ©ologie, conviction et idĂ©al. S'engager dans lâexistence câest croire en soi, en une certaine idĂ©e de son bonheur, du bien et du mal. S'engager par rapport Ă des amis, des amours c'est croire en l'autre. Tout cela sans incompatibilitĂ© avec la raison mais parce que c'est une exigence de la vie. Conclusion Comme l'affirme Pascal dans les PensĂ©es Le cĆur a ses raisons que la raison ne connaĂźt point » cela veut dire que la croyance ne sera jamais rĂ©ductible Ă la raison, ni la croyance rationalisable, parce que la croyance dĂ©passe la raison. Il ne faut pas faire de la croyance quelque chose de rationnel ; il ne faut pas non plus la transformer en certitude, parce qu'elle ne parviendra jamais Ă apporter les preuves de ce qu'elle avance. Le danger alors, ce n'est pas que la croyance dĂ©passe la raison le danger, c'est qu'elle oublie ce dĂ©passement, et qu'elle se prenne pour un savoir.
Compterendu de la recherche pour CROYANCE QUE TOUT OBJET A UNE AME. Lors de la rĂ©solution d'une grille de mots-flĂ©chĂ©s, la dĂ©finition CROYANCE QUE TOUT OBJET A UNE AME a Ă©tĂ© rencontrĂ©e. Qu'elles peuvent ĂȘtre les solutions possibles ? Un total de 21 rĂ©sultats a Ă©tĂ© affichĂ©. Les rĂ©ponses sont rĂ©parties de la façon suivante : RĂ©sumĂ© de LâĂme du monde » de FrĂ©dĂ©ric Lenoir En rĂ©unissant sept sages de cultures et de religions diffĂ©rentes, FrĂ©dĂ©ric Lenoir nous invite, dans ce roman, Ă nous questionner sur ce qui donne un rĂ©el sens Ă la vie, et grĂące aux sept clĂ©s de la sagesse, il nous aide Ă progresser pour vivre bien, en accord avec nous-mĂȘme et notre environnement. Par FrĂ©dĂ©ric Lenoir, 2012, 160 pages Chronique et rĂ©sumĂ© de LâĂme du monde » de FrĂ©dĂ©ric Lenoir PremiĂšre partie de LâĂme du monde » Au pied de la montagne blanche Le rĂ©cit de LâĂme du monde » de FrĂ©dĂ©ric Lenoir commence ainsi sept sages perçoivent un message au mĂȘme moment et dans divers endroits. Chacun est invitĂ©, parfois avec autoritĂ©, pour certains avec malice Ă se rendre dans un monastĂšre bouddhique du Tibet. â Partir Le vieux rabbin Salomon ou Schlomo Le rabbin Salomon entend une voix lui souffler Va Ă Toulanka ». Son appartenance au courant libĂ©ral du journalisme lâa amenĂ© Ă quitter New York pour aller vivre Ă JĂ©rusalem avec sa famille. LâidĂ©e de se rendre au Tibet Ă lâĂąge de 82 ans est pour le moins saugrenue et donc fort intĂ©ressante ! Ansya la chamane En Mongolie, Ansya nâarrive pas Ă trouver le sommeil et sort de sa yourte pour contempler le ciel Ă©toilĂ©. Cette nuit-lĂ , une vision lui apparaĂźt. Ne sachant pas comment interprĂ©ter cet esprit lumineux, elle en parle Ă sa vieille tante chamane qui lui avoue avoir vu en rĂȘve quâelle devait partir dĂšs lâaube pour un temple Ă la frontiĂšre de la Chine et de lâInde. Le pĂšre Pedro Le pĂšre Pedro est originaire de Salvador de Bahia au BrĂ©sil et vit dans lâĂtat amĂ©ricain de lâOregon depuis 25 ans. Ce moine catholique a quittĂ© un monastĂšre trappiste pour un modeste ermitage pour y pratiquer la priĂšre perpĂ©tuelle. CâĂ©tait sans compter sur une petite fille venue le visiter dans son sommeil. Croyant au caractĂšre magique des rĂȘves, il accepte, lui aussi de se rendre en Chine pour rĂ©pondre Ă cet appel intriguant. Ma Ananda la femme hindoue Dans le nord de lâInde, Ma Ananda, une femme hindoue a Ă©tĂ© reconnue dĂ©livrĂ©e vivante » dĂšs son enfance. Ce statut lui confĂšre le droit de sâĂ©lever au rang de grande sainte. Ma Ananda enseigne la bonne parole dans son modeste ashram. Elle part brutalement au petit matin, sans dire Ă ses disciples ni oĂč elle se rend, ni pour combien de temps. MaĂźtre Kong le vieux sage chinois PrĂšs de Shanghai, MaĂźtre Kong est un vieux sage chinois en charge dâun petit temple taoĂŻste. Vivant trĂšs modestement avec sa femme, il enseigne Ă ses disciples les fondements de la sagesse chinoise. Cela ne lui empĂȘche pas de se tourner vers la modernitĂ© et dâattraper le virus de la technologie. Câest par le biais de son GPS quâil prend connaissance de la destination oĂč il doit se rendre. Cheik Yossuf le musulman Au NigĂ©ria, Cheik Yossuf est le fondateur dâune confrĂ©rie musulmane soufie. Le musulman est trĂšs surpris de voir apparaĂźtre des lettres lumineuses sur le livre quâil est en train de lire. Il peut y lire Toulanka avant que le vent souffle les pages de son Coran vers la premiĂšre sourate. Cheik Yossuf nâest pas trĂšs enjouĂ© de laisser sa femme qui vient dâaccoucher, mais lâappel est trop fort. Il prend Ă©galement la route vers le monastĂšre. Gabrielle la philosophe Gabrielle habite Ă Amsterdam. Cette femme brillante enseigne la philosophie grecque, avec une approche laĂŻque tournĂ©e vers le bien-ĂȘtre personnel. Un jour, en regardant un documentaire sur le monastĂšre de Toulanka, elle est parcourue de frissons inexplicables. Elle cherche alors un moyen de faire garder sa jeune fille Natina, sans succĂšs. Nâayant pas dâautre solution, Gabrielle se dit quâil doit sĂ»rement en ĂȘtre ainsi et accepte que sa fille lâaccompagne au Tibet. â Le monastĂšre Moins dâune semaine aprĂšs cet appel Ă©trange, Rabbi Schlomo, la chamane Ansya, le pĂšre Pedro, Ma Ananda, MaĂźtre Kong, Cheik Youssuf, Gabrielle et sa fille Natina se retrouvent dans lâunique hĂŽtel de la bourgade. Ils font connaissance en Ă©changeant en anglais. Tous sâaperçoivent trĂšs vite quâils sont lĂ pour la mĂȘme chose. Cependant, la raison rĂ©elle leur Ă©chappe. Lorsque Lama DorjĂ©, un vieux lama tibĂ©tain les rejoint, il leur demande de les suivre jusquâau monastĂšre. Face aux sages qui sâinterrogent quant Ă la raison de cette expĂ©dition, Lama DorjĂ© esquisse un petit sourire. Ce dernier a rĂȘvĂ© quâil devait venir chercher 4 hommes, 3 femmes et une jeune fille blonde au village. Mise Ă part quâil sâagit de 7 sages Ă©trangers, il ne sait rien dâautre sur sa mission. â Tenzin Il leur faut 3 jours de marche Ă pied pour atteindre enfin le temple de Toulanka. La difficultĂ© de lâascension est compensĂ©e par la beautĂ© grandiose des paysages. Dans le temple, une vingtaine de moines vivent autour dâun jeune lama de 12 ans Tenzin Pema RinpochĂ©. Tenzin est la rĂ©incarnation de Lama Tokden RinpochĂ©, prĂ©cĂ©dent chef des lieux et grand maĂźtre spirituel. Avant de mourir, Lama Tokden avait demandĂ© quâon forme son successeur dans une double culture tibĂ©taine et occidentale. » Lama Tokden RinpochĂ© avait, avant de mourir, dĂ©signĂ© Lama DorjĂ© pour se charger de trouver la personne de sa future rĂ©incarnation. La rencontre entre Lama DorjĂ© et Tenzin Pema RinponchĂ© a lieu lorsque le petit Tenzin nâa que deux ans, mais elle est Ă©vidente pour chacun dâentre eux. La famille de Tenzin accepte de laisser lâenfant aux bons soins des moines. On fit appel Ă un moine ayant vĂ©cu au Canada pour lui apprendre lâanglais. Selon les vĆux de son prĂ©dĂ©cesseur, il nâest pas ordonnĂ© moine, de maniĂšre Ă ce quâil puisse choisir entre une vie monastique ou laĂŻque Ă sa majoritĂ©. Tenzin Pema RinpochĂ© fait preuve dâune maturitĂ© Ă©tonnante et remercie tous ces sages dâĂȘtre venus. Il constate quâil a Ă faire Ă huit reprĂ©sentants des principaux courants spirituels du monde. Il inclut Ă©videmment la personne de Lama DorjĂ© dans sa liste. Je suis heureux quâune jeune fille aux cheveux de soleil et aux yeux du ciel vous accompagne. » Le jeune garçon sâadresse ensuite Ă la jeune Natina pour lui dire quâelle doit ĂȘtre dâune grande sagesse pour faire partie de cette rĂ©union. Le pĂšre Pedro prend la parole pour le remercier de son accueil. Il lui demande de leur en dire plus sur la raison de ce voyage commun. Devant ses compagnons mĂ©dusĂ©s, le jeune lama lui rĂ©pond que, lui, nâa pas entendu de voix et nâa pas eu de vision non plus. Cheik Youssuf est le plus impatient. Serait-il possible de donner des nouvelles Ă leurs familles ? Lama DorjĂ© lâinforme que le temple ne dispose ni de tĂ©lĂ©phone, ni dâInternet. Leur crainte sâestompe quand MaĂźtre Kong leur avoue avoir emmenĂ© son ordinateur et son tĂ©lĂ©phone satellitaire. Les problĂšmes de communications sont dĂ©jĂ oubliĂ©s. â Une source, un Ă©lĂ©phant et une montagne Tous se cĂŽtoient dans la bonne humeur et Ă©changent autour de leurs courants spirituels. Ils sâĂ©tonnent quâil existe autant de points communs dans leurs spiritualitĂ©s, malgrĂ© des divergences thĂ©oriques bien ancrĂ©es. Ma Ananda remarque que leurs langages sont diffĂ©rents, mais que les expĂ©riences spirituelles de chacun sont trĂšs proches. Elle est rejointe par le pĂšre Pedro qui exprime sa propre impression nous sommes tous en quĂȘte de la sagesse Ă©ternelle ». Rabbi Schlomo ajoute quâils sont Ă©galement tous en-dehors de tout dogmatisme. Vous connaissez la parabole de lâĂ©lĂ©phant ? » Le Cheik Youssuf raconte alors Ă ceux qui lâignorent ce quâest la parabole de lâĂ©lĂ©phant. Cette histoire est la suivante Un jour, un roi rĂ©unit des aveugles de naissance nâayant jamais touchĂ© vu un Ă©lĂ©phant. Il leur demande dâexplorer lâanimal avec leurs mains. Chacun sâattarde alors sur lâune des parties de son corps. Et au final, tous ont une interprĂ©tation trĂšs diffĂ©rente de ce quâils ont perçu. Lâun y voit une liane, un autre, un arbre, un troisiĂšme qui a touchĂ© lâoreille reconnaĂźt une feuille de bananier. Chacun accusant lâautre de mauvaise foi, le roi doit intervenir. Rabbi Schlomo ajoute que lâĂ©lĂ©phant a une composition unique. Ce sont donc bien les perceptions limitĂ©es de chacun qui en faussent lâapprĂ©ciation. Avant la naissance du monde, Dieu emplissait tout lâespace » Rabbi Schlomo explique ensuite aux autres sages la thĂ©orie de Tsimtsoum » portĂ©e par la tradition kabbalistique. Elle reprĂ©sente la dissimulation de la LumiĂšre divine selon laquelle chaque ĂȘtre bĂ©nĂ©ficie dâune partie de cette clartĂ©. Ainsi, aucun ne peut affirmer possĂ©der la totalitĂ© de la RĂ©vĂ©lation. Ils tombent dâaccord sur le fait que chacun a besoin des autres pour mieux apprĂ©hender la LumiĂšre divine. Ma Ananda apporte sa pierre Ă lâĂ©difice en utilisant une mĂ©taphore environnante. Elle dĂ©clare que chaque montagne est diffĂ©rente. Le plus important nâest pas la montagne gravie, mais le chemin parcouru. Il en est de mĂȘme pour la vie spirituelle, qui se nourrit par le foisonnement de ses chemins. â Ămois amoureux Au fil des jours, chacun prend progressivement ses quartiers pour se recueillir. Seuls les deux plus jeunes continuent Ă se dĂ©couvrir. La noirceur de la chevelure de Tenzin contraste avec la lumiĂšre irradiant du physique de Natina. Chacun est fascinĂ© par la profondeur des connaissances de lâautre. La spiritualitĂ© tibĂ©taine rencontre la culture Ă©clectique Occidentale doublĂ©e de la culture du web. Tous deux prennent lâhabitude de faire de longues promenades autour du monastĂšre. Tenzin est de plus en plus troublĂ© par la jeune fille, et au dĂ©tour dâune course joyeuse, main dans la main, il se sent trĂšs Ă©mu. Alors que la jeune NĂ©erlandaise lui touche la poitrine, elle sent son cĆur battre la chamade. Tu es peut-ĂȘtre amoureux mon garçon ! » Le garçon entre alors dans un silence gĂȘnĂ© jusquâau soir, puis finit par se confier au Lama DorjĂ©. Avec un petit sourire malicieux, ce dernier lui rĂ©pond quâil est peut-ĂȘtre en train de tomber amoureux. Il lui conseille de prendre un peu de distance, car il le trouve jeune. De plus, cet engouement nâest pas forcĂ©ment compatible avec sa destinĂ©e. Pourtant, ce serait un excellent exercice de mĂ©ditation sur la transformation de ses Ă©motions. Ainsi, lâidĂ©e serait dâarriver Ă transformer cet amour en sentiment noble, au lieu de le subir. De son cĂŽtĂ©, la jeune fille ouvre son cĆur Ă sa mĂšre. Gabrielle lui conseille dâĂȘtre plus rĂ©servĂ©e face au jeune homme qui nâa pas