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NotreDame de la Garde 400 m - soit 6 min ArrĂȘt Correspondances : lignes urbaines Ferry Boat lebateau / lanave ©e Correspondance levĂ©lo M1 MĂ©tro ligne M1 N M1 - -83 82-82S-83 82-82S-83 41-49-55-61-80-82 82S-83 41-49-55-61-80 41-49-61-80 54-55-61-80-81 54-55-61-80-81 49 49-82-82S-83 S-83 S-83 Breteuil Puget FFort Notre Dame ortN eDam Place aux Huiles Jardin
Notre-Dame de la Garde, en provençal, Nostre-Damo de la Gardo, souvent surnommĂ©e la Bonne MĂšre », est une des basiliques mineures de lâĂglise catholique romaine. Elle est situĂ©e entre les quartiers du Roucas Blanc, dâEndoume et de Vauban, sur un piton calcaire de 149 mĂštres dâaltitude surĂ©levĂ© de 13 mĂštres grĂące aux murs et soubassements dâun ancien fort. La colline Notre-Dame-de-la-Garde constitue un site classĂ© depuis 1917. Une petite chapelle sur une colline En 1214, annĂ©e de la bataille de Bouvines et de la naissance du roi saint Louis, un prĂȘtre de Marseille, prĂ©nommĂ© Pierre, fit Ă©difier un petit sanctuaire dĂ©diĂ© Ă la Vierge Marie sur le triangle rocheux constituant le haut dâune colline de 161m face Ă la ville de Marseille, alors trĂšs petite. La colline sâappelant La Garde », le sanctuaire fut tout naturellement appelĂ© Notre-Dame de la Garde. A lâorigine de cette chapelle, il nây a donc eu ni apparition, ni miracle elle est nĂ©e de la dĂ©votion dâun prĂȘtre. En 1477, elle fut un peu agrandie. Mais elle restait trĂšs petite, pouvant contenir au plus cinquante Ă soixante personnes. Au XVIe siĂšcle, la chapelle est englobĂ©e dans un fort En janvier 1516, aprĂšs sa cĂ©lĂšbre victoire de 1515 Ă Marignan en Italie du nord, le jeune roi François Ier passa pour la premiĂšre fois Ă Marseille oĂč le rejoignirent dâailleurs son Ă©pouse et sa mĂšre. Il ne manqua pas de monter faire ses dĂ©votions dans la chapelle de Notre-Dame de la Garde. SâintĂ©ressant, en tant que roi, aux problĂšmes de dĂ©fense, il constata avec regret que la ville de Marseille Ă©tait trĂšs mal dĂ©fendue. Elle Ă©tait entourĂ©e dâune enceinte bien modeste, mais elle ne possĂ©dait aucun fort alors que beaucoup dâautres villes françaises en Ă©taient dĂ©jĂ pourvues. Cela sâexpliquait dâailleurs trĂšs bien puisque la Provence nâavait Ă©tĂ© unie Ă la France quâen 1481, soit seulement trente-cinq ans plus tĂŽt, et les rois de France â car câĂ©tait toujours eux qui faisaient construire les forts â nâavaient pas encore eu lâoccasion dâen Ă©difier Ă Marseille. François Ier remonta Ă Paris en se disant quâil faudrait un jour renforcer la dĂ©fense de la ville. Lâoccasion va lui en ĂȘtre rapidement donnĂ©e puisque Charles-Quint, empereur du Saint-Empire romain germanique, cherchait alors Ă sâemparer du midi de la France pour rĂ©unir les deux parties de son Empire lâEurope centrale et lâEspagne. Il fit assiĂ©ger Marseille en 1524. Il ne rĂ©ussit pas Ă prendre la ville. Mais François Ier revint alors en Provence et dĂ©cida de faire construire deux forts Ă Marseille lâun dans lâĂźle dâIf le fameux ChĂąteau dâIf et lâautre sur le haut de la colline de la Garde oĂč se trouvait la chapelle. En blanc, les piĂšces destinĂ©es au gouverneur et Ă la garnison. Celle-ci est donc maintenant englobĂ©e dans le fort. Un fort qui reçut dâailleurs le nom de fort Notre-Dame de la Garde ». Logiquement, elle aurait dĂ» ĂȘtre fermĂ©e au public, car les chapelles des forts Ă©taient Ă©videmment Ă lâusage exclusif des soldats de la garnison. Mais François Ier dĂ©cida quâen temps de paix les fidĂšles pourraient accĂ©der Ă la chapelle en empruntant le pont-levis que, dans la journĂ©e, les soldats maintiendraient en position basse. Le toit couvre Ă la fois la chapelle et les piĂšces adjacentes. DâaprĂšs les meilleurs historiens des forts, il sâagit dâun cas unique au monde on ne connaĂźt pas dâautre exemple dâun sanctuaire ouvert au public situĂ© Ă lâintĂ©rieur dâun fort en activitĂ©. Et cette situation dura pendant plus de quatre siĂšcles puisque, comme on le verra, le fort ne fut dĂ©militarisĂ© quâen 1934. A partir de la fin du XVIe siĂšcle, on vit beaucoup de marins monter Ă Notre-Dame de la Garde. Jusquâalors, ils allaient prier devant la statue de Notre-Dame de la Mer dans lâĂ©glise Saint-Etienne situĂ©e lĂ oĂč se trouve actuellement lâĂ©glise Notre-Dame du Mont. Mais, en 1588, cette Ă©glise fut dĂ©molie et les marins prirent alors lâhabitude de venir Ă Notre-Dame de la Garde pour y prier et y dĂ©poser de nombreux ex-voto. Pendant la RĂ©volution française, aprĂšs lâexĂ©cution de Louis XVI le 21 janvier 1793, les membres de la famille des Bourbon furent incarcĂ©rĂ©s durant six mois dans le fort de Notre-Dame de la Garde. Le culte catholique fut interdit en France en novembre de la mĂȘme annĂ©e. LâEtat sâempara de tous les Ă©difices religieux. Tout ce que contenait la chapelle disparut alors les deux statues de la Vierge lâune en bois datant du XIIIe siĂšcle et lâautre en argent de 1651, les cloches, les autels, les ex-voto⊠Seul demeura dans la chapelle un trĂšs grand et trĂšs beau crucifix que lâon peut voir dans la crypte Ă droite en entrant. DâaprĂšs certains spĂ©cialistes, il daterait de la premiĂšre moitiĂ© du XVIe siĂšcle. Au lendemain de la RĂ©volution, le culte reprit Ă Notre-Dame de la Garde en 1807. Joseph-Elie Escaramagne, un ancien marin, donna au sanctuaire une statue de la Vierge achetĂ©e dans une vente aux enchĂšres câest la statue de la Vierge au bouquet » que lâon peut voir derriĂšre lâautel de la crypte. De son cĂŽtĂ©, le commandant du fort offrit Ă la chapelle une petite cloche. Depuis le XIIIe siĂšcle, la population de Marseille avait beaucoup augmentĂ©. La chapelle se montrait vraiment trop petite et les responsables du sanctuaire souhaitaient lâagrandir un peu. Mais, depuis lâĂ©poque de François Ier, tout le haut de la colline Ă©tait terrain militaire et ces responsables nâĂ©taient que les locataires de la chapelle. Câest lâEtat français qui en Ă©tait propriĂ©taire et câest le Ministre de la Guerre qui gĂ©rait le domaine. Ils lui Ă©crivirent donc pour lui demander sâil accepterait de leur cĂ©der en location deux petites piĂšces qui jouxtaient le sanctuaire et qui, jusquâalors, Ă©taient utilisĂ©es par la garnison. Le Ministre donna un avis favorable. On abattit donc le mur mitoyen et la chapelle devint un peu plus grande. En 1837, les responsables du sanctuaire installĂšrent dans la chapelle, Ă la place de la statue de la Vierge au bouquet, une statue de la Vierge en argent quâils avaient commandĂ©e Ă lâartiste Chanuel pour remplacer celle qui, au moment de la RĂ©volution, avait Ă©tĂ© envoyĂ©e Ă la