lâhabitude de cĂŽtoyer des jeunes filles. Les jours suivants, Tenzin et Natina continuent dâĂ©changer en sâĂ©merveillant de leurs diffĂ©rences. Une profonde affection naĂźt entre eux. Ils sâimaginent dĂ©jĂ en train de correspondre une fois que Natina sera rentrĂ©e chez elle. Nous ne prions pas ensemble, mais nous sommes ensemble dans la priĂšre. » Si les autres sages se rencontrent peu, ils admettent ĂȘtre ensemble dans la priĂšre. Cela prend la forme dâune mĂ©ditation silencieuse aprĂšs le repas du soir. Au fil des jours, ce moment devient de plus en plus important, tout en devenant pesant. Cela fait dĂ©jĂ 17 jours quâils ont respectivement quittĂ© les leurs. Au rĂ©veil, chacun cherche un signe dans le regard de ses congĂ©nĂšres, pour y trouver une intuition nocturne. Gabrielle, qui ne veut pas faire rater la rentrĂ©e scolaire Ă sa fille, dĂ©cide de prendre les devants. Quand elle annonce avoir dĂ©cidĂ© de partir le lendemain, les autres manifestent leur intention de faire de mĂȘme. â Songes Le petit-dĂ©jeuner du lendemain est marquĂ© par plusieurs impressions Ă©tonnantes. Tout le monde a fait le mĂȘme rĂȘve celui que leur lieu de culte, dâenseignement ou de rĂ©sidence Ă©tait dĂ©vastĂ©. Pour le pĂšre Pedro, câest incroyable que tous y aient songĂ© au cours de la mĂȘme nuit. Tous sont intimement persuadĂ©s que ce message est destinĂ© Ă les faire rester. Ătait-ce un message annonçant une catastrophe qui pourrait faire disparaĂźtre lâhumanitĂ© ? Pour le pĂšre Pedro, il sâagit plus dâun changement radical qui va sâopĂ©rer au cĆur des religions. Il voit Ă©merger une nouvelle Ăšre coupĂ©e de ces racines mĂ©taphysiques. Gabrielle fait la remarque que cette tendance Ă©tait dĂ©jĂ en marche dans le monde moderne avec lâoubli de son passĂ© religieux. Pourtant, dâautres sont dâaccord pour noter que des retours Ă la religion sont aussi visibles. Alors, de quoi sâagissait-il ? Et si nous avions Ă©tĂ© rĂ©unis pour Ă©laborer ensemble un enseignement ? » Cheik Youssuf se questionne Ă voix haute. Devant la mine dubitative des autres, Ma Ananda vient Ă son secours. Elle affirme Ă son tour quâelle pressent quâils sont lĂ pour dĂ©passer leurs diffĂ©rences et tenter de formuler ensemble les fondements universels de la sagesse. Les huit protagonistes sâaccordent alors sur deux orientations Ă prendre en compte Quoi dire ? Sur quel support ? Certains, comme Rabbi Schlomo voit bien ce texte sur du papier, dâautres lâimaginent plus sur du bois ou de la pierre. Mais ces rĂ©flexions sont balayĂ©es par dâautres questionnements. Comment Ă©laborer des lois spirituelles sans risquer dây mĂȘler la petite comprĂ©hension de la sagesse propre Ă chacun ? Ansya a alors une intuition. Elle demande aux deux jeunes gens sâils ont Ă©galement fait ce rĂȘve ? Et vous ? Avez-vous fait un rĂȘve ? » Alors que Natina commence Ă Ă©voquer son rĂȘve, Tenzin poursuit de le raconter. Ils ont tous deux fait le mĂȘme songe. Celui dâune riviĂšre minuscule irriguĂ©e par 8 riviĂšres, qui devient un grand fleuve. Son eau remplit alors un dĂ©sert oĂč des plantes se mettent Ă pousser. Tous prennent alors conscience que la meilleure façon dâenseigner ces rĂšgles de la spiritualitĂ© est lâoralitĂ©. Les deux jeunes adolescents devront ensuite les intĂ©grer et se les approprier. Ensuite, ils pourraient les diffuser selon leur propre ressenti. Une fois la question du contenant rĂ©solue, il faut maintenant se pencher sur le contenu. â Lâessentiel est invisible pour les yeux Dans cette partie de LâĂme du Monde », FrĂ©dĂ©ric Lenoir met les 7 sages Ă lâĂ©preuve. En effet, conscients que les choses qui les sĂ©parent sont plus Ă©videntes que celles qui les rassemblent, les sages se sentent dans lâimpasse. Gabrielle avance une problĂ©matique de taille lâAbsolu de chacun ne peut ĂȘtre entachĂ©. Pour elle, Dieu se confond avec la Nature, pour les autres, il est un ĂȘtre suprĂȘme. Cheik Youssuf explose de rire et suggĂšre de ne pas parler de Dieu. Et si nous parlions du visible et de lâinvisible, plutĂŽt ? » Chacun se met alors Ă rĂ©flĂ©chir Ă cette notion dans sa propre pratique de la spiritualitĂ© MaĂźtre Kong avance que la mĂ©decine chinoise est fondĂ©e sur ce postulat. Il existe des flux invisibles qui sont bien rĂ©els et sur lesquels il est possible dâintervenir. Ansia, la femme chamane, fait remarquer que lorsquâelle entre en transe, elle perçoit des entitĂ©s invisibles. Le rabbin y va de sa rĂ©flexion, selon laquelle une partie invisible vient complĂ©ter le corps physique. Il ajoute que lâimmortalitĂ© de cette Ăąme est aussi une chose quâils partagent tous. Gabrielle cite plusieurs philosophes selon lesquels il existe une Ăąme spirituelle qui est immortelle. Lama DjorkĂ© vient apporter une nuance pour les bouddhistes, lâesprit nâa ni fin, ni commencement. Il transmigre de corps en corps, jusquâĂ aboutir au stade suprĂȘme lâĂveil ». Le pĂšre Pedro admet Ă son tour que de nombreuses Ăąmes de dĂ©funts connaissent sĂ»rement un Ă©tat mĂ©dian entre lâenfer et le paradis. Ma Ananda conclut quâils ont, en effet, tous de lâintĂ©rĂȘt pour la vie de leur esprit aprĂšs la mort. Partant de ce constat, il leur apparaĂźt clairement que le plus important Ă transmettre est leur attitude Ă avoir. Celle qui les conduit Ă mener une vie juste et bonne. Pour cela, ils tenteront de lister les principes fondamentaux de la sagesse. Ainsi, chacun va devoir sâisoler et rĂ©flĂ©chir Ă cela avant de mettre leurs dĂ©couvertes en commun. â Le cerf-volant et lâĂme du monde Les deux adolescents ont Ă©coutĂ© avec attention les paroles des sages. Ils ressortent pourtant anxieux de cette discussion. En effet, chacun se demande sâil sera Ă la hauteur pour comprendre et enseigner cette parole. Finalement, ils tombent dâaccord sur le fait quâils y arriveront Ă deux, en se soutenant. Puis, pour dĂ©tendre leur esprit, ils dĂ©cident dâaller jouer au cerf-volant et dâexĂ©cuter des exercices de yoga. Chaque sage sâisole dans sa cellule pendant trois jours. Ensuite, ils Ă©changent pendant quatre jours dans la salle commune. Ils sây restaurent et nâen sortent que tard le soir. Lorsquâau cinquiĂšme jour, les cloches se mettent Ă sonner toutes seules, les sages comprennent quâil est, Ă prĂ©sent, temps dâagir. Ce signe peut aussi ĂȘtre de mauvais augure. Il faut donc se presser et agir. DĂšs le lendemain, ils commencent leur transmission aux deux enfants assis en tailleur. Ces derniers semblent fatiguĂ©s et concentrĂ©s. Mes enfants, nous sommes parvenus Ă nous entendre sur sept points principaux qui rĂ©sument lâessentiel de la sagesse humaine. » FrĂ©dĂ©ric Lenoir donne alors la parole aux 7 sages pour dĂ©voiler leurs rĂ©flexions. Pour Ă©viter de faire allusion Ă sa religion, personne nâemploiera jamais son Dieu ou Ă©quivalent cette entitĂ© suprĂȘme est alors appelĂ©e lâĂme du monde. TirĂ©e de la philosophie grecque, cette formule suppose lâexistence dâune force bonne et mystĂ©rieuse. Essentiellement chargĂ©e de maintenir lâordre du monde, elle peut ainsi ĂȘtre interprĂ©tĂ©e par chaque sage dans son for intĂ©rieur. Pour conclure, Tenzin et Natina sont invitĂ©s Ă les Ă©couter avec leur intelligence et aussi avec leur cĆur. Ils sont dĂ©sormais prĂȘts Ă entrer dans les sanctuaires de lâesprit et du cĆur. DeuxiĂšme partie de lâĂme du monde » Les sept clĂ©s de la sagesse Dans cette deuxiĂšme partie de LâĂme du Monde », les sages sâaccordent sur le fait quâils enseigneront, chaque jour, un principe aux deux jeunes gens. Les points principaux mis en lumiĂšre par FrĂ©dĂ©ric Lenoir seront alors abordĂ©s en 7 jours. Jour 1 Le port et la source Du sens de la vie Beaucoup dâhommes qui ont accĂšs Ă la richesse et au pouvoir se contentent de cela sans sâinterroger rĂ©ellement sur la signification de leurs existences. Pourtant, ceux qui nâattachent de lâimportance quâĂ leurs besoins immĂ©diats ne pourront pas rĂ©ellement sâaccomplir. Il faut se poser diffĂ©rentes questions fondamentales qui permettent dâatteindre un bonheur vĂ©ritable et durable. Car câest prĂ©cisĂ©ment ce qui nous diffĂ©rencie des animaux cette conscience du plaisir et du dĂ©plaisir. Finalement, câest cela qui nous aide Ă maĂźtriser nos Ă©motions et nos pulsions. La grandeur de lâĂȘtre humain, câest quâil est le seul ĂȘtre vivant qui puisse sâinterroger sur la signification de son existence et lui donner une direction, un but. » Pour commencer, il est important de bien rĂ©ussir sa vie pour ne pas avoir de regrets au moment de sa mort. Et il faut la vivre de maniĂšre proprement humaine. Lâhomme doit avoir conscience quâil possĂšde en lui deux trĂ©sors inestimables La clartĂ© de lâesprit, synonyme de libertĂ©. La bontĂ© du cĆur, qui mĂšne au bonheur. La vie est comme un voyage pendant lequel nous devons faire des choix pour nous construire. Cependant, cette Ă©volution est parsemĂ©e dâobstacles indĂ©pendants de notre volontĂ©. Nous sommes Ă©galement confrontĂ©s Ă des Ă©motions dĂ©stabilisantes la peur, la colĂšre, la jalousie, etc. Au fond, il faut apprendre Ă vivre en pleine conscience et faire les bons choix, les yeux grands ouverts. Parmi les choses essentielles quâil faut tenter de dĂ©velopper, on trouve Lâamour. LâamitiĂ©. LâactivitĂ© crĂ©atrice. La contemplation de la beautĂ© du monde. Ă vrai dire, il faut garder en tĂȘte que tout ce qui superflu est coĂ»teux, alors que lâessentiel est gratuit. Dâautre part, LâĂme du Monde » souligne, quâil est nĂ©cessaire de trouver notre vocation pour ne pas rester dâĂ©ternels affamĂ©s ». Quâil sâagisse dâun mĂ©tier, de fonder une famille ou de sâengager pour une cause, nous avons tous en nous des prĂ©dispositions pour accomplir de belles choses. Deviens ce que tu es. Fais ce que toi seul peux faire. Suis la voix de ton cĆur. » En premier lieu, nous devons tous essayer dâatteindre la source qui pourra nous permettre dâĂ©tancher la soif de notre Ăąme. Cela consiste Ă trouver un compromis entre une harmonie intĂ©rieure et une profonde union avec le monde. Peu importe la nature de cette source, il suffit dâavoir une rĂ©elle volontĂ© de lâatteindre. La principale difficultĂ© est de distinguer la soif et la faim de notre Ăąme avec nos dĂ©sirs sensibles. En rĂ©alitĂ©, notre bonheur ne rĂ©side pas dans la possession de richesses, mais bien dans la paix de lâĂąme. En effet, le bonheur que lâon recherche dans la jouissance dâobjets ou des personnes ne peut pas nous combler entiĂšrement, car il est dĂ©pendant de plusieurs facteurs Il est impossible, matĂ©riellement parlant, dâobtenir tout ce que nous dĂ©sirons. Les choses et les ĂȘtres qui nous entourent sont soumis Ă la loi de lâimpermanence, et ils peuvent disparaĂźtre. Nous sommes dâĂ©ternels insatisfaits et le fait dâorienter nos dĂ©sirs vers des objets matĂ©riels nous empĂȘche dâĂȘtre au repos. Connaissez-vous la diffĂ©rence entre lâenfant et lâadulte ? La taille de son jouet. » Ainsi, pour Ă©chapper au dĂ©sir, nous devons passer de lâĂ©tat de lâavoir Ă celui de lâĂȘtre. Dâabord, nous devons prendre conscience que le malheur et le bonheur sâĂ©panouissent en notre intĂ©rieur. Ainsi, câest en dĂ©veloppant le meilleur de nous-mĂȘmes que nous sortirons de cette logique de possession qui ne mĂšne Ă rien. Par ailleurs, le plus important est dâessayer de vivre vite selon le Bien et non de penser Ă vivre longtemps sans se soucier de cette notion essentielle. Ăpilogue de la premiĂšre journĂ©e Au terme de cette premiĂšre journĂ©e, le jeune moine Tenzin se replie dans sa cellule pour rĂ©citer inlassablement les enseignements reçus. La jeune Natina, quant Ă elle, peine Ă se concentrer. Ma Ananda vient la rassurer elle lui explique quâil lui suffit de retenir les grandes lignes de ce quâelle appris. DĂ©sormais trĂšs fatiguĂ©s par cette