fonte. Câest celle qui domine actuellement lâautel majeur de la basilique. Quelques annĂ©es plus tard, les responsables du sanctuaire estimĂšrent que la petite cloche offerte en 1807 par le commandant du fort Ă©tait bien petite. Mais, passant vraiment dâun extrĂȘme Ă lâautre, ils commandĂšrent en 1842 Ă un fondeur de Lyon pour cette minuscule chapelle et il nâĂ©tait nullement question alors de construire le sanctuaire plus grand que nous connaissons un bourdon de 8 234 kg qui sera installĂ© sur la chapelle en octobre 1845. Il nây avait certainement nulle part au monde une chapelle aussi petite possĂ©dant une cloche aussi grosse ! La construction dâun nouveau sanctuaire 1853-1897 En 1851, les Administrateurs de Notre-Dame de la Garde demandĂšrent au Ministre de la Guerre â sans trop espĂ©rer dâailleurs une rĂ©ponse positive â lâautorisation de dĂ©molir la petite chapelle et de la remplacer par un sanctuaire plus grand surmontĂ© dâun haut clocher comme la chapelle, ce nouveau sanctuaire se trouverait, lui aussi, Ă lâintĂ©rieur du fort. MalgrĂ© les objections de certains officiers qui craignaient que la structure du nouveau sanctuaire ne nuise Ă la valeur dĂ©fensive du fort, les conseillers du Ministre Ă©mirent un avis favorable et celui-ci donna son accord le 5 fĂ©vrier 1852. Les responsables de Notre-Dame de la Garde demandĂšrent Ă des architectes dâĂ©tablir les plans du nouveau sanctuaire. Ils eurent Ă choisir entre deux projets une Ă©glise de style nĂ©o-gothique et une Ă©glise de style nĂ©o-roman. Câest ce deuxiĂšme projet qui fut retenu. Et, comme la basilique a Ă©tĂ© ornĂ©e un jour de mosaĂŻques dâinspiration byzantine, on dit gĂ©nĂ©ralement quâelle est romano-byzantine. Lâarchitecte en fut Jacques Henri EspĂ©randieu il nâavait alors que vingt-trois ans⊠et il Ă©tait de confession protestante. La premiĂšre pierre fut posĂ©e le 11 septembre 1853 par lâĂ©vĂȘque de Marseille, Mgr EugĂšne de Mazenod. Les fidĂšles faisaient des dons pour le financement de la construction. Mais, au cours des premiĂšres annĂ©es, lâargent vint souvent Ă manquer et, plusieurs fois, on dut interrompre les travaux. AprĂšs huit ans de chantier, Ă la mort de Mgr de Mazenod en 1861, on avait achevĂ© de creuser la crypte dans le rocher, mais, de lâĂ©glise supĂ©rieure, seuls Ă©taient construits les murs latĂ©raux et la base du clocher. Restaient donc Ă Ă©difier la voĂ»te de la nef, la coupole et la plus grande partie du clocher. Le successeur de Mgr Patrice Cruice fit accĂ©lĂ©rer les travaux et, le 4 juin 1864, le sanctuaire put ĂȘtre consacrĂ©, avec un clocher non terminĂ©, par le Cardinal Villecourt, membre de la Curie romaine entourĂ© de quarante-et-un Ă©vĂȘques. On continua la construction du clocher. Et, en 1866, on put y installer le bourdon dont la taille se trouvait dĂ©sormais beaucoup mieux proportionnĂ©e aux dimensions du sanctuaire et lâon commença Ă Ă©difier le piĂ©destal de la statue monumentale. Ćuvre dâEugĂšne Lequesne, elle nâest pas en mĂ©tal plein, mais elle fut rĂ©alisĂ©e par lâentreprise Christofle â qui existe toujours â selon un procĂ©dĂ© nouveau Ă lâĂ©poque la galvanoplastie. On fit des moules en latex des quatre tronçons. On les plongea dans un bain de sulfate de cuivre et, par Ă©lectrolyse, quelques millimĂštres de cuivre se dĂ©posĂšrent sur ces moules. FabriquĂ©s Ă Paris, ces tronçons arrivĂšrent Ă Marseille par chemin de fer en dĂ©cembre 1869. On les dora Ă la feuille dâor. En mai-juin 1870, on les hissa en haut du clocher et on les fixa Ă la carcasse mĂ©tallique qui avait Ă©tĂ© mise en place. Depuis lors, la statue est redorĂ©e tous les vingt-cinq ans environ. Haute de 11,20 m, elle pĂšse 9 796 kg. Restaient Ă rĂ©aliser toutes les finitions intĂ©rieures. En 1872, on posa la mosaĂŻque de sol du chĆur et, ensuite, la mosaĂŻque de sol de la nef. Entre 1882 et 1884, on posa les premiĂšres mosaĂŻques dâornementation celle du cul-de-four de lâabside avec ses admirables oiseaux et, en dessous, neuf mĂ©daillons illustrant autant dâinvocations des litanies de la Sainte Vierge. En 1884, le maĂźtre-autel provisoire fut dĂ©truit par un incendie et on commença alors Ă Ă©difier le maĂźtre-autel que nous connaissons. Il fut consacrĂ© le 26 avril 1886 par le cardinal Lavigerie, archevĂȘque dâAlger, qui, alors jeune Ă©vĂȘque de Nancy, avait assistĂ© Ă la consĂ©cration du sanctuaire en juin 1864. Il Ă©tait trĂšs connu Ă Notre-Dame de la Garde, car il y passait Ă chaque aller ou retour de ses nombreux voyages entre Alger et la France. Entre 1890 et 1892, on posa les autres mosaĂŻques dans tout le reste du chĆur, Ă lâintĂ©rieur de la grande coupole, dans les trois coupoles qui forment la voĂ»te de la nef. A lâintĂ©rieur de la basilique, il nây a que les murs latĂ©raux qui ne sont pas recouverts de mosaĂŻques. Celles-ci occupent une surface de 1 200mÂČ et comptent plus de douze millions de tesselles ainsi appelle-t-on les Ă©lĂ©ments dâune mosaĂŻque. Ces mosaĂŻques sont magnifiques parce que ceux qui les ont dessinĂ©es se sont inspirĂ© de trĂšs belles mosaĂŻques des Ve et VIe siĂšcles que lâon trouve Ă Rome et Ă Ravenne. Pour faciliter la montĂ©e des fidĂšles Ă Notre-Dame de la Garde, plusieurs ingĂ©nieurs avaient, Ă partir de 1868, prĂ©sentĂ© Ă la municipalitĂ© des projets de chemins de fer funiculaires passant par des rues de Marseille. Mais ces projets nâaboutissaient pas, car, en un tel domaine, la lĂ©gislation Ă©tait assez floue et le maire ne savait pas trop si lâautorisation relevait de lui ou du prĂ©fet. Câest alors quâen 1889 lâingĂ©nieur Emile Maslin grilla la politesse Ă tous. Sâinspirant des ascenseurs amĂ©nagĂ©s dans la Tour Eiffel qui venait dâĂȘtre Ă©difiĂ©e Ă Paris, il eut lâidĂ©e de construire un ascenseur qui monterait presque verticalement le long de la paroi dâune ancienne carriĂšre. Cet ingĂ©nieur sâentendit avec Jean-Elie Dussaud, le propriĂ©taire du terrain oĂč allait ĂȘtre Ă©difiĂ©e la gare de dĂ©part. Comme il sâagissait dâune affaire purement privĂ©e, lâascenseur fut construit lĂ©galement sans quâil ait Ă©tĂ© nĂ©cessaire de demander lâautorisation des pouvoirs publics !⊠Il fonctionna de 1892 Ă 1967 et fut dĂ©moli en 1974. La construction de la basilique sâacheva par la pose, en 1897, des lourdes portes de bronze. En 1914, on organisa de grandes fĂȘtes pour marquer le 7e centenaire du sanctuaire de Notre-Dame de la Garde et le 50e anniversaire de la consĂ©cration de la basilique. Mais cette date Ă©voque aussi Ă©videmment le dĂ©but de la premiĂšre guerre mondiale, une guerre qui, curieusement, se trouve avoir constituĂ© une date importante de lâhistoire de notre sanctuaire. Pour la