journĂ©e de travail, tous les sages sâendorment sauf lâun dâentre eux, qui sent que quelque chose va survenir. Jour 2 Le noble attelage Du corps et de lâĂąme Le deuxiĂšme jour commence par un enseignement concernant le corps et lâĂąme. FrĂ©dĂ©ric Lenoir utilise ici une mĂ©taphore chaque homme est un attelage de deux chevaux menĂ© par un cocher. Et pour apprendre Ă bien maĂźtriser cet attelage, FrĂ©dĂ©ric Lenoir nous invite Ă prendre en compte des choses essentielles, sans lesquelles la conduite serait dangereuse ou inefficace. Le premier cheval = le corps physique Selon la mĂ©taphore dĂ©crite par FrĂ©dĂ©ric Lenoir dans LâĂme du monde , le corps physique est le premier cheval. Il est indispensable de connaĂźtre ses capacitĂ©s et ses limites. Pour cela, il faut lâentraĂźner avec des exercices pour AmĂ©liorer sa souplesse avec du yoga ou de la gymnastique douce. Intensifier sa tonicitĂ© en pratiquant la course ou le travail musculaire. Le mettre au repos autant que nĂ©cessaire. Le nourrir sainement. Lui apprendre Ă respirer en maĂźtrisant son souffle. En effet, celui qui maltraite son corps mĂ©prise son existence. Le deuxiĂšme cheval = le corps psychique Bien quâinvisible, cette seconde monture reprĂ©sente toutes les Ă©motions que nous ressentons tous les jours. Pour cela, nous devons apprendre Ă nous connaĂźtre pour comprendre comment nous fonctionnons. Dâailleurs, il est important de se demander quelles sont les choses qui nous irritent ou nous font peur ou celles qui nous rĂ©jouissent et nous stimulent. Le cocher = lâĂąme spirituelle Notre Ăąme est le don le plus prĂ©cieux que la vie nous a offert. En rĂ©alitĂ©, elle est une partie infime de lâĂme du monde. Câest grĂące Ă elle que nous nous Ă©merveillons devant une Ćuvre dâart. Enfin, elle nous donne envie de libertĂ© et nous permet de ressentir lâharmonie et la beautĂ© du monde. Notre esprit se manifeste par deux voix diffĂ©rentes et qui sâunissent » Lâintelligence tend Ă nous emmener vers la connaissance, la libertĂ© et la vĂ©ritĂ©. Le cĆur, quant Ă lui, nous enseigne lâamour. En mĂȘlant les deux, nous avons accĂšs Ă la beautĂ© et Ă la justice. Si nous ne nourrissons que notre corps, nous resterons Ă lâĂ©tat dâanimal. De mĂȘme en ne nourrissant que notre esprit, nous atteindrons le statut de lâange un danger pour soi et ses congĂ©nĂšres. Car en omettant les besoins de son corps, comme la sexualitĂ©, lâindividu peut finalement tomber dans des comportements pervers. Lâesprit est lĂ pour guider cet attelage merveilleux et le maĂźtriser sans le dominer ou le tyranniser. Câest lui qui nous permet de prendre la bonne direction Ă chaque carrefour de la vie. La mĂ©ditation relie le corps, le psychisme et lâesprit » Dans ce passage de LâĂme du Monde », FrĂ©dĂ©ric Lenoir nous apprend que la mĂ©ditation permet de placer notre conscience dans chaque partie de notre corps. En observant nos sensations physiques et nos Ă©motions, nous apprenons Ă mieux les connaĂźtre et Ă renforcer notre esprit. Ă force de pratiquer la mĂ©ditation, nous fortifions notre espace intĂ©rieur et le rendons moins vulnĂ©rable face aux attaques de lâextĂ©rieur. Câest ainsi que nous pouvons faire de vrais choix, ceux qui nous donnent lâimpression dâavoir donnĂ© un vĂ©ritable sens Ă notre vie. Ce sentiment qui nous permettra de nous retourner Ă la fin de notre existence en ayant la sensation dâavoir cheminĂ© vers la vĂ©ritĂ©. Ăpilogue de la deuxiĂšme journĂ©e Ă la fin de cette deuxiĂšme journĂ©e, le sage qui avait le sentiment, la veille, que quelque chose de grave allait se produire a toujours cette impression. DĂšs lors, il nâarrive toujours pas Ă trouver la sĂ©rĂ©nitĂ©. De son cĂŽtĂ©, Gabriella se montre comblĂ©e de bonheur par ce partage de sagesse pour le moins rĂ©volutionnaire, et tout Ă fait inĂ©dit. Elle confie alors sa joie Ă sa fille et lâencourage Ă ĂȘtre lâune des actrices de ce changement. Jour 3 Vas vers toi-mĂȘme De la vraie libertĂ© Cette troisiĂšme journĂ©e du livre LâĂme du Monde » de FrĂ©dĂ©ric Lenoir est consacrĂ©e Ă la connaissance de soi et la libertĂ©. Et cette notion de libertĂ© ne concerne pas seulement les hommes rĂ©duits Ă lâĂ©tat dâesclavage. La privation de libertĂ© la plus sournoise est certainement la prison intĂ©rieure dans laquelle nous pouvons nous enfermer. Il existe de nombreux sentiments pouvant nous priver de libertĂ© Nos pulsions incontrĂŽlables. Des addictions envahissantes. Une colĂšre violente et destructrice. Les angoisses paralysantes. Une phobie insupportable, etc. GrĂące Ă lâintrospection, nous pouvons mieux nous connaĂźtre et corriger nos rĂ©actions ou nos rĂ©flexes spontanĂ©s. Cependant, cela reprĂ©sente un travail au quotidien nĂ©cessaire pour pouvoir avancer avec sagesse. On ne naĂźt pas libre, on le devient. » En nous connaissant nous-mĂȘmes, nous pouvons maĂźtriser nos peurs qui remontent souvent Ă la petite enfance. Cela ne se fait pas en un claquement de doigts, il est important de procĂ©der par Ă©tapes. Lorsque nous accomplissons des actes positifs qui se succĂšdent, nous apprenons Ă changer de façon progressive. Cela est aussi vrai pour les actes de courage, les rĂ©actions impulsives ou les pulsions sexuelles. FrĂ©dĂ©ric Lenoir souligne quâil est alors important de nous dĂ©tacher des objets qui nous entourent. Câest lâun des esclavages modernes les plus rĂ©pandus. En effet, nous sommes habituĂ©s Ă considĂ©rer ces objets comme indispensables Ă notre existence. Mais, en rĂ©alitĂ©, prendre conscience que ces biens matĂ©riels sont secondaires est un pas important vers la libertĂ©. De mĂȘme, nous devons oublier le fait de plaire ou de dĂ©plaire aux autres. La sagesse consiste Ă agir sans se soucier de ce regard pesant. En rĂ©alitĂ©, quoi que nous fassions, il y aura toujours quelquâun pour critiquer nos dĂ©cisions. Nous devons rĂ©aliser ce qui nous semble juste, en faisant abstraction de ce que va penser autrui. La confiance et le juste amour de soi sont indispensables Ă la croissance de lâĂȘtre humain, Ă sa libertĂ© et Ă son bonheur. » Ce besoin de reconnaissance est lâune des particularitĂ©s des enfants qui ont besoin de signes positifs ou nĂ©gatifs pour apprendre les rĂšgles de la vie. Par contre, chez nous, adultes, câest la confiance en nous qui doit prĂ©dominer. AidĂ©e par le juste amour de nous-mĂȘmes, la confiance en soi nous conduit vers la libertĂ© et le bonheur. Nous devons Ă©galement nous dĂ©tacher autant que possible du conditionnement familial et social qui nous a Ă©tĂ© transmis. Cela peut paraĂźtre effrayant, mais nous devons garder Ă lâesprit que ces enseignements sont chargĂ©s de prĂ©jugĂ©s et dâĂ priori. Câest Ă chacun de nous de trouver sa propre vĂ©ritĂ© dans ces fondements. Câest aussi valable pour la religion Ă laquelle nous ne pouvons adhĂ©rer sans se questionner rĂ©ellement sur ces principes. Nous devons chercher notre propre vĂ©ritĂ© pour espĂ©rer accĂ©der Ă la libertĂ©. Connais-toi toi-mĂȘme, et tu connaĂźtras le monde et les dieux. » Se connaĂźtre soi-mĂȘme est indispensable pour dĂ©mĂȘler le faux du vrai, le juste de lâinjuste ou le nĂ©cessaire du superflu. Car nous avons notre propre vision du monde qui nous entoure. Cet univers que nous portons dans notre cĆur nâest pas le reflet du monde, mais celui que nous percevons. En fonction de notre sensibilitĂ©, de notre culture, de nos Ă©motions et de notre esprit, nous voyons le monde Ă notre façon. GrĂące Ă un effort spirituel et psychologique, nous pouvons rĂ©ellement travailler et faire grandir notre perception du monde qui nous entoure. Ăpilogue de la troisiĂšme journĂ©e Ă la fin de cette troisiĂšme journĂ©e, MaĂźtre Kong vient rencontrer Cheik Youssuf pour lui dire que sa femme a tentĂ© de le contacter Ă plusieurs reprises. Quelques instants plus tard, il apprend au groupe que sa petite fille est en train de mourir. Il a le rĂ©flexe immĂ©diat dâimplorer Allah et se met Ă pleurer. La chamane Ansya sâempare alors de son tambour et commence Ă danser. Pendant une heure, qui leur paraĂźt une minute tant ils sont absorbĂ©s par la scĂšne, Ansya entre en transe. Puis, elle se met Ă hurler avant de sâeffondrer sur le sol. Lorsque Ansya reprend ses esprits, elle leur annonce doucement que tout va bien et que le mal a quittĂ© le corps de la fillette. Gabriella explique Ă sa fille que la chamane a Ă©tĂ© lâinstrument de lâĂme du monde pour venir en aide Ă leur ami. Jour 4 Ouvre ton cĆur De lâamour Le quatriĂšme jour, il est question dâĂ©voquer lâamour, cette puissante Ă©nergie issue de lâĂme du monde. Si lâamour est capable de prendre mille formes, câest Ă chaque fois une preuve de lien et de don. Du moment quâil nâest pas Ă©touffĂ© par notre ego, ce sentiment nous apprendra quâil y a plus de bonheur Ă donner quâĂ recevoir. Ne fais pas Ă autrui ce que tu ne veux pas quâil te fasse. » Cette RĂšgle dâor dont parle FrĂ©dĂ©ric Lenoir est mise en avant dans les cultures du monde entier. Pour autant, elle est dictĂ©e par la sagesse et non par lâamour. Ce dernier sâen fĂ©licite, mais il ne rĂ©pond Ă aucune loi. Tandis que la loi est une affaire de raison, lâamour, lui est une affaire de cĆur. Cet amour se retrouve dans de nombreuses personnes et dans les liens qui les unissent. Cela va de lâamour maternel en passant par lâamour de deux amants jusquâĂ lâamour du disciple pour son maĂźtre. Il existe aussi un amour tournĂ© vers les animaux et la terre. Câest aussi le moyen de rĂ©aliser que sans les autres, nous ne sommes pas grand-chose. Pour autant, câest la relation que nous avons eue avec nos parents qui va dĂ©terminer de nombreuses choses en amour. Selon que nous avons Ă©tĂ© mal ou trop aimĂ©s, nous allons dĂ©velopper des relations amoureuses en fonction de cela. Ainsi, il est primordial de guĂ©rir ces blessures et de combler les manques liĂ©s Ă lâenfance pour pouvoir nous aimer nous-mĂȘmes. Alors, nous serons capables dâaimer les autres de maniĂšre libre et vraie. Lâamour est un Ă©change permanent entre le monde et nous. » Pourtant, nous devons aussi nous mĂ©fier et ne pas confondre tous les visages de lâamour avec celui de la passion amoureuse. Comme celle-ci est souvent illusoire, nous sommes tentĂ©s de nâen retenir que le dĂ©sir sexuel. Or, entre deux amants, il existe aussi une amitiĂ© et une tendresse perceptibles. De mĂȘme, dans son livre LâĂme du Monde », FrĂ©dĂ©ric Lenoir explique que Tous les ĂȘtres nâont pas le mĂȘme rapport Ă la vie amoureuse. Certains partageront plusieurs passions amoureuses, tandis que dâautres nâauront quâune seule et magnifique expĂ©rience dans leur vie. Il ne faut pas rĂ©duire cet amour Ă un sentiment vis-Ă -vis des autres. Il peut aussi sâexprimer dans lâĂ©closion dâune fleur, le passage dâun nuage ou un animal. Le message de lâamour est quâil est bon dâaimer le monde, lâunivers et la vie. Cet amour universel est ce par quoi, nous allons transformer notre façon dâĂȘtre et de vivre. Cet amour est un sentiment qui nâa pas de limites. Il nâattend rien de lâautre sinon dâexister. Il nây a plus de moi » ni autres », il y a simplement nous ». Peu importe le genre, les cultures ou les religions, il ne reste que cet amour qui englobe tout et tous. Lâamour est un lien qui ne nous emprisonne pas. Il est source de dĂ©sir sans ĂȘtre responsable de possession. Il est Ă lâorigine de nos pleurs, mais pas responsable de nos souffrances. Lâamour nous ouvre les portes de lâunivers dans son intĂ©gralitĂ©. Ăpilogue de la quatriĂšme journĂ©e Ă lâissue de cette quatriĂšme journĂ©e, Natina et Tenzin sortent un peu sonnĂ©s de cette nouvelle journĂ©e dâenseignement. Il faut dire que la jeune fille est bouleversĂ©e. En effet, elle commence Ă se rendre compte Ă quel point son existence et celle de Tenzin sont diffĂ©rentes. Et cela la rend triste et en colĂšre. Comment un jeune homme Ă©levĂ© pas les moines pourrait-il comprendre quâelle a soif dâaventure et dâexpĂ©riences ludiques ? Mais le garçon rĂ©ussit Ă trouver les mots justes il lui raconte que son expĂ©rience lâa privĂ© de choses essentielles, mais quâelle lui a aussi enseignĂ© le sens profond de la vie. Et si le jeune homme devait quitter le monastĂšre, au moins, aurait-il reçu ce prĂ©cieux cadeau de connaĂźtre lâexistence humaine. Ă ce moment-lĂ , Natina et Tenzin rĂ©alisent quâils sâaiment, mĂȘme sâils ne sont pas tout Ă fait sĂ»rs de la nature de cet amour. Jour 5 Le jardin de lâĂąme Des qualitĂ©s Ă cultiver et des poisons Ă rejeter Le cinquiĂšme jour est dĂ©diĂ© Ă lâidentification de ce qui est bon et de ce qui est mauvais pour celui qui est en quĂȘte de sagesse. De cette maniĂšre, nous pourrons ensuite dĂ©velopper ce qui nous fait grandir et faire disparaĂźtre ce qui nous abaisse. Pour cela, nous nous attacherons Ă nourrir ce quâil y a de bon et de juste en nous et Ă affamer ce qui est mauvais ou nĂ©gatif. Il est, par contre, impĂ©ratif de commencer Ă sâentraĂźner trĂšs tĂŽt pour cultiver le jardin de notre Ăąme. En effet, en vieillissant nous avons plus de difficultĂ©s Ă changer nos habitudes et plus nous commencerons tĂŽt, plus nous aurons de chance dâen rĂ©colter les fruits. Prenez dĂšs Ă prĂ©sent, et chaque jour, bien soin du jardin de votre Ăąme. » Voici les 20 recommandations de FrĂ©dĂ©ric Lenoir dans son livre LâĂme du Monde », pour faire pousser les bonnes graines et enrichir notre Ăąme. Il sâagit de cultiver LâĂ©merveillement Ne laissez jamais votre esprit sâendormir. Pour cela, soyez curieux et contemplatifs, cela vous mĂšnera Ă la vĂ©ritĂ©. Lâeffort Il est important dâaccomplir chaque jour des choses, si petites sont-elles. Pensez Ă vous reposer, mais Ă©loignez la paresse de votre quotidien. La douceur Câest le meilleur moyen dâexprimer votre attachement envers vous-mĂȘmes et les autres. La colĂšre peut sâexprimer, mais elle doit ĂȘtre maĂźtrisĂ©e. La bonne humeur, la gaietĂ©, lâhumour Lâhumour est une arme de taille pour prendre du recul et garder un regard positif et ainsi mieux apprĂ©hender vos difficultĂ©s. La foi et la confiance Ce sont les deux principaux piliers que vous devez avoir posĂ©s pour mener votre vie Ă bien. Sans elles, vous ne pourrez pas avancer de maniĂšre positive. La gĂ©nĂ©rositĂ© Câest en Ă©tant ouvert et gĂ©nĂ©reux que vous pourrez devenir heureux. Au contraire, la mesquinerie et lâĂ©goĂŻsme ne mĂšnent jamais Ă la libertĂ©. Le courage et la force Soyez plus forts que vos peurs en les apprivoisant et en vous dĂ©barrassant dâelles. La bienveillance et la bontĂ© En Ă©tant patients et comprĂ©hensifs avec les autres vous dĂ©couvrirez quâils existent des forces de bontĂ© immenses dans tous les cĆurs. Lâesprit de vĂ©ritĂ© La vĂ©ritĂ© et la sincĂ©ritĂ© sont des atouts indispensables pour atteindre la libertĂ©. Le mensonge est lâun des principaux poisons de lâexistence humaine. La souplesse Apprenez Ă vous adapter aux changements qui pourraient survenir en vous et autour de vous. La rigiditĂ© vous empĂȘchera dâĂ©voluer selon le flux de votre vie. La justice Lâinjustice est un sentiment proprement inacceptable. Attention toutefois Ă ne pas confondre la justice qui est le fruit dâagissements Ă une forme qui sâapparenterait plus Ă un sentiment de jalousie. LâhumilitĂ© Souvenez-vous que chaque ĂȘtre est perfectible et que lâhumilitĂ© nâest pas un signe de faiblesse ou de rabaissement. Par contre, lâorgueilleux et son ego sont ridicules. Le contentement et la sobriĂ©tĂ© Lâune des grandes clĂ©s du bonheur rĂ©side dans ce prĂ©cepte. En retrouvant le goĂ»t des choses simples, vous atteindrez plus facilement la libertĂ©. La gratitude Que vous soyez dans une pĂ©riode prospĂšre ou moins avantageuse, essayez de remercier en permanence ce que la vie vous envoie comme messages. La prudence FaĂźtes preuve de luciditĂ© et de prĂ©voyance avant dâagir. LâimpulsivitĂ© est lâennemie de la garantie du bien vivre ensemble. La tempĂ©rance Elle est Ă mi-chemin entre lâascĂ©tisme et la dĂ©bauche et vous assurera de mener votre vie avec assurance. La patience Avec la persĂ©vĂ©rance, la patience vous aidera Ă vaincre les obstacles ou les dĂ©couragements que la vie vous imposera. Elles sont complĂ©tĂ©es par la constance. Lâesprit de service Lâhomme noble sâaccomplit trĂšs bien lorsquâil sert les autres. Attention, celui qui domine ne sera pas dans le juste, car il nourrit lâasservissement du monde. Le pardon et la misĂ©ricorde Dans votre vie, vous nâarriverez pas toujours Ă ĂȘtre justes avec les autres. Il en est de mĂȘme pour eux, et vous devrez apprendre Ă leur pardonner. La tolĂ©rance Restez ouvert Ă dâautres visions de la vie que votre propre culture vous a enseignĂ©. Ce qui est vrai dans un contexte peut ĂȘtre totalement biaisĂ© dans une autre. Fuyez les postures dogmatiques et privilĂ©giez lâĂ©largissement de votre comprĂ©hension du monde et de la vie. Ăpilogue de la cinquiĂšme journĂ©e Il y a un sage qui a de plus en plus de difficultĂ©s Ă supporter que lâon puisse mettre toutes les religions Ă un Ă©gal niveau. Il a, dans sa tĂȘte, une voix qui rĂ©sonne elle lui dit que mettre sa religion au mĂȘme niveau que les autres est une grave erreur et quâil va devoir en rendre compte le jour du jugement dernier. Le sage dĂ©cide alors de quitter les lieux dĂšs le lendemain. Mais la voix dans sa tĂȘte lâinterpelle Ă nouveau. Il est dĂ©sormais trop tard. Partir ne changera rien. Le seul moyen dâarrĂȘter cette folie est de tuer le jeune moine qui pourrait transmettre ces prĂ©ceptes intolĂ©rables. Mais il aime le Dieu de la vie, il ne peut pas se rĂ©duire à ça ! La voix lui rĂ©torque alors que le fait de tuer peut ĂȘtre justifiĂ© par le danger encouru par la vraie foi une vie nâest dĂ©cidĂ©ment pas grand-chose Ă cĂŽtĂ© de la VĂ©ritĂ© Ă©ternelle. Le sage sâexĂ©cute alors. Il sâempare dâun couteau pour aller dans la chambre de Tenzin. Alors que, dans sa tĂȘte, deux voix sâopposent pour lui dicter ce quâil doit faire, un serpent mortel fait son apparition. Le sage le tue et lorsque le jeune garçon se rĂ©veille, il le prend dans ses bras pour le remercier de lâavoir sauvĂ©. Ă la fin de cette cinquiĂšme journĂ©e, le sage rĂ©pond Ă lâenfant Et toi, tu mâas redonnĂ© la vie ! Tu as aidĂ© mon cĆur Ă passer de la peur Ă lâamour. » Jour 6 Ici et maintenant De lâart de vivre Le sixiĂšme jour est consacrĂ© Ă lâaptitude Ă se rĂ©aliser pleinement. FrĂ©dĂ©ric Lenoir insiste sur lâimportance dâadopter le juste comportement et explique que vivre est un art. Pour cela, il faut impĂ©rativement sâĂ©loigner des extrĂȘmes et ne pas rĂ©flĂ©chir de façon binaire. La vertu rĂ©side dans le juste-milieu, entre deux extrĂȘmes » Pour FrĂ©dĂ©ric Lenoir, cela va se traduire dans notre rapport aux choses et aux ĂȘtres par un attachement qui ne doit pas se transformer en possession. Ce genre de sentiment est un poison dont nous devons nous dĂ©faire au plus vite. Il est parfaitement normal de ressentir des sentiments comme la jalousie. Pour autant, il faut faire en sorte de travailler sur le dĂ©tachement. En effet, nul nâest immortel et un jour viendra oĂč nous devrons accepter la sĂ©paration dâavec nos ĂȘtres chers. Nous sommes nĂ©s seuls et nous mourrons seuls » Il en est de mĂȘme pour tout ce qui nous permet de vivre une existence agrĂ©able la santĂ©, le travail, la maison ou encore lâhonneur. En adoptant une attitude dâĂ©quanimitĂ©, câest-Ă -dire une distance juste avec les Ă©vĂ©nements heureux ou tristes de notre vie, nous atteindrons la sĂ©rĂ©nitĂ©. Cela ne veut pas dire que nous ne sentirons rien, mais plutĂŽt que nous serons en paix. Pour entendre la musique de lâĂme du monde, nous avons besoin de silence » FrĂ©dĂ©ric Lenoir nous apprend ici Ă accorder chaque jour du calme Ă notre esprit. De la mĂȘme maniĂšre que notre corps a besoin dâair, notre esprit a besoin de silence. Et câest de celui-ci que vont dĂ©couler les meilleurs fruits de lâĂąme. Lâamour, la comprĂ©hension, la douceur et la joie en sont de parfaits exemples. Câest de cette maniĂšre que nous pourrons nous relier Ă notre source et pour cela, il nâest pas besoin dâĂȘtre croyant. Pour certains, cela se traduira par des priĂšres, mais nous pouvons Ă©galement ressentir notre cĆur vibrer Ă lâunisson du cĆur du monde. De mĂȘme, cette connexion nous permettra de dĂ©velopper des intuitions » qui nous aideront Ă agir dans certaines situations dĂ©licates. Selon FrĂ©dĂ©ric Lenoir, elles peuvent Ă©galement se traduire dans une pratique artistique ou intellectuelle. Vos pensĂ©es sont aussi importantes que vos actions » Nos pensĂ©es nĂ©gatives peuvent ĂȘtre blessantes pour les autres et nous encombrent dâĂ©nergie nĂ©gative. Ă lâinverse, une pensĂ©e aimante sera capable de soulager une personne mĂȘme Ă distance et illuminera notre Ăąme. Enfin, câest en dĂ©veloppant des pensĂ©es positives Ă propos de nous-mĂȘme que nous embellirons notre existence. Si nos pensĂ©es sont puissantes, nos paroles le sont aussi » Câest ainsi que lâun des sages de lâĂme du monde nous conseille dâapprendre Ă maĂźtriser nos propos. Dâailleurs, ils peuvent dĂ©truire une vie ou la combler en un Ă©clair. Les consĂ©quences de nos paroles sont considĂ©rables, et certains hommes arrivent dâailleurs Ă entraĂźner des foules et Ă dominer des peuples. Pour exceller dans la maĂźtrise de nos paroles, il faut travailler leur vĂ©ritĂ© et leur bontĂ© pour aboutir Ă des paroles utiles. Dans le cas contraire, il est prĂ©fĂ©rable de les oublier. Efforcez-vous dâavoir des actes et un mode de vie justes » LâidĂ©e dĂ©veloppĂ©e dans ce chapitre de LâĂme du monde » par FrĂ©dĂ©ric Lenoir est quâil faut essayer dâagir tous les jours selon nos convictions et nos principes. En effet, il est plus simple dâavoir de bonnes pensĂ©es que de les appliquer. Il en est de mĂȘme en ce qui concerne notre maniĂšre de vivre. Ainsi, nous devons prendre garde dâavoir une vie Ă©quilibrĂ©e, juste et bonne. Vivre lâinstant » Lâun des sages raconte lâhistoire dâun roi qui a envoyĂ© ses disciples chercher les principaux enseignements de la sagesse dans le monde. Plusieurs annĂ©es plus tard, ils revinrent chargĂ©s de livres. Le roi leur demanda de les rĂ©sumer, encore et encore jusquâĂ ce quâils ne deviennent quâune seule phrase. Comme il allait mourir, le roi demanda Ă son meilleur disciple de lui livrer le fameux message. Ainsi, il lui rĂ©pondit que cela tenait en deux mots vivre lâinstant. Soyez prĂ©sents Ă tout ce que vous faites » Un autre sage nous apprend quâil est trĂšs important de vivre ici et maintenant, car le manque dâattention nous empĂȘche de vivre pleinement notre existence. En pratiquant cet exercice, notre expĂ©rience spirituelle en sera grandie. De la mĂȘme maniĂšre, nos relations avec les autres seront amĂ©liorĂ©es. Ensuite, il va mĂȘme plus loin en nous prĂ©cisant que cette qualitĂ© dâattention intervient dans tout notre organisme. Elle rĂ©gule notre tension musculaire, notre rythme cardiaque et amĂ©liore aussi notre mĂ©moire et notre bien-ĂȘtre. Enfin, lâune des principales clĂ©s de la rĂ©ussite dans notre rapport Ă lâĂme du monde est dâĂȘtre attentif en toutes circonstances. Ăpilogue de la journĂ©e Le soir du sixiĂšme jour du livre, les sages de lâĂme du monde sont Ă la fois heureux et tristes. En effet, ils ressentent le soulagement dâavoir avancĂ© dans lâenseignement, mais ils savent que leur sĂ©paration approche. Ils ont beaucoup Ă©voluĂ© au fil des jours et ils savent quâune nouvelle existence sâoffre Ă eux. Pourtant, dans la nuit, un phĂ©nomĂšne inexplicable se produit. Alors que les chiens hurlent Ă la mort, il se met