premiĂšre fois, en effet, on avait utilisĂ© dans une guerre des tanks et des avions. Au lendemain de cette guerre, lâEtat major rĂ©alisa que les forts construits entre les XVe et XVIIIe siĂšcles se rĂ©vĂ©leraient dĂ©sormais inutiles. Il nây avait donc pas lieu de continuer Ă faire des dĂ©penses pour les entretenir. Il valait mieux les dĂ©militariser et les aliĂ©ner. LâĂ©vĂȘchĂ© de Marseille se montrait intĂ©ressĂ©, car les responsables du sanctuaire ne disposaient alors dâaucune salle pour rĂ©unir des fidĂšles en dehors de la basilique et de la crypte. En effet, tant que le fort intĂ©ressait lâArmĂ©e, le Ministre de la Guerre ne les aurait pas autorisĂ©s Ă construire contre les murs extĂ©rieurs de ce fort des bĂątiments qui auraient nui Ă sa valeur dĂ©fensive. Les reprĂ©sentants du diocĂšse et ceux de lâArmĂ©e se rencontrĂšrent et, trĂšs vite, ils tombĂšrent dâaccord pour quâintervienne un Ă©change lâArmĂ©e donnerait au diocĂšse tout le haut de la colline de la Garde et recevrait de lâĂ©vĂȘchĂ© une maison situĂ©e dans le centre de Marseille. Mais le dossier juridique Ă©tait trĂšs complexe, car plusieurs ministĂšres Ă©taient concernĂ©s et il avança trĂšs lentement. Câest le 3 mai 1934 que le PrĂ©sident de la RĂ©publique signa le dĂ©cret de dĂ©classement », câest-Ă -dire de dĂ©militarisation du fort. En 1936, avant mĂȘme la signature de lâacte dâĂ©change, le diocĂšse commença, avec lâassentiment des autoritĂ©s civiles, Ă construire le long des murs du fort cĂŽtĂ© mer un immeuble destinĂ© au logement des religieuses attachĂ©es au sanctuaire. Pendant que se dĂ©roulaient ces dĂ©marches juridiques, les fĂȘtes du couronnement de la statue de Notre-Dame de la Garde avaient attirĂ© Ă Marseille durant quatre jours en juin 1931 quarante-neuf Ă©vĂȘques et 300 000 personnes. Le pape Pie XI avait envoyĂ© comme lĂ©gat pour prĂ©sider ces cĂ©lĂ©brations le cardinal Louis Maurin, archevĂȘque de Lyon et ancien recteur de Notre-Dame de la Garde. La date de ces festivitĂ©s avait Ă©tĂ© choisie pour marquer le 15e centenaire du Concile ĆcumĂ©nique dâEphĂšse juin 431 qui a dĂ©clarĂ© que la Vierge Marie pouvait ĂȘtre appelĂ©e MĂšre de Dieu ». 1941 lâĂ©vĂȘchĂ© de Marseille devient propriĂ©taire du haut de la colline BlindĂ© Jeanne dâArc Câest le 21 juillet 1941 que, devant le PrĂ©fet des Bouches-du-RhĂŽne, lâacte dâĂ©change fut signĂ© par des reprĂ©sentants de lâEtat et par Mgr Louis Borel qui Ă©tait tout Ă la fois Vicaire gĂ©nĂ©ral du diocĂšse et recteur de Notre-Dame de la Garde. La France Ă©tait alors gouvernĂ©e par le MarĂ©chal PĂ©tain, mais, en lâoccurrence, il ne sâest nullement agi dâune faveur octroyĂ©e par le Gouvernement. En effet, lâacte dâĂ©change Ă©tait prĂȘt en 1939, donc sous la TroisiĂšme RĂ©publique, et la signature aurait dĂ» intervenir alors. Mais une nouvelle guerre mondiale venait dâĂ©clater et cette affaire qui paraissait bien secondaire se trouva renvoyĂ©e Ă plus tard. Ce jour-lĂ , lâEtat donna au diocĂšse les 61 839 mÂČ du haut de la colline et reçut de lâĂ©vĂȘchĂ© une maison de deux Ă©tages sise dans lâimpasse Montevideo, dâune superficie totale de 1 380 mÂČ, ainsi quâune somme de 35 000 F. Contrairement Ă ce que lâon est tentĂ© de penser, lâEtat ne perdait pas au change, car, le site Ă©tant classĂ©, les terrains du haut de la colline de la