Ă faire jour en pleine nuit. Ils tombent dâaccord sur le fait quâil leur faut terminer rapidement leur tĂąche. Et dĂšs le lendemain, tous redeviennent aussi sĂ©rieux et studieux quâau premier jour pour dĂ©livrer la derniĂšre clĂ© de la sagesse. Jour 7 Le bonheur et le malheur sont en toi De lâacceptation de ce qui est Pour le dernier jour, FrĂ©dĂ©ric Lenoir met lâaccent sur lâimportance dâaccepter le rĂ©el. La voie royale, celle qui est le couronnement de la sagesse, câest dâacquiescer Ă la vie » En effet, si nous sommes gagnĂ©s par une maladie, il vaut mieux accepter sa prĂ©sence et tout faire pour en guĂ©rir que de lâignorer. Il en est de mĂȘme pour nos propres caractĂ©ristiques. DĂ©jĂ , apprenons Ă nous accepter puis nous essayerons ensuite de gommer ce qui nous dĂ©plaĂźt en nous. Ensuite, nous ne pouvons pas toujours tout contrĂŽler et nous devons apprendre Ă lĂącher prise. De la mĂȘme maniĂšre, il faut garder Ă lâesprit que les Ă©preuves arrivent souvent par notre faute et quâelles sont les consĂ©quences de nos actes. Ne demande pas que les Ă©lĂ©ments arrivent comme tu le souhaites, mais souhaite-les comme ils arrivent et tu seras heureux » Ce sont nos pensĂ©es qui provoquent bien des situations de notre existence. Lorsque nous sommes nĂ©gatifs, nous voyons en toutes choses des signes venant confirmer cette pensĂ©e. De la mĂȘme maniĂšre, un homme peureux peut de par son attitude attirer le danger et se faire agresser. FrĂ©dĂ©ric Lenoir propose ici aux sages de lâĂme du monde de donner les grandes lois de la vie Ă suivre, pour ne pas ĂȘtre troublĂ© Tout acte produit un effet. » Les obstacles sont des marches qui nous font monter. » Apprenez Ă ne rien refuser de la vie. » Ne rejetez pas la part dâombre, de brouillard, de tĂ©nĂšbres que vous portez en vous. » Apprenez Ă accueillir et Ă aimer vos fragilitĂ©s. » Le monde, vase spirituel, ne peut ĂȘtre façonnĂ©. » Ne recherchons jamais la souffrance⊠et, nâessayons pas de lâĂ©viter. » Il nây a pas de mĂ©tamorphoses sans douleur. » Notre vie est tissĂ©e de fils visibles et invisibles. » Nous ne pouvons pas nous libĂ©rer du monde, mais nous pouvons nous libĂ©rer de notre monde. » FrĂ©dĂ©ric Lenoir raconte ensuite lâhistoire dâun sage qui rencontre un guerrier. Ce dernier lui demande quâelle est la diffĂ©rence entre le paradis et lâenfer. Comme il le renvoie Ă sa triste existence, le guerrier se met en colĂšre et le menace de mort. Le sage lui dit que câest cela lâenfer. Devant son aplomb, le guerrier sâattendrit. Le sage lui explique alors que câest cela le paradis. Puis un autre sage explique aux enfants quâil faut apprendre Ă passer de la conscience Ă©gotique Ă la conscience universelle. La premiĂšre est le fruit dâune dualitĂ© entre moi et le monde. Dans la seconde, il nây a pas de sĂ©paration entre le monde et moi. Mon seul dĂ©sir est dâĂȘtre pleinement prĂ©sent et ouvert au monde tel quâil est » Lorsque nous atteignons cet Ă©tat dâĂȘtre, nous pouvons considĂ©rer que nous sommes devenus un Ă©veillĂ© ou un sage. Et câest Ă cela que lâĂme du monde aspire pour tous les hommes sur terre. Pour FrĂ©dĂ©ric Lenoir, le principal chemin de la vie va nous aider Ă passer de Lâignorance Ă la connaissance. LâobscuritĂ© Ă la lumiĂšre. Lâesclavage des sens Ă la libertĂ© de lâesprit. Lâinaccompli Ă lâaccompli. Lâinconscience Ă la conscience. La peur Ă lâamour. Câest Ă cela que correspond la quĂȘte de la sagesse, qui est offerte Ă tous quelles que soient leur origine et leurs conditions de vie. Il suffit dâen avoir un dĂ©sir profond, et lâunivers sâouvrira Ă nous. TroisiĂšme partie de LâĂme du monde Et lâobscuritĂ© se fera sur toute la Terre Dans cette troisiĂšme et derniĂšre partie de LâĂme du Monde », lâenseignement des clĂ©s de la sagesse est terminĂ©. Ă prĂ©sent, tous les sages de lâĂme du monde sont rentrĂ©s chez eux. â La grotte Le jeune Tenzin est trop triste pour rester au monastĂšre. Il dĂ©cide dâaller mĂ©diter dans une grotte. Avec lâaccord de Lama DorjĂ©, il part pour une longue marche et parvient Ă lâermitage trois jours plus tard. â ColĂšre Câest Ă ce moment-lĂ que la catastrophe se produit. Un gigantesque cataclysme sâabat sur la terre. La planĂšte nâest plus quâun nuage de poussiĂšre. Tenzin reste pendant quarante jours Ă lâabri dans sa grotte en attendant que la poussiĂšre ne retombe. Câest alors quâil entend le chant dâun oiseau. Pourtant, aucun animal terrestre nâest visible Ă lâhorizon. Lâadolescent sâinterroge ses amis moines de lâĂme du monde, ont-ils pĂ©ri eux aussi ? â DĂ©solation Alors que la terre a Ă©tĂ© totalement bouleversĂ©e par la catastrophe, Tenzin comprend quâil ne trouvera aucun survivant. En outre, la montagne a tout bonnement disparu et les vestiges du monastĂšre avec elle. Il se rappelle alors une anecdote qui lui est arrivĂ©e quelques annĂ©es auparavant, lorsquâune femme est venue au monastĂšre sâentretenir avec les moines pour leur demander pourquoi son fils de 5 ans Ă©tait mort. Alors que les moines interrogeaient lâesprit du petit garçon mort, ce dernier leur rĂ©torqua quâil ne souhaitait pas revenir, car il avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© rĂ©incarnĂ© de nombreuses fois. Ă ce moment-lĂ , le visage de Lama Tokden RinpochĂ©, sa prĂ©cĂ©dente rĂ©incarnation lui apparaĂźt ; il se lance immĂ©diatement dans la recherche de son mausolĂ©e. Une fois trouvĂ©, il dĂ©couvre une lettre dans les ruines de lâĂ©difice. â La lettre Cette lettre a Ă©tĂ© Ă©crite par un lama et destinĂ©e Ă sa future rĂ©incarnation. Dans celle-ci, le grand sage avait anticipĂ© sur les Ă©vĂ©nements qui allaient se produire. De la mĂȘme maniĂšre, il savait que quelques hommes survivraient et que Tenzin en ferait partie. Il aurait alors comme destinĂ©e de parcourir le monde et dâenseigner ce quâil avait appris. Bien entendu, il devrait Ă©galement le mettre en pratique. Le jeune homme sera amenĂ© Ă enseigner ces lois de la sagesse sans servir un clan ou une ethnie au dĂ©triment dâune autre. Pour conclure, la lettre se termine par une note dâespoir puisse ton corps rester dans la joie ». â Lâespoir AprĂšs une nuit de repos, Tenzin part, ragaillardi pour dĂ©livrer son savoir sur la sagesse. Il repense avec tristesse Ă tous ses amis moines disparus. Quand il se dĂ©courage, il Ăąnonne le prĂ©nom de Natina. Câest elle qui lui donne le courage dâavancer. Car il en est maintenant sĂ»r, son deuxiĂšme vĆu est bien de la retrouver. Conclusion de LâĂme du monde » de FrĂ©dĂ©ric Lenoir Un livre pour dĂ©connecter et voyager dans un monde plein de sagesse et de poĂ©sie Ă mi-chemin entre la philosophie et les contes traditionnels, LâĂme du monde » est un ouvrage captivant ! En effet, lâauteur a le talent de maintenir le suspense jusquâĂ la fin de son histoire, et cela, tout en dĂ©livrant un contenu hautement philosophique. Par ailleurs, en situant son rĂ©cit dans un temple au cĆur du Tibet, FrĂ©dĂ©ric Lenoir nous transporte dans un univers rempli de sagesse et de poĂ©sie. En ce sens, LâĂme du monde » est une lecture excellente pour dĂ©connecter, imaginer et voyager ! Une invitation Ă rĂ©flĂ©chir sur des prĂ©ceptes philosophiques et spirituels universels FrĂ©dĂ©ric Lenoir condense sa pensĂ©e philosophique en 7 principes mais il y a, en rĂ©alitĂ©, dâinnombrables leçons de sagesse Ă tirer de ce livre. En effet, LâĂme du monde » est une lecture qui induit de maniĂšre quasi incontournable une rĂ©flexion personnelle sur des principes qui concernent chaque ĂȘtre humain lâamour, par exemple, qui a le pouvoir de rĂ©unir les ĂȘtres a priori les plus diffĂ©rents on pense alors aux liens dâamour qui se tissent entre Natina et Tenzin, le sens Ă la vie, la recherche du bonheur, la quĂȘte spirituelle, etc. Un appel Ă plus dâhumanitĂ© ? Dans LâĂme du monde , FrĂ©dĂ©ric Lenoir met en scĂšne une histoire qui fait vivre diffĂ©rents personnages incarnant chacun une religion ou une croyance qui lui est propre. Et finalement les sages se dĂ©couvrent beaucoup plus de points communs quâils ne lâimaginaient. Nous ne pouvons nous empĂȘcher dây voir un appel Ă la tolĂ©rance et un tĂ©moignage de savoir-vivre ensemble. Câest en Ă©changeant et en partageant des expĂ©riences communes que les sages de LâĂme du monde » ont pu se comprendre, ne pas se laisser diviser par leur religion et crĂ©er un monde qui se veut meilleur. Si de rares personnes peuvent y voir une forme de miĂšvrerie bien-pensante, dâautres y verront lâopportunitĂ© dâen tirer, chacun Ă son Ă©chelle, des clĂ©s Ă partager pour contribuer Ă plus dâhumanitĂ©. Bref, LâĂme du monde » est un livre inspirant, essentiel et qui plus est, un Ă©norme best-seller Ă©crit par un auteur rĂ©fĂ©rent dans le domaine ! Points forts du livre LâĂąme du monde Le sentiment dâimmersion totale dans un univers trĂšs propice au sujet. Le style de lâauteur captivant, clair et imagĂ©. Lâhistoire pleine de sagesse et de poĂ©sie. Lâincontournable rĂ©flexion personnelle que cette lecture suscite. Points faibles du livre LâĂąme du monde Il faut se familiariser avec les noms des personnages, parfois un peu complexes. Les sages prennent la parole chacun leur tour sans ĂȘtre rĂ©ellement identifiĂ©s. Câest trĂšs certainement une volontĂ© de lâauteur qui nous laisse ainsi lâentiĂšre libertĂ© Ă imaginer ; cependant, on ne sait donc pas toujours qui sâexprime et cela est parfois dĂ©routant. Ma note Avez-vous lu âLâĂme du monde » de FrĂ©dĂ©ric Lenoir ? Combien le notez-vous ? 5 votes, moyenne 4,20 out of 5Loading...Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre LâĂme du monde » de FrĂ©dĂ©ric Lenoir Visitez Amazon et achetez le livre LâĂme du monde » de FrĂ©dĂ©ric Lenoir Recherches utilisĂ©es pour trouver cet article lĂąme du monde 7 leçons LathĂ©ologie naturelle a deux formes. Lâune est fondationnelle et consiste Ă donner des justifications rationnelles et non religieuses des croyances religieuses. Elle souffre des mĂȘmes dĂ©fauts que les conceptions fondationnalistes en philosophie. La seconde forme est ce quâon appelle « lâĂ©thique des croyances », en lâoccurrence des croyances religieuses. ï»żLa solution Ă ce puzzle est constituéÚ de 8 lettres et commence par la lettre A CodyCross Solution â pour CROYANCE QUE TOUT OBJET A UNE ĂME de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de CodyCross pour "CROYANCE QUE TOUT OBJET A UNE ĂME" CodyCross Sous L Ocean Groupe 26 Grille 5 3 1 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! CODYCROSS Sous L Ocean Solution 26 Groupe 5 Similaires CroyanceQue Tout Objet A Une Ăme - CodyCross La solution Ă ce puzzle est constituéÚ de 8 lettres et commence par la lettre A CodyCross Solution pour CROYANCE QUE TOUT OBJET A UNE ĂME de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzleForum Futura-Sciences les forums de la science MATHEMATIQUES EpistĂ©mologie et Logique archives La science est-elle une croyance? Affichage des rĂ©sultats 1 Ă 30 sur 170 15/06/2012, 00h35 1 mrhyd La science est-elle une croyance? - La dĂ©marche scientifique se basant sur diffĂ©rents postulats, pour vous relĂšve-t-elle de la croyance, comme l'affirme Nietzsche? Cette position est largement acceptĂ© dans les milieux philosophiques mais ne remet en rien sa lĂ©gitimitĂ©. Avez-vous aussi remarquĂ© que cette position n'est souvent pas admise dans les milieux scientifiques? - 15/06/2012, 06h39 2 Re La science est-elle une croyance? On est bien obligĂ© de "croire" en certains postulats. Mais Ă l'Ă©vidence, il faut croire que ça fonctionne quand mĂȘme mieux que la croyance en d'autres postulats... 15/06/2012, 07h07 3 Re La science est-elle une croyance? Salut, Il est clair que dans toute dĂ©marche il y a des croyances, ne fut-ce que la croyance en la dĂ©marche ! En science on pourrait certainement dire - la croyance aux rĂ©sultats expĂ©rimentaux. IndĂ©pendamment de leur justesse par rapport aux rĂ©sultats attendus, une erreur expĂ©rimentale est toujours possible. Ici il s'agit plutĂŽt de "l'aiguille indique 10, je le vois, donc je le crois". - la croyance en la mĂ©thode scientifique. Et en particulier au caractĂšre rationnel. Le fait de pouvoir prĂ©dire des rĂ©sultats expriment forcĂ©ment une certaine croyance en la validitĂ© au moins partielle de nos modĂšles et au fait que le monde qu'elle dĂ©crit obĂ©it aussi Ă une certaine logique. Cette croyance n'a pas toujours Ă©tĂ© de mise. Avant la naissance de la science moderne, on considĂ©rait que le ciel Ă©tait la perfection et notre niveau le monde imparfait et qu'il Ă©tait donc impossible de reproduire des rĂ©sultats avec prĂ©cision, d'autant que ces rĂ©sultats Ă©taient soumis aux choix de Dieu. Mais ces croyances vont de soit. Comment faire de la science ou mĂȘme d'autres choses si on considĂšre que tout ce que l'on voit est irrĂ©el ou hallucinatoire et si on pense que toute prĂ©diction, quelle qu'elle soit, n'est qu'un jeu de pile ou face sur lequel on n'a aucune maĂźtrise ? De fait, ce n'est donc pas vraiment dans ces sens lĂ que l'on parle de croyance, au sens courant, habituel. Si l'on admet plutĂŽt le sens habituel croire sans preuve ni mĂȘme indice probant, donc sans aucun des deux Ă©lĂ©ments ci-dessus que sont l'observation et la dĂ©duction, alors on peut sans crainte dire que la science n'est pas une croyance pas nĂ©cessairement le scientifique, tout scientifique ayant sa propre vision du monde, ses espoirs, ses convictions,.... "Il ne suffit pas d'ĂȘtre persĂ©cutĂ© pour ĂȘtre GalilĂ©e, encore faut-il avoir raison." Gould 15/06/2012, 07h24 4 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par AcadĂ©mie Française Croyance I. Action de croire. 1. Syn. vieilli de CrĂ©dibilitĂ©. Cela passe toute croyance. 2. Par opposition au savoir rationnel et Ă la certitude objective. Conviction intime, concernant l'existence d'un ĂȘtre, la rĂ©alitĂ© d'une situation, la probabilitĂ© d'un Ă©vĂšnement. Un hĂ©ros guidĂ© par la croyance en sa mission. Une attitude inspirĂ©e par une croyance secrĂšte au destin, en une nature bienfaisante. La croyance accordĂ©e Ă des pratiques superstitieuses. La croyance Ă la paix universelle, Ă sa possibilitĂ©, Ă sa rĂ©alisation future. La croyance au surnaturel, en un principe divin qui serait Ă l'origine du monde. La croyance Ă l'immortalitĂ© de l'Ăąme. 3. RELIG. Syn. de Foi. La croyance en Dieu. La croyance au Dieu des chrĂ©tiens. II. Par mĂ©ton. Ce qui est cru, ce qui fait l'objet de l'assentiment. 1. Toute opinion, quel que soit son fondement ; en particulier, conception d'ordre moral, politique, religieux. Analyser la reprĂ©sentation du monde et les croyances traditionnelles d'un groupe ethnique. Respecter les croyances et les convictions de chacun. La dĂ©couverte de GalilĂ©e Ă©branla bien des croyances. Une croyance bien Ă©tablie, fort rĂ©pandue dans certains milieux. 2. RELIG. Le contenu de la foi, les propositions d'une religion rĂ©vĂ©lĂ©e. Les croyances des chrĂ©tiens, des juifs, des musulmans. Une croyance fondĂ©e sur la Bible, sur le Coran. La science est donc une "croyance" au sens sans grand intĂ©rĂȘt, et partiellement Pas du tout au sens et Ă©videmment NĂ©anmoins le mot "croyance" Ă©tant tellement connotĂ© par son acception religieuse qu'Ă le dire ainsi, on fait le lit de tous les pseudo- ou pata-scientifiques. PlutĂŽt que de dire que "je crois" en la loi de la pesanteur, je prĂ©fĂšre dire qu'en utilisant cette loi, je peux dĂ©crire prĂ©dire des phĂ©nomĂšnes que tout un chacun peut constater. Je suis Charlie. J'affirme pĂ©remptoirement que toute affirmation pĂ©remptoire est fausse Aujourd'hui A voir en vidĂ©o sur Futura 15/06/2012, 08h00 5 Re La science est-elle une croyance? Bonjour DeeDee81 et Mediat ont resume deja beaucoup de chose. Par contre, contrairement a d autres "croyance", la science a un cote operationnel Ton PC, les medicaments, etc. ca marche. A notre echelle, les modeles fonctionnent suffisamment bien pour que leur resultats et pas les modeles soit certains ++ 15/06/2012, 08h23 6 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par MĂ©diat PlutĂŽt que de dire que "je crois" en la loi de la pesanteur, je prĂ©fĂšre dire qu'en utilisant cette loi, je peux dĂ©crire prĂ©dire des phĂ©nomĂšnes que tout un chacun peut constater. Une autre façon de le dire PlutĂŽt que de dire que je crois en la loi de la pesanteur, je prĂ©fĂšre dire que je fais comme si elle Ă©tait vraie, et opĂ©rationnellement, cela marche ce qui affirme mon accord avec GrisBleu. On peut aussi mettre la rĂ©futabilitĂ© sur le tapis, afin de sĂ©parer "croyance scientifique" et croyance religieuse, mais en sachant que le DalaĂŻ Lama a affirmĂ© qu'il Ă©tait prĂšs Ă revoir les idĂ©es fondamentales du Bouddhisme, si la science les rĂ©futaient nĂ©anmoins, ce n'est pas la mĂȘme chose. Je suis Charlie. J'affirme pĂ©remptoirement que toute affirmation pĂ©remptoire est fausse 15/06/2012, 08h30 7 Re La science est-elle une croyance? Bonjour Ă tous. EnvoyĂ© par MĂ©diat La science est donc une "croyance" au sens sans grand intĂ©rĂȘt, et partiellement Pas du tout au sens et Ă©videmment NĂ©anmoins le mot "croyance" Ă©tant tellement connotĂ© par son acception religieuse qu'Ă le dire ainsi, on fait le lit de tous les pseudo- ou pata-scientifiques. PlutĂŽt que de dire que "je crois" en la loi de la pesanteur, je prĂ©fĂšre dire qu'en utilisant cette loi, je peux dĂ©crire prĂ©dire des phĂ©nomĂšnes que tout un chacun peut constater. Je plussoie car sans terme ou dĂ©finition pour diffĂ©rentier deux processus, concepts, croyances, il et possible de tenir le raisonnement qui dĂ©duirait que puisque la science est une croyance, elle Ă la mĂȘme valeur ou lĂ©gitimitĂ© qu'une autre croyance et on aurait alors bien du mal Ă dĂ©terminer, in fine, ce qui est objectif ou rationnel si tant est Ă©galement que la croyance en une logique ait plus de valeur j'allais Ă©crire validitĂ© qu'une affirmation Ă laquelle on croit. EnvoyĂ© par Deedee81 De fait, ce n'est donc pas vraiment dans ces sens lĂ que l'on parle de croyance, au sens courant, habituel. Si l'on admet plutĂŽt le sens habituel croire sans preuve ni mĂȘme indice probant, donc sans aucun des deux Ă©lĂ©ments ci-dessus que sont l'observation et la dĂ©duction, alors on peut sans crainte dire que la science n'est pas une croyance pas nĂ©cessairement le scientifique, tout scientifique ayant sa propre vision du monde, ses espoirs, ses convictions,.... Tout Ă fait on ne peut pas baser une "preuve ou un indice probant" sur une croyance ou alors il faut lui donner un statut particulier qui n'en fait plus vraiment une croyance ; il faut quelque chose qui ne soit pas une croyance qui permette de reconnaitre ou dĂ©terminer une preuve ou dire que l'indice est probant et lui donner une "lĂ©gitimitĂ©" sinon GalilĂ©e n'aurait pas plus raison que ses inquisiteurs, au contraire puisquâĂ partir du moment ou on parle de croyance, il n'est pas inadmissible que la majoritĂ© ait "raison" - ne serait-ce que parce que les intĂ©ressĂ©s le croient - . De toutes façons, soit on se place dans le domaine scientifique et c'est est ce qui permet de discerner une croyance d'autre chose, soit on se place dans le domaine philosophique, religieux ou personnel et beaucoup de choses sont permises mais qui n'ont plus grand chose Ă voir .... Peut ĂȘtre que ce fil pourra Ă©clairer l'auteur 15/06/2012, 11h04 8 Re La science est-elle une croyance? pour savoir il faut d'abord croire on ne peut pas dire "je sais que P, mais je ne crois pas que P" par contre on peut dire "je crois que P, mais je ne sais pas que P". Une connaissance est une croyance vraie et justifiĂ©e; la croyance est le fait de tenir quelque chose pour vrai, et ceci indĂ©pendamment des preuves Ă©ventuelles de son existence, rĂ©alitĂ©, ou possibilitĂ©. La science est une connaissance mais Ă ce titre elle est d'abord une croyance au sens large. salut Ă tous! 15/06/2012, 12h02 9 Re La science est-elle une croyance? la science est une connaissance; une connaissance est d'abord une croyance, ensuite il faut que cette croyance soit vraie et qu'elle soit justifiĂ©e. "La croyance est le fait de tenir quelque chose pour vrai, et ceci indĂ©pendamment des preuves Ă©ventuelles de son existence, rĂ©alitĂ©, ou possibilitĂ©." 15/06/2012, 12h46 10 Re La science est-elle une croyance? bonjour croyance dans le sens de religion? 15/06/2012, 14h25 11 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par snoosha croyance dans le sens de religion? on confond souvent les deux; une croyance est une chose en laquelle on croit; elle peut ĂȘtre fondĂ©e ou non. On peut croire que P, mais ne pas savoir que P; par exemple on peut croire aux anges mais ne pas savoir s'ils existent. Par contre on ne peut pas dire je sais que P mais je ne crois pas que P; par exemple je sais l'attraction universelle je sais qu'elle est vraie mais je n'y crois pas. 15/06/2012, 23h00 12 mrhyd Re La science est-elle une croyance? bonjour croyance dans le sens de religion? Croire n'est pas forcĂ©ment synonyme de spiritualitĂ© ou autre mysticisme. Un des postulats de la science est de considĂ©rer la Nature comme continue. 15/06/2012, 23h02 13 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par mrhyd Un des postulats de la science est de considĂ©rer la Nature comme continue. Pourriez vous expliquer ce que ça veut dire, svp ? 15/06/2012, 23h07 14 mrhyd Re La science est-elle une croyance? Pourriez vous expliquer ce que ça veut dire, svp ? Que la nature suivra demain les mĂȘmes lois qu'elle suit aujourd'hui. Tout simplement ... 15/06/2012, 23h43 15 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par mrhyd Que la nature suivra demain les mĂȘmes lois qu'elle suit aujourd'hui. Tout simplement ... Qu'est ce qui pourrait vous faire penser que demain, ces lois, dĂ©couvertes ou non, ne seraient plus valides et pourquoi ? Plus concrĂštement, par exemple et si je vous ai compris, qu'est ce qui peut vous faire penser que demain, je pourrais sauter sur la lune, m'y baigner puis me tĂ©lĂ©porter dans le soleil pour me sĂ©cher ou alors que votre ordinateur va se mettre Ă faire du cafĂ© qui va vous tuer et votre logement vous phagocyter par exemple, hein ? 16/06/2012, 00h03 16 mrhyd Re La science est-elle une croyance? Qu'est-ce qui pourrait vous faire penser le contraire? Pour le passage science fiction je pense que c'est hors sujet. Quand Ă mon ordinateur en effet il fait mon cafĂ© grĂące Ă un script synchronisĂ© avec iCal iCloud, Outlook, Exchange, ... DerniĂšre modification par mrhyd ; 16/06/2012 Ă 00h06. 16/06/2012, 01h01 17 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par mrhyd Quand Ă mon ordinateur en effet il fait mon cafĂ© grĂące Ă un script synchronisĂ© avec iCal iCloud, Outlook, Exchange, ... Merci de la prĂ©cision, alors quelle est la derniĂšre fois que vous n'avez pas pu faire votre cafĂ© parce que ces lois avaient changĂ©es ? Mais surtout, comptez vous l'utiliser demain et qu'est ce qui peut vous faire croire que ça va marcher ? Par ailleurs EnvoyĂ© par mrhyd Que la nature suivra demain les mĂȘmes lois qu'elle suit aujourd'hui. Tout simplement ... Il faudrait d'ailleurs Ă©crire pour ĂȘtre exact, qu'il est nĂ©cessaire d'utiliser les lois dans leurs domaines de validitĂ© pour qu'elles puissent s'appliquer, comme pour toutes les lois et que c'est donc simplement une condition d'utilisation - sinon, on ne l'utilise pas !. Les physiciens ont des raisons de penser qu'il n'en a pas Ă©tĂ© toujours ainsi big bang donc qu'il pourrait ne pas en ĂȘtre toujours ainsi et c'est la raison pour laquelle il n'affirment justement pas ça de plus, il serait Ă©tonnant que ces mĂȘme physiciens ou mĂȘme n'importe quel pĂ©kin ne sâaperçoivent pas que ces lois qui rĂ©gissent le monde Ă chaque instant ne marchent plus. En tout cas, le minimum pour avoir une discussion scientifique sur un forum scientifique, c'est de ne pas utiliser les "lois" en dehors de leur domaine de validitĂ© donc au moins que "la nature les suit", sinon il est possible d'affirmer absolument n'importe quoi, n'importe comment en parlant de "demain" et cela sort du domaine scientifique, sauf s'il s'agit de dĂ©terminer scientifiquement ces changements. 