Garde nâont aucune valeur vĂ©nale. LâEtat a mĂȘme Ă©tĂ© trĂšs bĂ©nĂ©ficiaire puisquâen 1970 il a pu revendre trĂšs cher Ă un promoteur la petite maison de lâimpasse Montevideo qui se trouva remplacĂ©e par un immeuble de plusieurs Ă©tages. Mais le dĂ©roulement de lâhistoire prĂ©sente quelquefois des surprises. LâArmĂ©e quitte les lieux en 1941, abandonnant le fort et trois casernes extĂ©rieures au fort. Un an plus tard, en novembre 1942, les Allemands envahissent la zone sud-est de la France. A Marseille, ils prennent position en un certain nombre de lieux et, en particulier, des soldats allemands sâinstallent dans les casernes de la colline de la Garde que les soldats français venaient de quitter ! Et, paradoxalement, les bĂątiments â qui ont cependant perdu depuis dix ans leur affectation militaire â vont se trouver mĂȘlĂ©s en aoĂ»t 1944 Ă des combats beaucoup plus rudes que ceux quâils avaient connus depuis le XVIe siĂšcle. Le 25 aoĂ»t 1944, le sanctuaire est libĂ©rĂ© de lâoccupation allemande par une section de la 1re compagnie du 7e RĂ©giment de Tirailleurs AlgĂ©riens. Quelques heures plus tĂŽt, un char de la 1re Division BlindĂ©e avait reçu un obus tirĂ© par les Allemands Ă partir de Notre-Dame de la Garde et ses trois occupants Ă©taient morts carbonisĂ©s. Les deux jours suivants, les Allemands, toujours prĂ©sents dans divers lieux de Marseille, tirĂšrent beaucoup sur la basilique quâils savaient aux mains des Tirailleurs AlgĂ©riens. Atteint Ă sa base par des obus, il sâen fallut de peu que le clocher ne sâĂ©croulĂąt. On peut toujours voir, sur certains murs extĂ©rieurs de la basilique, quelques impacts des Ă©clats dâobus. Entre 1950 et 1961, lâĂ©vĂȘchĂ© de Marseille fit construire deux Ă©difices le long des murs du fort face Ă la ville le hall dâaccueil couronnĂ© par le magasin et un bĂątiment comportant, au rez-de-chaussĂ©e, une grande salle et, Ă lâĂ©tage, un local qui est devenu dâabord une cafĂ©tĂ©ria, puis un restaurant. Les trois quarts des murs du fort de François Ier sont toujours en place. Mais une grande partie dâentre eux sont masquĂ©s par les bĂątiments construits par le diocĂšse de part et dâautre du fort. Seuls restent visibles le grand bastion que lâon voit Ă droite lorsque lâon regarde de face la basilique et un bastion trĂšs effilĂ© situĂ© Ă lâarriĂšre du sanctuaire. Le pont-levis, installĂ© par lâArmĂ©e en 1879 devant lâentrĂ©e de la crypte pour remplacer lâancien pont-levis que lâon avait nĂ©cessairement dĂ©moli lors de la construction du nouveau sanctuaire, est toujours en place. Les gardiens de Notre-Dame le relĂšvent tous les soirs et lâabaissent tous les matins on isole ainsi le sanctuaire comme jadis lâArmĂ©e isolait le fort. Les personnes qui montent Ă la basilique par les escaliers extĂ©rieurs passent sur ce pont-levis, sans dâailleurs quelquefois sâen rendre compte⊠Entre 2000 et 2008, sous la direction de lâarchitecte Xavier David, ont Ă©tĂ© entrepris de grands travaux pour la restauration du sanctuaire. Dâabord des travaux extĂ©rieurs il a fallu en particulier remplacer les pierres vertes qui, en raison de la pollution, sâĂ©taient en partie dĂ©composĂ©es. On travailla ensuite Ă lâintĂ©rieur des sanctuaires les marbres de la basilique et les pierres de la crypte ont Ă©tĂ© nettoyĂ©s et les mosaĂŻques dont