16/06/2012, 07h01 18 Re La science est-elle une croyance? Je ne comprends pas le dĂ©bat dans les derniers messages. J'ai l'impression que les objections de Myoper ne rĂ©pondent pas au point posĂ©. Il est clair qu'une "croyance" essentielle est que cela a un sens, que c'est utile, d'extrapoler du passĂ© des connaissances applicables au futur. ConsidĂ©rer que la science permet des prĂ©dictions d'une grande fiabilitĂ© repose lĂ -dessus. Si on considĂ©rait que le domaine de validitĂ© des lois se limitait au passĂ©, la science ne serait qu'une description du passĂ© sans application pour prĂ©voir, prendre des dĂ©cisions et agir. Il s'agit d'une "croyance" au sens oĂč c'est la question de l'induction. L'induction est rĂ©tive Ă toute "preuve logique". Si on argumente en disant qu'extrapoler du passĂ© pour prĂ©voir le futur est justifiĂ© parce que ça a bien marchĂ© dans le passĂ©, on fait un raisonnement circulaire. Par contre la science ne postule pas qu'extrapoler du passĂ© donnera une prĂ©diction certaine. Au contraire. La science est un processus avec "rĂ©-Ă©valuation" si une prĂ©diction se rĂ©vĂšle incorrecte, alors on "change" les lois de maniĂšre a ce que la description du passĂ© redevienne cohĂ©rente. La "croyance" n'apparaĂźt pas dans la science, mais dans son application, dans les "paris" sur le futur qu'on se permet en se basant sur les connaissances qu'on appelle "science". Ce genre de croyance est valable pour toute connaissance, qu'on l'affuble du terme scientifique ou non. Les applications sont ce qui rend la science intĂ©ressante, ce qui guide son dĂ©veloppement. La science progresse quand la qualitĂ© des prĂ©dictions qu'elle permet augmente. Une croyance particuliĂšre Ă la science revient Ă croire que la science peut progresser, qu'on pourra toujours trouver rĂ©-Ă©valuer les "lois" en de nouvelles "lois" quand les premiĂšres faillent Ă prĂ©dire correctement. Pour toute question, il y a une rĂ©ponse simple, Ă©vidente, et fausse. 16/06/2012, 08h45 19 Re La science est-elle une croyance? D'accord avec tout, j'ai du alors mal m'exprimer. EnvoyĂ© par Amanuensis Il est clair qu'une "croyance" essentielle est que cela a un sens, que c'est utile, d'extrapoler du passĂ© des connaissances applicables au futur. ConsidĂ©rer que la science permet des prĂ©dictions d'une grande fiabilitĂ© repose lĂ -dessus. Si on considĂ©rait que le domaine de validitĂ© des lois se limitait au passĂ©, la science ne serait qu'une description du passĂ© sans application pour prĂ©voir, prendre des dĂ©cisions et agir. Il s'agit d'une "croyance" au sens oĂč c'est la question de l'induction. L'induction est rĂ©tive Ă toute "preuve logique". Si on argumente en disant qu'extrapoler du passĂ© pour prĂ©voir le futur est justifiĂ© parce que ça a bien marchĂ© dans le passĂ©, on fait un raisonnement circulaire. Par contre la science ne postule pas qu'extrapoler du passĂ© donnera une prĂ©diction certaine. Au contraire. La science est un processus avec "rĂ©-Ă©valuation" si une prĂ©diction se rĂ©vĂšle incorrecte, alors on "change" les lois de maniĂšre a ce que la description du passĂ© redevienne cohĂ©rente. La "croyance" n'apparaĂźt pas dans la science, mais dans son application, dans les "paris" sur le futur qu'on se permet en se basant sur les connaissances qu'on appelle "science". Ce genre de croyance est valable pour toute connaissance, qu'on l'affuble du terme scientifique ou non. Je ne veux pas dire que le domaine de validitĂ© des lois se limite au passĂ© , j'ai simplement fait cette tautologie que les lois ne peuvent s'appliquer que si elles s'appliquent et que la science ou mĂ©thode ne l'ignore pas j'avais initialement posĂ© des excuses pour ça mais j'ai cru qu'elles auraient mal Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©es . Je voulais surtout faire la diffĂ©rence entre le fait de prĂ©dire "que x est plus ou moins probable si les conditions z sont remplies" et on peut le vĂ©rifier, et celui de dire "que y est vrai" et n'est pas vĂ©rifiĂ© la plupart du temps ou pas suffisamment pour pouvoir le prĂ©dire. C'est la diffĂ©rence entre "croyance" que tu Ă©voques et "qui rend ses applications intĂ©ressantes" qui n'est pas affirmĂ©e comme certaine et croyance au sens gĂ©nĂ©ral qui ne prĂ©dit rien d'objectif ou "concrĂštement" utilisable et est donnĂ©e comme certaine, que je veux faire. J'ai oubliĂ© de dire qu'extrapoler du passĂ© pour prĂ©voir le futur est justifiĂ© parce qu'il n'y a rien de mieux pour ça de proposĂ© pour l'instant et donc que c'est bien "une "croyance" essentielle que cela a un sens, que c'est utile, d'extrapoler du passĂ© des connaissances applicables au futur" donc que la croyance n'apparait pas, comme tu dis aussi, dans la science mais dans son application et c'est un autre dĂ©bat. EnvoyĂ© par Amanuensis Une croyance particuliĂšre Ă la science revient Ă croire que la science peut progresser, qu'on pourra toujours trouver rĂ©-Ă©valuer les "lois" en de nouvelles "lois" quand les premiĂšres faillent Ă prĂ©dire correctement. Exact, c'est pourquoi je me suis contentĂ© de dire que tout un chacun sâapercevrait que ces lois ne s'appliquaient plus mais mĂȘme ça n'est pas exact car ça supposerait que nous mĂȘme ne fonctionnions pas diffĂ©remment ou pas suffisamment diffĂ©remment pour nous en rendre compte ce qui amĂšne directement Ă notre survie dans ces conditions et la possibilitĂ© mĂȘme de faire ces constatations et je n'ai pas voulu rentrer dans ces considĂ©rations re ; pour moi, ça sort carrĂ©ment du domaine scientifique. D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on pourrait dire que tout est croyance avec une gradation continue entre celles qui ne permettent pas de prĂ©dire quoique ce soit et celles qui permettent des progrĂšs objectifs mais sauf Ă chaque fois, accompagner le mot d'un texte de la longueur de ce fil et argumenter vis Ă vis des "autres" croyances, il n'y aurait pas moyen de faire la diffĂ©rence entre elles. Au lu du titre, j'ai l'impression qu'a la question " La dĂ©marche scientifique se basant sur diffĂ©rents postulats, pour vous relĂšve-t-elle de la croyance, comme l'affirme Nietzsche? ", l'auteur attend comme rĂ©ponse oui ou non car si on la prend "tel que", il n'y a pas plus de raison objective de faire de la science qu'une religion tant que l'auteur n'a pas expliquĂ© ce qu'il entendait par "lĂ©gitimitĂ©". . 16/06/2012, 09h17 20 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par mrhyd La dĂ©marche scientifique se basant sur diffĂ©rents postulats, pour vous relĂšve-t-elle de la croyance, comme l'affirme Nietzsche? Il faut dĂ©finir au prĂ©alable ce que l'on entend par "dĂ©marche scientifique" et "croyance". J'y vais de mes dĂ©finitions -La dĂ©marche scientifique repose sur le principe suivant l'expĂ©rience est le seul critĂšre de validitĂ© d'une idĂ©e. Exemple "Il y a un verre sur la table". Si plusieurs personnes saines d'esprit voient un verre sur la table, cet Ă©noncĂ© est valide. -Croire signifie considĂ©rer comme vrai des faits qui ne sont pas dĂ©montrĂ©s pas l'expĂ©rience. Exemple "Je crois qu'il y a un verre sur la table." Je n'en suis pas sĂ»r parce que je ne l'ai pas sous les yeux. Par exemple je me souviens en avoir vu un, mais pour une raison ou pour une autre je ne suis pas certain qu'il y en ait effectivement encore un. Par consĂ©quent la science est absolument le contraire d'une croyance. Pour ce qui est de l'argument selon lequel la science considĂšre que les lois de la nature seront les mĂȘmes dans le futur c'est faux. Si l'expĂ©rience dĂ©montre le contraire, ces lois seront modifiĂ©es. L'histoire comporte de nombreux exemples similaires, par exemple la mĂ©canique quantique. Quand les lois de la mĂ©canique classique se sont rĂ©vĂ©lĂ©es non prĂ©dictives Ă petite Ă©chelle pour simplifier, elles ont Ă©tĂ© modifiĂ©es. 16/06/2012, 09h46 21 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par myoper Au lu du titre, j'ai l'impression qu'a la question " La dĂ©marche scientifique se basant sur diffĂ©rents postulats, pour vous relĂšve-t-elle de la croyance, comme l'affirme Nietzsche? ", l'auteur attend comme rĂ©ponse oui ou non car si on la prend "tel que", il n'y a pas plus de raison objective de faire de la science qu'une religion tant que l'auteur n'a pas expliquĂ© ce qu'il entendait par "lĂ©gitimitĂ©". Oui. Cela a toujours Ă©tĂ© la difficultĂ© principale dans les discussions ce n'est pas la premiĂšre ! sur le sujet. Selon ma maniĂšre de voir, la dĂ©marche scientifique est "minimale", au sens oĂč tout ce qu'on peut y voir comme "croyance" se retrouvera dans tout autre systĂšme de pensĂ©e. C'est cette minimalitĂ© qui est pour moi la "raison objective" de se baser, dans la prise de dĂ©cision, sur la science plutĂŽt qu'autre chose ; et donc de faire progresser les connaissances selon la dĂ©marche scientifique plutĂŽt qu'autrement. Car toute autre approche demande des "croyances" supplĂ©mentaires, inutiles si le rĂ©sultat est le mĂȘme qu'atteint par la dĂ©marche scientifique cf. le mot de Laplace et fondatrices pour les autres rĂ©sultats. Du moins pour tout ce qui est moyens, la dĂ©marche scientifique ne traite pas des buts, c'est ce qui laisse une place Ă la philosophie et apparentĂ©s. Pour toute question, il y a une rĂ©ponse simple, Ă©vidente, et fausse. 16/06/2012, 11h29 22 invite6754323456711 InvitĂ© Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par Vladzol -Croire signifie considĂ©rer comme vrai des faits qui ne sont pas dĂ©montrĂ©s pas l'expĂ©rience. L'expĂ©rience ne dĂ©montre rien. Elle rend plausible les idĂ©alisations que nous construisons au travers de nos thĂ©ories qui nous permettent de baitir des modĂšles et des observables. Les ModĂšles + observable nous permettent d'interprĂ©ter la collecte statistique de donnĂ©es que nous rĂ©alisons. Voir l'article sur la dĂ©marche expĂ©rimentale Patrick 16/06/2012, 11h45 23 invite7863222222222 InvitĂ© Re La science est-elle une croyance? Bonjour, my 2 cents dans les religions, qu'on peut voir en simplifiant comme un ensemble de croyances, ces croyances sont le ciment. La diffĂ©rence avec la science, c'est que le contenu de ce ciment est plus accessoire et il y a moins nĂ©cessitĂ© de remettre Ă les mettre Ă l'Ă©preuve qu'en science. Donc en science comme en religion, il y a un fait social, qui est le regroupement d'individu liĂ© par des dĂ©marches communes mais les moyens sont diffĂ©rents. 