certaines avaient perdu des tesselles Ă cause des bombardements du mois dâaoĂ»t 1944 ont Ă©tĂ© restaurĂ©es par une Ă©quipe de mosaĂŻstes dirigĂ©e par Michel Patrizio. Et le systĂšme dâĂ©clairage a Ă©tĂ© trĂšs amĂ©liorĂ©, mettant en valeur nos magnifiques mosaĂŻques. SOURCES PHOTOS Dominique Milherou & & Archives non crĂ©ditĂ©es A NOTER Ce site est un blog personnel, ces informations sont donnĂ©es Ă titre indicatif et son mises Ă jour aussi souvent que possible. NâhĂ©sitez pas Ă me contacter pour toute correction ou contribution
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Le premier, le circuit du Vieux Marseille, en direction du quartier du Panier et de la Joliette avec ses Docks rĂ©amĂ©nagĂ©s et bien sur le Mucem. DurĂ©e totale trajet aller-retour 1h45. Le second, le circuit Notre-Dame-de-la-Garde, propose quant Ă lui l'ascension de Notre-Dame 162 m ! par la Corniche. Il dure 1h15. En Ă©tĂ©, le Petit Train de Marseille vous propose de dĂ©couvrir un troisiĂšme circuit, sur les Ăźles du Frioul. Organiser son voyage Ă Marseille Transports RĂ©servez vos billets d'avions Location voiture Taxi et VTC Location bateaux RĂ©servez votre bus RĂ©servez votre train HĂ©bergements & sĂ©jours Trouver un hĂŽtel Location de vacances Echange de logement Trouvez votre camping Services / Sur place RĂ©servez une table ActivitĂ©s & visites Voyage sur mesure Apprendre une langue Ă©trangĂšre Informations et horaires sur TRAIN TOURISTIQUE DE MARSEILLE Ouvert toute l'annĂ©e. Pour le circuit Notre-Dame-de-la-Garde en haute saison et mi-saison dĂ©part toutes les 20 minutes selon l'affluence et les conditions mĂ©tĂ©orologiques. En basse saison toutes les 40 minutes. Vieux Marseille-Terrasses du Port dĂ©parts toutes les 30 minutes ou toutes les 45 minutes en basse-saison.. Sur rĂ©servation. Tarifs Le Vieux Marseille adultes 9 âŹ, enfants 5 ⏠de 3 Ă 11 ans ; Notre-Dame-de-la-Garde adultes 9 âŹ, enfants 5 ⏠de 3 Ă 11ans. Visite guidĂ©e. Avis des membres sur TRAIN TOURISTIQUE DE MARSEILLE Trier par PublicitĂ© En savoir plus sur Marseille 13001 Les jeux concours du moment Remportez 1 sĂ©jour de prestige en Espagne, pour 2 personnes ! Profitez dâun sĂ©jour relaxant pour 2 personnes Ă Calella, dans la Province de Barcelone avec l'AssociaciĂł TurĂstica de Calella ! Remportez un guide numĂ©rique ! Du 19 au 29 aoĂ»t Je dĂ©pose mon avis et je gagne des Foxies Pour soumettre votre avis vous devez vous connecter. 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Le Cabanon de Paulette Le Cabanon de Paulette c'est un peu LE lieu privilĂ©giĂ© des marseillais. Ă l'abri des regards, il faut y aller exprĂšs pour le trouver. Sur une petite plage du quartier de Montredon, le Cabanon de Paulette prend ses aises chaque Ă©tĂ© pour vous offrir le meilleur cadre d'apĂ©ro possible. Ă la bonne franquette et sans prise de tĂȘte, on y dĂ©guste des plats salĂ©s pour la plupart en format Ă partager, et on s'hydrate de saison avec du blanc comme du rosĂ© bien glacĂ©, des pastis givrĂ©s ou encore des spritz bien montĂ©s. Une fois posĂ© sur une table du Cabanon de mĂ©mĂ© ou sur la place Ă ses pieds, tu te souviendras si par malheur tu l'avais oubliĂ© pourquoi tu vis Ă Marseille et pas ailleurs ! Le Cabanon de Paulette Bd des Baigneurs - Marseille 8eOuvert tous les jours de 10h Ă 23h30 Viaghji Di