16/06/2012, 11h59 24 Re La science est-elle une croyance? L'expĂ©rience ne dĂ©montre rien. Elle rend plausible les idĂ©alisations que nous construisons au travers de nos thĂ©ories qui nous permettent de baitir des modĂšles et des observables. Les ModĂšles + observable nous permettent d'interprĂ©ter la collecte statistique de donnĂ©es que nous rĂ©alisons. Voir l'article sur la dĂ©marche expĂ©rimentale Patrick Je me cite EnvoyĂ© par Vladzol Croire signifie considĂ©rer comme vrais des faits qui ne sont pas dĂ©montrĂ©s pas l'expĂ©rience. Je parle des faits, non des thĂ©ories scientifiques. Je pense qu'il y a un verre sur la table dans la piĂšce d'Ă cĂŽtĂ©. Je fais l'expĂ©rience d'aller voir et je vois effectivement un verre l'expĂ©rience dĂ©montre qu'il y a bien un verre sur la table. Si parce que j'ai vu un verre sur la table deux heures auparavant je considĂšre de façon certaine qu'il y est toujours alors que je n'ai pas vĂ©rifiĂ©, j'adopte une dĂ©marche de croyant. Car en dĂ©finitive, je crois seulement qu'il y a un verre sur la table. On ne peut pas considĂ©rer cela comme vrai sans l'expĂ©rience. Si maintenant on veut parler de thĂ©ories scientifiques, et non de faits objectifs si je prĂ©dis Ă l'aide de la mĂ©canique classique que Neptune sera visible Ă tel endroit du ciel Ă tel moment prĂ©diction grĂące Ă laquelle cette planĂšte a Ă©tĂ© dĂ©couverte, je dĂ©montre que la thĂ©orie de la gravitation newtonienne est valide Ă l'Ă©chelle du systĂšme Neptune/systĂšme solaire au moment oĂč je fais l'observation, ni plus, ni moins je ne fais que rĂ©pĂ©ter vos propos, au demeurant. Cela ne veut pas dire que la gravitation newtonienne est autre chose qu'un modĂšle issu de la rĂ©flexion humaine, ni qu'elle est valide Ă toutes les Ă©chelles et en tout temps l'auteur de ce fil semblant sous-entendre que les scientifiques croient que la validitĂ© de leurs modĂšles est immuable. Si l'expĂ©rience mets en dĂ©faut la gravitation newtonienne, ce modĂšle est dĂ©clarĂ© invalide dans les conditions en question et est abandonnĂ©. C'est le cas pour Mercure, le dĂ©calage de son pĂ©rihĂ©lie n'Ă©tant pas explicable par la grav classique mais par la RG. C'est une preuve historique de plus que les modĂšles que nous construisons ne sont pas assimilĂ©s Ă des lois immuables. Sinon, Ăč100fil, je crois que vous manifestez des croyances Ă mon Ă©gard . Je suis moi-mĂȘme diplĂŽmĂ© en physique, et la dĂ©marche scientifique je connais un peu... DerniĂšre modification par Vladzol ; 16/06/2012 Ă 12h03. 16/06/2012, 12h35 25 mrhyd Re La science est-elle une croyance? Croire n'a rien de pĂ©joratif, et comme je l'ai dĂ©jĂ Ă©voquĂ© nâempĂȘche pas d'Ă©tablir des modĂšles prĂ©dictibles Par exemple le Dieu Mars vis Ă vis de l'agriculture. Je pense en revanche que dĂ©finir la science comme transcendant la croyance, ne peut que nous amener Ă rester figĂ© dans nos connaissances. Et que c'est bien la remise en cause de certains postulats qui ont toujours fait avancer les connaissances du monde qui nous entoure. Les croyances et postulats sur lesquelles se basaient ParmĂ©nide, Pythagore, ThalĂšs, ... sont aujourd'hui dĂ©passĂ©es mais ne remettent pas en cause leur dĂ©couvertes. 16/06/2012, 12h41 26 mrhyd Re La science est-elle une croyance? Pour ce qui est de l'argument selon lequel la science considĂšre que les lois de la nature seront les mĂȘmes dans le futur c'est faux. Si l'expĂ©rience dĂ©montre le contraire, ces lois seront modifiĂ©es. L'histoire comporte de nombreux exemples similaires, par exemple la mĂ©canique quantique. Quand les lois de la mĂ©canique classique se sont rĂ©vĂ©lĂ©es non prĂ©dictives Ă petite Ă©chelle pour simplifier, elles ont Ă©tĂ© modifiĂ©es. Donc on y croit jusqu'Ă que l'on dĂ©montre que ce n'Ă©tait pas forcĂ©ment valide. Et ainsi de suite. La question n'est pas la diffĂ©rence entre croyance religieuse et scientifique, car la rĂ©ponse est simple. La science a la capacitĂ© de toujours remettre en cause ses croyances Ă l'inverse d'une religion. La question est, pour autant la dĂ©marche scientifique reste-t-elle de l'ordre de la croyance? 16/06/2012, 12h43 27 invite6754323456711 InvitĂ© Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par Vladzol Je parle des faits, non des thĂ©ories scientifiques. C'est quoi un fait ? Un fait scientifiquement avĂ©rĂ© comme nous pouvons le lire bien souvent ? EnvoyĂ© par Vladzol Sinon, Ăč100fil, je crois que vous manifestez des croyances Ă mon Ă©gard . Je suis moi-mĂȘme diplĂŽmĂ© en physique, et la dĂ©marche scientifique je connais un peu... je suis diplĂŽmĂ© d'autre chose qui me donne le recul suffisant de n'accepter aucun argument d'autoritĂ©. Je ne peux que vous conseiller de lire les Ă©crit d'un de vos collĂšgues qui semble s'ĂȘtre arrĂȘter et porter toute son attention sur l'aspect Ă©pistĂ©mologique de la dĂ©marche scientifiquement. Patrick 16/06/2012, 13h05 28 Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par mrhyd La question n'est pas la diffĂ©rence entre croyance religieuse et scientifique, car la rĂ©ponse est simple. La science a la capacitĂ© de toujours remettre en cause ses croyances Ă l'inverse d'une religion. C'est pour vous la seule diffĂ©rence ? 16/06/2012, 13h11 29 Re La science est-elle une croyance? Donc on y croit jusqu'Ă que l'on dĂ©montre que ce n'Ă©tait pas forcĂ©ment valide. Et ainsi de suite. Selon ma dĂ©finition, nous n'y "croyons" pas, puisque c'est l'expĂ©rience qui sert de juge. Pour moi, on croit Ă partir du moment l'on ne fait pas appel Ă l'expĂ©rience pour justifier ses assertions. La question n'est pas la diffĂ©rence entre croyance religieuse et scientifique, car la rĂ©ponse est simple. La science a la capacitĂ© de toujours remettre en cause ses croyances Ă l'inverse d'une religion. La question est, pour autant la dĂ©marche scientifique reste-t-elle de l'ordre de la croyance? "Je crois qu'un verre est sur la table" est elle une croyance religieuse? Ce que dit la dĂ©marche scientifique c'est va voir, avec quelqu'un d'autre, sinon tu ne peux rien pas savoir si ton assertion est vraie ou fausse. Et si je vois le verre et l'autre personne aussi, je ne crois plus, je sais. 16/06/2012, 13h19 30 invite6754323456711 InvitĂ© Re La science est-elle une croyance? EnvoyĂ© par Vladzol Selon ma dĂ©finition, nous n'y "croyons" pas, puisque c'est l'expĂ©rience qui sert de juge. C'est quoi une expĂ©rience sans modĂšles pour la diriger/contrĂŽler sur la base de nos construction Ă partir des connaissances acquises par nos apprentissages passĂ©s ? Du bruit auquel nous n'avons pas encore attribuĂ© du sens ? Patrick Sur le mĂȘme sujet Discussions similaires RĂ©ponses 14 Dernier message 25/01/2011, 06h49 RĂ©ponses 133 Dernier message 23/05/2010, 22h30 RĂ©ponses 207 Dernier message 27/02/2010, 12h04 RĂ©ponses 5 Dernier message 22/10/2007, 20h20 RĂ©ponses 11 Dernier message 25/06/2005, 09h16 Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 14h02.
Lejeu simple et addictif CodyCross est le genre de jeu oĂč tout le monde a tĂŽt ou tard besoin dâaide supplĂ©mentaire, car lorsque vous passez des niveaux simples, de nouveaux deviennent de plus en plus difficiles. Plus tĂŽt ou plus tard, vous aurez besoin dâaide pour rĂ©ussir ce jeu stimulant et notre site Web est lĂ pour vous fournir des CodyCross InterprĂšte de Wonder Woman auSelon le dictionnaire, la superstition est une croyance irrationnelle qui rĂ©sulte de lâignorance ou de la peur. Il y a des superstitions pour presque tous les aspects de notre vie quotidienne et la plupart ont des origines inconnues. Parfois, ils sont logiques ne pas marcher sous une Ă©chelle par exemple, mais la plupart du temps, ils sont comiques. Certaines personnes peuvent devenir contrĂŽlĂ©es par leurs superstitions comme la peur de marcher sur les fissures qui est trĂšs malsain. Voici une liste de plusieurs superstitions bizarres. Ce sera utile pour Ă©viter les superstition de mauvais augures ou la malchance. DĂ©couvrez dans les lignes qui suivent de nombreuses superstitions bizarres de malchance. 19 superstitions bizarres de malchance Ăviter superstition des mauvais augures ou la malchance un oiseau dans la maison câest un signe de la mort. Le pain ne doit jamais ĂȘtre renversĂ© aprĂšs en avoir coupĂ©e une tranche. Ne jamais prendre un balai avec vous lorsque vous vous dĂ©placez. Jetez-le et achetez un nouveau. Si le premier papillon que vous voyez dans lâannĂ©e est blanc, vous aurez une bonne chance toute lâannĂ©e. Si un chat noir se dirige vers vous, il apporte la bonne fortune, mais si elle sâĂ©loigne, il prend la bonne chance avec elle. Le chat noir est une autre superstition de malchance. Un chien qui hurle pendant la nuit, quand quelquâun dans la maison est malade est une superstition de malchance. Il nâest pas bon de quitter une maison par une autre porte que celle utilisĂ©e pour entrer. Un fer Ă cheval accrochĂ© dans la chambre Ă©liminera les cauchemars. Si vous attrapez une feuille qui tombe le premier jour de lâautomne, vous nâallez pas avoir le rhume tout lâhiver. Si un miroir dans la maison tombe et se brise par lui-mĂȘme, quelquâun dans la maison va bientĂŽt mourir. Si votre parapluie tombe sur le sol, on dit quâil y aura un assassinat dans la maison. Toutes les fenĂȘtres doivent ĂȘtre ouvertes au moment de la mort de quelquâun, afin que lâĂąme puisse quitter. Si le mariĂ© laisse tomber la bande de mariage lors de la cĂ©rĂ©monie, le mariage ne marchera pas. RĂȘver dâun lĂ©zard est une superstition de malchance signifiant que vous avez un ennemi secret. Si un ami vous donne un couteau, Ă©viter superstition des mauvais augures ou la malchance en lui donnant une piĂšce de monnaie ou votre amitiĂ© sera bientĂŽt finie. Vous ne devriez jamais commencer un voyage le vendredi ou vous rencontrerez du malheur. Si vous rĂȘvez que vous courrez câest le signe dâun grand changement dans votre vie. Si une horloge qui nâa ne fonctionne pas soudainement sonne, il y aura un dĂ©cĂšs dans la famille. Il est mauvais chance dâallumer trois cigarettes avec la mĂȘme allumette. 3 superstitions irlandaises de malchance Ces trois superstitions bizarres de malchance viennent de ce petit Ă©tat du Royaume-uni. Si vous comptez les voitures Ă un enterrement, de mauvaises choses vous arriveront. Si vous brĂ»lez un paquet de cartes Ă jouer, câest de la malchance pour vous. Si les bougies de NoĂ«l ne brĂ»lent pas tout droit pendant NoĂ«l, il y aura de la mauvaise chance dans la maison au cours de lâannĂ©e prochaine. A lire aussi Votre signe astrologique et la superstition. 5 superstitions de mythiques objets. Quelques signes de superstition heureux prĂ©sages.
CroyanceQue Tout Objet A Une Ame La solution Ă ce puzzle est constituéÚ de 8 lettres et commence par la lettre A Les solutions pour CROYANCE QUE TOUT OBJET A UNE AME de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s.journal article LA CROYANCE A L'IMMORTALITĂ DE L'AME CHEZ LES ANCIENS IRLANDAIS Revue de l'histoire des religions Vol. 14 1886, pp. 53-66 14 pages Published By Association de la Revue de lâhistoire des religions Read and download Log in through your school or library Read Online Free relies on page scans, which are not currently available to screen readers. To access this article, please contact JSTOR User Support. We'll provide a PDF copy for your screen reader. With a personal account, you can read up to 100 articles each month for free. Get Started Already have an account? Log in Monthly Plan Access everything in the JPASS collection Read the full-text of every article Download up to 10 article PDFs to save and keep $ Yearly Plan Access everything in the JPASS collection Read the full-text of every article Download up to 120 article PDFs to save and keep $199/year Preview Preview Journal Information FondĂ©e en 1880. Sa rĂ©daction est Ă©tablie au CollĂšge de France. La Revue de l'histoire des religions est ouverte Ă la plus large collaboration, française et Ă©trangĂšre. Son champ d'Ă©tude couvre toutes les formes du donnĂ© religieux, discours et vĂ©cu, des origines Ă nos jours, sous toutes les latitudes. Elle ne publie que des textes originaux, scientifiquement fondĂ©s, et peut accueillir dans ses numĂ©ros thĂ©matiques des actes de colloques. Revue publiĂ©e avec le concours du Centre National du Livre et du Centre National de la Recherche Scientifique. WfrGuO.