Fonfon Viaghji Di Fonfon existe depuis quelques annĂ©es maintenant mais tĂąche d'offrir un cadre un peu plus agrĂ©able Ă chaque saison. Pour cet Ă©tĂ© 2022, le bar Ă tapas du Vallon des Auffes a investi dans une tonnelle en fer forgĂ© qui dĂ©limite les contours de sa terrasse accrochĂ©e au magnifique petit Port de pĂȘche. Boules guinguettes, musiques, panisses et cocktails Ă gogo sont le combo qui donne vie Ă ce paysage authentique. Les places y sont chĂšres car presque hors du temps, le bar Viaghji Di Fonfon promet des soirĂ©es posĂ©es, loin du brouhaha de la ville face Ă une vue mer vraiment unique en son genre. Viaghji Di Fonfon136-142 Rue du Vallon des Auffes - Marseille 7eOuvert tous les jours de 17h Ă minuitRĂ©servations conseillĂ©es par sms au 07 82 13 65 80 Toit-terrasse de la Friche Belle de Mai Le Toit-Terrasse de la Friche Belle de Mai accueille chaque Ă©tĂ© les soirĂ©es On Air. Ttous les vendredis et samedis c'est de la musique, du ciel, des rencontres, Ă manger et Ă boire sur la plus vaste terrasse de pour cet Ă©tĂ© 2022, le lieu promet plus de live et de dj set, une programmation qui fera la part belle Ă lâĂ©cosystĂšme artistique local et offrira une reprĂ©sentation la plus large possible des esthĂ©tiques les papilles, les grandes Tables poursuivent leurs propositions gourmandes et fraĂźches Ă dĂ©guster sur place. DĂ©sormais payantes 5 âŹ, les soirĂ©es musicales sont assorties d'une politique de gratuitĂ© et d'accessibilitĂ© menĂ©e avec les associations et relais sociaux du quartier et restent gratuites pour les enfants de moins de 16 ans et les minima sociaux ! . Toit-terrasse de la Friche Belle de Mai 41 Rue Jobin - Marseille 3eOuvert tous les vendredis & samedis dĂšs le 10 juinTarif 5⏠gratuit pour les moins de 16 ans et minima sociaux Le Bon Air Toute nouvelle, toute belle cette buvette guinguette perchĂ©e Ă 139m d'altitude vous promet de supers apĂ©ros avec une vue imprenable sur les hauteurs de Marseille et la mer. Au pied de la cĂ©lĂšbre Basilique Notre-Dame de la Garde cette buvete est nĂ©e avec le souhait d'animer votre saison estivale 2022. Et parce que bien s'hydrater en Ă©tĂ© c'est important mais pas que, c'est 3 foodtrucks et traiteurs qui se regroupent autour du concept Le Bon Air la French cuisine, le Petit Chef Food Truck et la Fine ambiance relax, lumiĂšres guinguette et parasol Ă franges font le dĂ©cor de ce nouveau coin parfait pour profiter pleinement des golden hours marseillaises. Le Bon AirBuvette perchĂ©e au pied de Notre-Dame de la Garde - Marseille 7eOuvert tous les jours de 16h Ă 22h La Cabane des Amis Comme son nom l'indique la Cabane des Amis est le coin parfait pour se retrouver entre potes et en plein air Ă Marseille. IdĂ©alement situĂ©e sur la Plage du Roucas Blanc, cette "cabane" qui n'en a bientĂŽt que le non amĂ©liore un peu plus son concept chaque annĂ©e. Pour l'Ă©tĂ© 2022, la Cabane des Amis c'est toujours une progra musicale tendance, des tapis pour se caler sur la plage mais aussi des tables confortables avec parasols, de plats et tapas Ă dĂ©guster en journĂ©e mais des brunchs dominicaux Ă tomber. Bref, elle devient l'endroit oĂč vous pouvez passer quasiement chaque jour de l'Ă©tĂ© si vous le dĂ©sirez. Le Cabane des Amis67 Prom. Georges Pompidou - Marseille 8eHoraires d'ouvertures variables